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Boogeyman, la porte des cauchemars
Fantastique germano-américano-néo-zélandais de Stephen T. Kay (2005)
28 juin 2006


Genre : Fantastique horreur
Durée : 1h38

Avec Barry Watson (Tim), Emily Deschanel (Kate Houghton), Skye McCole Bartusiak (Franny Roberts), Tory Mussett (Jessica), Andrew Glover (Boogeyman), Lucy Lawless (La mère de Tim), Charles Mesure (Le père de Tim), Philip Gordon (Oncle Mike), Aaron Murphy (Tim enfant), Jennifer Rucker (Pam)

Derrière les apparences d’une vie professionnelle et amoureuse épanouie, Tim (Barry Watson) est un angoissé dont le traumatisme remonte à sa petite enfance. Son père (Charles Mesure), au grand désespoir de sa mère (Lucy Lawless) avait pour habitude de lui raconter des histoires effrayantes avant qu’il ne s’endorme. Son père veillait ensuite à ce qu’aucun monstre ne se cache dans la chambre jusqu’au jour où il a été aspiré dans le placard pour ne plus réapparaître. Depuis, Tim est terrifié rien qu’à l’idée de prendre une veste dans la penderie. Il dort désormais sur un matelas posé à même le sol et a éliminé tous placards ou recoins sombres de son domicile. Mais, la mort de sa mère le ramène dans la maison familiale où il va devoir affronter ses démons pour sortir de la spirale de la peur.

Après « Le peuple des ténèbres » et « Darkness Falls » qui revisitaient les mythes de notre enfance (les monstres du placard et la fée des dents, version anglo-saxonne de la petite souris), on était en droit de s’inquiéter du sort réservé à ce bon vieux croquemitaine. C’était compter sans Sam « Evil Dead » Raimi et Robert G. Tapert, les producteurs du film, qui ont confié le script d’Eric Kripke (le créateur de la série « Surnaturel ») à Stephen T.Kay, un réalisateur de seconde zone qu’ils espéraient, à raison, capable de faire du bon travail. Si l’introduction de « Boogeyman » n’est pas sans rappeler celle de « Darkness Falls » et la thématique, celle du « Peuple des ténèbres », le film de Stephen K.Tay se démarque de ses prédécesseurs en sortant du cadre ados « bouh, fais-moi peur ».
Si la séquence d’ouverture (l’enlèvement du père) est nette et sans bavure, la poursuite de l’histoire, 15 ans plus tard, nous amène un temps à émettre des doutes sur sa véracité. Et si Tim avait imaginé tout ça pour supporter le fait d’avoir été abandonné par son père ? S’enfonçant peu à peu dans la folie, il est aidé par le fantôme d’une petite fille qui le confronte à ses responsabilités pour un twist final déroutant mais assez malin.
Les séries-maniaques profiteront également de la présence d’Emily Deschannel, l’héroïne de « Bones », dans un second rôle très présent.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Stephen T. Kay
Scénario : Eric Kripke, Juliet Snowden, Stiles White d’après une histoire de Eric Kripke

Producteurs : Sam Raimi, Robert G. Tapert
Coproducteurs : Eric Kripke, Doug Lefler
Producteur associé : Michael Kirk
Producteurs exécutifs : Gary Bryman, Joseph Drake, Steve Hein, Nathan Kahane, Carsten H.W. Lorenz

Musique originale : Joseph LoDuca
Image : Bobby Bukowski
Montage : John Axelrad
Distribution des rôles : Marie Adams, Miranda Gooch, Lynn Kressel
Création des décors : Patricia Devereaux, Robert Gillies
Direction artistique : Nick Bassett, Philip Ivey, Jennifer Ward
Décorateur de plateau : Jill Cormack, Jackie Gilmore
Création des costumes : Jane Holland
Maquillage : Marjory Hamlin
Son : Tim Prebble, Dave Whitehead
Effets spéciaux : Brandon Durey
Cascades : Mark Harris

Production : Ghost House Pictures, Senator International, Pacific Renaissance Pictures Ltd.
Distribution : TFM Distribution (2006) (France)

Relations presse : Pascal Launay


Bruno Paul
22 juin 2006



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