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Souffle de vie, une fresque amérindienne de Brenda Kingery
Galerie Orenda Art International - Paris
24 septembre au 20 octobre 2020

Avant une prochaine grande exposition muséale prévue à l’automne prochain au prestigieux Musée du Cape Cod (Massachusetts), la galerie Orenda organise une rétrospective parisienne du travail de Brenda Kingery.



Exposée à plusieurs reprises au Salon d’automne, cette artiste amérindienne a conquis un public au delà de l’Ouest américain. Son art, nourri par l’histoire de son peuple, déporté dans les années 1830 de l’Est des Etats-Unis jusqu’en Oklahoma, illustre la résistance des Chickasaws !

Exprimer la quintessence de l’émotion, les échappées dans le temps, Le « souffle de vie »

Après une formation artistique aux États-Unis, Brenda Kingery a enrichi sa palette et sa technique auprès des artistes japonais d’Okinawa. Son traitement de la matière repose sur l’idéal du trait unique, non retouché, qui se prête à une superposition de fines couches de couleurs rythmées qui, de loin, ont presque la texture de subtils collages. Ses peintures sont rigoureusement structurées mais fluides, tel un bruissement d’étoffes multicolores, et s’expriment dans une gamme chromatique très variée, révélant sa passion pour les textiles des différents continents, y compris l’Afrique, où elle a collaboré avec des artistes d’Ouganda. Sa peinture est narrative, elle a la force d’un récit, et, par la force et l’élan du trait, elle est kandinskienne, en ce qu’elle parvient à capter ce que le fondateur de l’art abstrait aimait à appeler « les vibrations de l’âme ».

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Toutes les cultures du monde se réunissent autour du chant et de la danse. En captant l’essence de ce mouvement, j’essaye d’arrêter le temps.

Ses compositions, comme des rêves dansés, des fragments de fresques, des envols d’abstraction lyrique, suggèrent des ballets imaginaires, des moments d’exaltation individuels et collectifs. Au fil de sa vie, ses œuvres sont devenues de plus en plus fréquemment inspirées par les pow-wows amérindiens. Brenda Kingery évoque et transfigure la trépidation des pas de danseurs invisibles qui martèlent le sol pour rétablir l’ordre du monde, entrer en communion avec la terre, conduire à l’intime relation entre l’être et l’espace. Ainsi elle affirme et partage sa force intérieure, comme elle l’affirme dans le catalogue qui accompagne cette belle exposition parisienne : « parfois les cultures doivent demeurer enfouies, rester dans l’attente pour pouvoir réapparaître – et alors elles ressurgissent, elles perdurent, elles survivent ».

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Galerie Orenda
54,rue de Verneuil - Paris (75007)
du 24 septembre au 20 octobre 2020
du mercredi au samedi de 14h30 jusqu’à 19 heures

Lien(s) utile(s) :
- Orenda Art International


Illustrations © Brenda Kingery


Le Yo-Master
12 octobre 2020



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