Une station de recherche martienne envahie par un ennemi sans pitié qui décime tout le personnel ? Voilà bien une mission pour les soldats du Rapid Response Tactical Squad.
Des spécialistes sans pitié du nettoyage par le vide.
Adaptation du plus célèbre jeu de FPS (First Personnal Shooting) qui connut plusieurs versions, « Doom » se paye un passage sur grand écran très réussi.
D’accord, c’est du 100% sévèrement burné et l’intrigue fait la part belle à deux soldats qui en ont, The Rock et Karl Urban explosent l’écran à grands coups de flingues futuristes.
Décors sympas et crédibles, réalisation collant au plus près des acteurs (au cœur de l’action), effets spéciaux impecs et une excellente séquence de FPS où le spectateur se retrouve dans le jeu (ou dans la peau de l’acteur, c’est fonction). C’est clair, voilà bien la scène que les gamers addicts vont adorer.
À juste titre car elle est excellente et dépote un max sur un principe bien connu : j’avance, je tire, je dégomme un monstre, j’avance, je tire, je dégomme un monstre, je recharge mon flingue, j’avance, je tire, je dégomme un autre monstre, j’avance, etc.
Avantage de la version longue, la fameuse scène s’y trouve en version complète et ce n’est pas rien. Autre intérêt de l’objet, un petit bonus où l’on explique parfaitement comment fut réalisé ce vrai-faux plan séquence. Par ailleurs, l’édition simple DVD version longue est plus qu’engageante, multipliant les bonus à l’envi.
Non, non, sincèrement, « Doom » fait plus que se regarder avec plaisir, l’exercice de style est très maîtrisé.
Personnellement, sur mon petit écran 16/9, j’ai trouvé l’image parfaitement restituée surtout dans les scènes peu ou pas éclairées -qui sont légion ici.
Du beau travail pour un film qui n’est pas loin d’avoir quelques liens thématiques avec « Total Recall » ou « Ghost of Mars ».
Au final, « Doom » donne ce qu’il promettait en toute honnêteté. Du fun, de la baston, une adaptation claire d’un jeu primal et primaire, de la SF à base de méchants monstres à exterminer avec un univers logique autour (ruines archéologiques et laboratoire expérimental).
Au cinéma comme en DVD, on n’en a pas toujours pour son argent... Cette édition de « Doom » confirme que quand le boulot est correctement fait, on peut prendre son pied sans avoir pour objectif d’atteindre les 160 de QI.
Rassurant.
FICHE TECHNIQUE
Doom
Film Américain Tchèque de Andrzej Bartkowiak (2005)
Critique cinéma Yozone : ici
Production film : Di Bonaventura Pictures, John Wells Productions, Stillking Films, Universal Studios, Warner Bros.
Édition DVD : Universal Pictures Vidéo
Parution : 24 mai 2006
Présentation : Snap case avec recto en relief
Références : EDV764 - 823 900-7 - Asin B000EYK106
Prix indicatif : 19 €
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
DVD9 (7,82 go, simple face et double couche), Pal, Zone 2, couleur
Menu d’entrée en anglais ou français. Les options arabe et bulgare activent les sous-titres dans ces langues dès le départ du DVD via les BA de « Jarhead » et « Serenity » (dif. en VO-ST donc).
Si démarrage sous langue française, clip (49« ) anti copie et cryptage (22 »), puis enchaînement des 4’25 de BA (« Jarhead » et « Serenity » en VO-ST).
Menu d’accueil via les items “Le Film”, “Les Chapitres”, “Les Bonus”, “Configuration”.
Format Image : 2.35:1 (widescreen anamorphic)
Formats sons : français (DTS 5.1), français (Dolby Digital 5.1), anglais (Dolby Digital 5.1)
Sous-titres : anglais, français, bulgare, arabe et option sans ST.
Chapitres : 20
Durée : 1h 48’08(film) + 10’34 + 5’38 + 10’56 + 5’57 + 6’47 + 14’40 + 2’29 + 1’57 (bonus).
BONUS
Entraînement de base (10’34) : Petit module sur l’entraînement quasi militaire subi par les acteurs avec interview du coach et des acteurs.
Les Transformations de The Rock (5’38) : l’équipe effets spéciaux et maquillage au service de The Rock. Pour faire peur, il faut s’armer de patience ! Possibilité de se revoir les 5’51 de la scène (yeah !) en fin du doc.
Les Maîtres des Effets Spéciaux (10’56) : Interview du producteur et des techniciens sur une bonne partie des effets spéciaux utilisés ou créés pour « Doom » (fabrication des monstres, images de synthèse, cascadeurs, etc).
La Séquence du Premier Tireur (5’57) : John Farhat (effets spéciaux) était aussi le réalisateur principal de la fameuse séquence de FPS. Explications très complètes et intéressantes sur la fabrication de cette scène. Les aspects techniques et les options de montages sont très clairement expliquées.
C’est parti ! (6’47) : découvrir le jeu Doom avec les conseils avisés d’un spécialiste vous branche ? Ce bonus est fait pour vous. Présentation du jeu, indices et astuces sont au programme.
La Nation Doom (14’40) : doc sur le jeu et ses différentes versions. Témoignages de gamers, de fans, du producteur, des techniciens du film et des acteurs. Surprenant et assez complet. Bien que centré sur le jeu, ce bonus éclaire et permet de mieux comprendre la « philosophie » (hum) du film.
Bandes Annonces : « Jarhead » (2’29) et « Serenity » (1’57). Deux excellents films à voir, chacun dans sa catégorie.
L’ensemble des bonus sont présentés au format 4/3 (sauf séquence intégrale de FPS au format ciné) et en VO avec possibilité de choisir ses sous-titres.
APPRÉCIATION GLOBALE
Une version longue de « Doom » très attirante. Pour les amateurs de SF costaude, tendance ça défouraille dans tous les coins, et les gamers fans du jeu originel.
Ne pas rater le bonus sur l’adaptation ciné de la séquence FPS et la scène concernée en version intégrale, évidemment ! On regrette l’absence de commentaires sur le film et le fait que le terme “version longue” (4 minutes en plus par rapport à la version ciné) s’applique surtout à la séquence FPS.
Image et son au top, rien à dire sur la qualité technique du produit. Un bon investissement, franc du collier et très musclé !