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Graines de bandits
Yvon Roy
Rue de Sèvres

1973 en Amérique.
Une famille traverse tout le pays à la recherche d’un lopin de terre sauvage, autrement de leur petit paradis. Au Canada, il reste des régions entières où personne ne sait ce qui s’y passe, ils décident d’y aller. La mère n’apprécie pas trop ces contrées perdues, elle a le flair. A force de chercher, le père trouve enfin ce qu’il voulait. La construction de leur nouvelle maison démarre très rapidement, tout parait trop beau pour être vrai. L’entrepreneur choisi a un gros penchant pour l’alcool, le chantier stagne, et la maison se détériore rapidement. Pris de court, les parents achètent un bungalow en chantier sans charme, construit en limite d’un petit village perdu. C’est le début du changement : déprimée, la mère joue non stop au piano en pleurant, le père se lie d’amitié avec un voisin qui l’embarque dans une secte... et les deux garçons dans tout ça ?



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L’ambiance à la maison devient étouffante, les parents passent leur temps à se disputer. Les garçons fuient leur quotidien morose grâce à beaucoup d’imagination, de rêves et de violence. Ils font quelques bêtises, mais comment leur en vouloir ? Leurs parents les enlèvent de l’école, ils sont livrés à eux-mêmes. Ils font la connaissance de Carl et de Nathalie qui ne comprennent pas pourquoi ils ne vont pas à l’école. Le savent-ils eux-mêmes ?

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Après nous avoir présenté son combat face à l’autisme de son fils dans “Les petites victoires”, la canadien Yvon Roy nous livre ici quelques bribes de son enfance au Canada à travers ses relations familiales très difficiles. La famille n’a pas de nom, les garçons n’ont pas de prénom, ça peut être perturbant pour le lecteur.

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“Graines de bandits” nous montre deux aspects complètement différents de leur vie : l’insouciance de la jeunesse et la violence parentale qui fait froid dans le dos. A la moindre contrariété, leur mère se met en colère et frappe violemment ses enfants. Les garçons découvrent le monde seuls, sans aucun guide, c’est plutôt rude. Le trait fin en noir et blanc colle parfaitement à l’ambiance violente de “Graines de bandits”.

Ce récit violent est fort en émotion, tout en dégageant un esprit positif qu’il faut découvrir. La vie peut néanmoins être belle, il suffit d’y croire.


Graines de bandits
- Scénario : Yvon Roy
- Dessin et couleurs : Yvon Roy
- Éditeur : Rue de Sèvres
- Format : 18,5 x 25,5 cm
- Pagination : 180 pages en noir et blanc
- Dépôt légal : 28 août 2019
- Numéro ISBN : 9782369811015
- Prix public : 18 €


Illustrations © Yvon Roy et Éditions Rue de Sèvres (2019)



Anne Schnebelen
17 septembre 2019




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