Genre : Romance intemporelle
Durée : 1h39
Avec Keanu Reeves (Alex Wyler), Sandra Bullock (Kate Forster), Shohreh Aghdashloo (Anna Klyczynski), Christopher Plummer (Simon Wyler), Ebon Moss-Bachrach (Henry Wyler), Willeke van Ammelrooy (La mère de Kate), Dylan Walsh (Morgan)
Le docteur Kate Foster sait qu’elle regrettera la maison du lac. Elle vient de décrocher un poste dans un grand hôpital de Chicago et se prépare à quitter son petit paradis pour s’installer en ville. Avant de partir, elle laisse une note au prochain locataire pour qu’il fasse suivre son éventuelle correspondance et en profite pour lui signaler que les traces de pattes sur le ponton datent d’avant son arrivée. Mais quand Alex Wyler prend possession des lieux, il n’y prête que peu d’attention. C’est son propre père qui a construit la maison de verre sur pilotis et il sait que la demeure n’a plus été habitée depuis des années. D’ailleurs aucune trace de pattes ne défigure le ponton. Pourtant, lorsqu’il entame les travaux de rénovation de la demeure familiale, un chien fait irruption dans ses pots de peinture et sème sa trace tout au long de l’allée de bois suspendue. Le mystère s’épaissit quand le jeune homme interloqué relit le message de Kate et découvre que son courrier date de deux ans dans le futur.
Douze ans après « Speed », Sandra Bullock et Keanu Reeves sont de nouveau réunis à l’affiche pour le remake de « Siworae », une romance fantastique coréenne de Lee Hyun-Seung principalement connue en occident des DVDvores sous le titre « Il Mare ». Un nouveau remake, en cette année de remakes, que nous nous garderons de comparer au film original puisque celui n’a pas été distribué ni édité par chez nous et que, par voie de conséquence, nous n’avons pas encore vu. Deux stars américaines, et un canidé particulièrement charismatique, au service d’une histoire d’amour au-delà du temps filmée avec goût, un réel sens du cadre et de la narration par le réalisateur argentin Alejandro Agresti, auquel nous devons déjà des longs-métrages remarquables comme « Buenos Aires Vice Versa », « Une nuit avec Sabrina Love » ou encore « Valentin ».
Loin, donc, de la bleuette sentimentale sans intérêt dans la lignée de « Si c’était vrai », « Entre deux rives » aborde, sans si enferrer, les thématiques de la solitude, de l’orgueil, du pardon, pour nous offrir une fable subtile sur le pouvoir de l’amour et de la destinée capable de crédibiliser l’incroyable et de réunir, le temps d’un film, les amateurs de sagas familiales, de comédies romantiques et de mécanique temporelle. Une œuvre de qualité au dénouement prévisible mais qui remplit pleinement son office : nous faire rêver et nous divertir.
FICHE TECHNIQUE
Titre original : The Lake House
Réalisation : Alejandro Agresti
Scénario : David Auburn d’après le scénario du film « Sowaorae » de Eun-Jeong Kim et Ji-na Yeo
Producteurs : Doug Davison, Roy Lee
Coproducteur : Sonny Mahli
Producteurs exécutifs : Bruce Berman, Robert Kirby, Mary McLaglen, Geoff Shaevitz, Greg Silverman, Erwin Stoff
Musique originale : Mark Everett, Rachel Portman, Prince, Paul M. van Brugge
Image : Alar Kivilo
Montage : Alejandro Brodersohn, Lynzee Klingman
Distribution des rôles : Denise Chamian, Claire Simon
Création des décors : Nathan Crowley
Direction artistique : Kevin Kavanaugh, Shane Valentino
Décorateur de plateau : Meg Everist
Création des costumes : Deena Appel
Maquillage : Dominic Mango, Suzi Ostos
Effets spéciaux : John D. Milinac
Production : Warner Bros. Pictures, Vertigo Entertainment, Village Roadshow Pictures
Distribution : Warner Bros. (2006) (France)
Relation presse : Eugénie Pont assistée de Florence Debarbat
INTERNET
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