Vous percevez les premières notes du thème si caractéristique de John Williams ? Votre cœur d’aventurier s’éveille ? Alors vous êtes prêts à vous glisser dans la peau d’un explorateur qui doit mener son équipe de spécialistes vers une mission aussi périlleuse qu’intrigante : partir à la recherche des ruines perdues de Narak et ses cités légendaires.
Dès le début de l’aventure, la règle du jeu sous forme d’un carnet de bord va vous permettre une immersion totale et mythique.
Vous possédez 2 meeples d’explorateurs archéologues à déposer sur divers endroits du plateau. Du placement d’ouvrier pur jus afin de récupérer des ressources (or, boussoles, pointes de flèches, tablettes gravées et rubis).
Vous pourrez choisir également d’excaver des sites incroyables dont la situation géographique est jalousement conservée afin de gagner idoles et ressources. Mais il y a un prix. Celui de cette quête vous propulsera face à des bêtes monstrueuses venues du fond des âges, gardiennes immémoriales des temples… à vos risques et périls !
Il sera aussi possible, sur la droite du plateau, d’avancer un pion loupe et un pion livre sur une piste de recherches, là encore en échange de ressources afin de révéler les plaques sacrées du temple.
Et pour vous aider dans vos missions, vous pourrez tenter d’acquérir des outils contre de l’or, ou des artefacts contre des boussoles. Mais vigilance ! Les artefacts sont utilisables immédiatement, et les outils amélioreront votre deck… seulement au tour suivant.
Car vous possédez bien un deck, le même pour chaque joueur au départ. Les cartes vous permettront de vous déplacer, de récupérer de l’or et des boussoles. Et suite à vos acquisitions d’outils et d’artefacts, vous pourrez utiliser les pouvoirs de ces cartes.
Enfin, vos assistants explorateurs ne manqueront pas de vous prêter main forte et vous fourniront l’aide nécessaire à la réalisation de votre quête.
Dans la jungle hostile, il faudra donc faire les bons choix, gérer ses ressources et ses découvertes, faire des combos subtils, le tout au cœur de cités oubliées et perdues aux confins de toute civilisation. Il n’y aura pas de place pour les gestions hasardeuses, elles ne manqueraient pas de vous coûter la victoire.
Le matériel est superbe, qu’il s’agisse des ressources, ou du plateau vous offrant au choix deux côtés de jeu différents. Et les cartes sont puissamment illustrées, très évocatrices.
« Les ruines perdues de Narak » est fort bien étudié dans la division du plateau en quartiers, offrant de nombreuses actions et une montée en puissance au fil de la partie. Tout y est équilibre, anticipation et concentration.
Il s’agit là d’un eurogame dans la plus pure tradition, qui offre une construction parfaitement solide et équilibrée avec un zeste d’aventure, de tension et d’accélération finale. L’idéal pour vous donner envie d’y rejouer.
Les ruines perdues de Narak
Type : pose d’ouvrier, gestion de ressources, deck building, combo
Âge : à partir de 12 ans
Nombre de joueurs : 1 à 4
Durée d’une partie : 30 min par joueur
Auteur(s) : Min & Elwen
Illustrateur(s) : Jiří Kůs, Ondřej Hrdina, Jakub Politzer, František Sedláček et Milan Vavroň
Éditeur : Iello & pour la version originale tchèque CGE
Site de règles : Les jeux de Chaps
Format de la boite (en cm) : 37 x 26 x 7
Date de sortie : mars 2021
Prix public conseillé : 60€
Contenu de la boite :
1 plateau principal double face
1 plateau Réserve recto verso
4 cartes de base des 4 couleurs
19 cartes Peur
40 cartes Objets/Outils
35 cartes Artefact
4 plateaux individuels
15 tuiles Gardien
10 tuiles Site de niveau 1
6 tuiles de Site de niveau 2
12 tuiles Assistant
1 Sceptre Lunaire
1 marqueur Premier joueur
1 bloc de score
27 jetons Pièce
27 jetons Boussoles
16 tuiles Idole
24 tuiles Temple
8 pions Archéologue (2 de chaque couleur)
4 jetons Loupe et 4 jetons Calepin de 4 couleurs (avec autocollants)
16 jetons Tablette
12 jetons Pointe de flèche
9 jetons Joyaux
18 tuile Bonus de recherche
5 tuiles Obstacle
10 tuiles Stock
15 tuiles Action (variante solo)
1 livret de règles
Illustrations © Jiří Kůs, Ondřej Hrdina, Jakub Politzer, František Sedláček et Milan Vavroň & CGE & Iello