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Colin Cunningham
L’interview exclusive du Major Davis lors de la convention Orion 5
Samedi 6 mai

Colin Cunningham joue le rôle du Major Davis, au cœur du repaire de l’équipe de Stargate. Ce Canadien d’adoption est un homme polymorphe dont on ne peut deviner, à l’avance, l’apparence.



Colin Cunningham nous avoue être déjà venu en France mais pas encore à Paris. Il remercie l’organisation d’avoir pensé à lui pour enfin découvrir Paris.

Sa première interrogation est de savoir d’où viennent les conventistes. En apprenant qu’ils viennent de France, d’Allemagne, de Suisse, il avoue sa surprise face à ce phénomène de rassemblement des fans de SF qui se réunissent autour d’une passion commune pour une série télé. Pour lui, toute convention est intéressante : les petites permettent des contacts humains plus directs, les grandes offrent une forte fréquentation.

Là commence une petite scène cocasse : Colin a visiblement été surpris de découvrir les préservatifs offerts par un sponsor de l’événement. Il ouvre une capsule, déplie le condom et s’empresse de le gonfler pour l’envoyer dans la salle, rieur et provoquant l’amusement du public.

Quelle est la chose la plus folle que vous ait demandé un fan ?

De signer sur son chien !

Une porte des étoiles peut-elle exister quelque part en vrai ?

Oh que oui, à la télé on a parlé d’un truc en Ecosse où on voit des ovnis. Une des raisons évoquées serait l’existence d’une porte spatio-temporelle, un passage inter-univers.

Le major Davis va-t-il être promu ou condamné à faire la lessive de Teal’c ?

(Rires), J’ai dit cela, moi ? Où encore ? Dans Stargate Magazine ?! Il y a un an ?! D’abord, j’aimerais simplement qu’il revienne dans la série ! Combien parmi vous sont fans de Stargate ? Levez donc la main ! Pas tout le monde ? Non, bien cela veut dire que vous êtes honnêtes ! (Avec un regard complice, il baisse le ton de sa voix). Je vous dirai tout, même les secrets les plus terribles.

Pourquoi le major Davis est-il toujours aussi sérieux ?

Quoi, vous voulez le voir chanter ? Je crois qu’il est ainsi, de nature. Je l’adore, tel qu’il est depuis le début. La série en général est restée fidèle à elle-même, intègre. Les scénaristes et les réalisateurs savent que leurs spectateurs ne sont pas stupides et ils respectent leur public en produisant un programme de qualité. Les personnages aussi sont sérieux : on ne joue pas avec la vie et la mort des gens.
Vous voulez une anecdote de plateau ? Une vraie bonne blague...
Peter DeLuise -vous connaissez ? - c’est un réalisateur un peu fou. Pour une scène de course-poursuite dans un couloir, la caméra, en fait, se contentait de nous filmer faisant des allers et retours dans le même couloir, pas si long que cela. Mais en tournant la caméra, on générait une impression différente et le couloir paraissait interminable. Bref, Peter nous encourageait, encore et encore, à courir. Dans le mouvement, il nous a fait refaire la scène 10, 15, 20 fois, pendant des dizaines de minutes. En fait, les caméras étaient éteintes et cela faisait beaucoup rire les équipes techniques !
Peter, assis, cool... Maintenant, sur les plateaux, quand il dit quelque chose avec un air sérieux, on vérifie tous si ce n’est pas une nouvelle farce...

Quel est votre meilleur souvenir ?

Je ne blague pas : j’ai au moins fait 15 auditions pour rien. Donc quand j’ai décroché le rôle, j’étais aux anges. Chaque jour, sur Stargate, c’est magique. C’est autre chose, c’est un autre univers, le studio même a changé à chaque fois. Je ne connais pas les nouveaux acteurs qui viennent d’arriver sur la série mais avec Amanda (Tapping) et Don Davis, il y avait une ambiance familiale. Je ne veux pas encore comparer mais à quoi ressemble la série renouvelée ? Déjà quand Richard Dean Anderson est parti, tout le monde donnait la série comme finie.
- La salle confirme que le nouveau visage de Stargate est tout aussi bien et passionnant. Colin continue..
La série était très centrée sur Richard Dean Anderson. Mais le soutien enthousiaste des fans a permis de continuer et ce n’est pas un fait nouveau. Les fans se sont plaints et ont écrit lors du départ de Michael Shank. On l’a fait revenir. La MGM et les producteurs ont cru faire LEUR série, enfin c’est ce qu’ils croient. Mais la vérité, c’est qu’ils surveillent absolument tout ce que vous dites sur la série.
Chaque e-mail, chaque idée, ils ne peuvent légalement l’utiliser mais ils s’en inspirent. Les fans ont un réel impact sur l’évolution narrative des épisodes.
Vous préférez SG 1 ou Atlantis ?

La salle : SG1 !

Dans quel épisode regrettez-vous de ne pas avoir joué ?

Ouf, vaste question. En fait, j’ai vu un épisode génial, dans lequel je croyais ne pas avoir joué. Je regarde, il est génial, je continue, je regarde et ... paf, je me vois ! C’est celui où Michael Shank devient superpuissant et Richard Dean Anderson doit l’abattre, « Absolute power ». En résumé, apparaître dans un épisode est aussi une surprise pour le comédien !

Question très générale : quel rôle auriez-vous aimé jouer ?

Une série de 1957 avec Mickey Rooney, « The comedian ». C’est une série écrite par Rod Serling juste avant « La quatrième dimension », avec un monstre du cinéma, un acteur comique incroyable.
Pour le futur, j’ai de la chance : j’ai joué différents aspects du caractère humain. Un tueur le lundi, SG1 le mardi, le mercredi cheveux peroxydés... Chaque personnage est LE rôle quand je le joue. Je ne suis pas Joe Flaningan, sexy, mignon, beau gosse (Dieu bénisse Joe !). Je suis un comédien de caractère, des personnages forts. Quand je me promène à Vancouver, les gens me reconnaissent mais pensent parfois qu’on était ensemble au collège. Je ne les contrarie jamais ! C’est génial, fabuleux : ne pas être reconnu en ville et qu’on reconnaisse mon travail ! On me confond souvent avec le même acteur, un gars de L.A. Et si on me confond, je ne dis rien, je signe même les autographes de son nom !

Rassurons les futurs participants aux Conventions, ici personne n’a fait de confusion et Colin a signé de son nom !



Véronique
22 mai 2006



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