Genre : Drame historique
Durée : 2h01
Avec Leonardo DiCaprio (Rick Dalton), Brad Pitt (Cliff Booth), Margot Robbie (Sharon Tate), Emile Hirsch (Jay Sebring), Margaret Qualley (Pussycat), Timothy Olyphant (James Stacy), Austin Butler (Charles « Tex » Watson), Dakota Fanning (Lynette « Squeaky » Fromme), Bruce Dern (George Spahn), Al Pacino (Marvin Schwarz), Kurt Russell (Randy / le narrateur), Zoë Bell (la femme de Randy), Michael Madsen (le shérif), Luke Perry (Wayne Maunder), Damian Lewis (Steve McQueen), Mike Moh (Bruce Lee).....
Si ce film pouvait se résumer en un mot cela serait : Brillant !
Fermez les yeux. Ouvrez-les. Bienvenue en 1969 !
Quentin Tarantino rend hommage à cette année fatidique, annonce de la fin du temps de l’innocence.
Il a centré son histoire à Hollywood, L.A.. Plus précisément dans le quartier de Beverly Crest, dans la rue Cielo Drive. Cette rue restera tristement connue pour avoir abrité le pire massacre de la « Famille ». C’est donc avec frisson, que j’ai découvert les premières images du film.
Un des personnage principaux interprété brillamment par Leonardo Di Caprio vit dans une somptueuse demeure à Cielo Drive…. Juste à côté de la maison louée par Roman et Sharon….
« Once upon a time in Hollywood » suit les aventures d’un comédien en manque de reconnaissance, Rick (Leo) Dalton dans un moment charnière de sa carrière : sera-t-il un loser ou un acteur qui rentrera dans l’histoire, et de son cascadeur attitré, Cliff (Brad) Booth, qui au fur et à mesure des années, est devenu son homme à tout à faire et son confident.
Le film est monté comme la plupart des chef d’oeuvre de Quentin Tarantino, il possède quelques flash-back succulents. Ses derniers servent à nourrir le présent et le mal-être de Rick et le glissement de Cliff de cascadeur en titre à chauffeur. On y retrouve toute la bande de Tarantino : Michael Madsen, Tim Roth, Zoé Bell …
Également une scène épique entre Bruce Lee, à l’époque du Frelon vert et Cliff qui vaut le détour.
Dans ses retours, Quentin livre tout son amour pour les séries et films des années 60. Entre les films de Guerre avec les méchants nazis, les Westerns avec la dure loi du milieu, c’est avec bienveillance que le réalisateur rend hommage aux images qui l’on vu grandir.
Ce qui reste brillant et majestueusement amené est la vie de cet Hollywood et ses abords.
Les agapes tenues au Manoir Playboy ( qui nous permet de croiser des légendes comme Steve Mc Queen, Mama Cass, Michelle Philips…) et les lieux de tournage abandonnés, où vit une communauté, celle de Charles Manson. Son ombre plane sur le film. Plus on avance dans l’année 1969 et plus la peur de voir ses massacres avance.
Le film s’appuie majoritairement sur Rick et Cliff mais également sur leur belle voisine : Sharon Tate. Cette dernière est la femme du grand réalisateur du moment Roman Polanski. A travers la proximité des deux maisons, on aperçoit le quotidien de cette actrice.
Un moment touchant lui rend hommage. On y voit son entraînement avec Bruce Lee pour « The Wrecking Crew ». C’est ce dernier film qu’elle va aller voir au cinéma pour juger de sa popularité. Les images projetées sont les vraies. Quentin Tarantino rend ainsi un bel hommage à cette actrice atrocement disparue.
Je ne peux terminer sans une mention spéciale à l’inoubliable acteur de série des 90’s : Luke Perry. Ce dernier tient un rôle dans le film, méconnaissable.
Lors du festival de Cannes, une consigne a été donnée : « Don’t spoil ».
Je vous invite à suivre cette recommandation, que j’ai moi-même opérée.
Petit conseil : restez à la fin du générique pour découvrir comment Quentin Tarantino sublime une marque qu’il a crée et qui est présente dans beaucoup de ses films : Red Apple.
Au delà de la brillance de son scénario, de la mise en scène, de la photographie, du jeu des acteurs, « Once upon a time in Hollywood » est une déclaration d’amour à ceux qui font fonctionner la machine à rêves, qu’est Hollywood.
FICHE TECHNIQUE
Scénario et réalisation : Quentin Tarantino
Producteur : David Heyman, Shannon McIntosh, Quentin Tarantino
Producteurs exécutifs : Georgia Kacandes, YU Dong, Jeffrey Chan
Image : Robert Richardson, ASC
Décors : Barbara Ling
Montage : Fred Raskin, ACE
Costumes : Arianne Phillips
Effets visuels : John Dykstra, ASC
Casting : Victoria Thomas, CSA
Attachée de presse : Youmaly Ba (Sony)
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Images © Sony Pictures
