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Et deux daubes, deux ! On dégage ! Chaud devant !
Les chroniques de Narnia de C. S. Lewis - Le chemin de Sarance de Guy Gavriel Kay
Délices et Daubes N°4


Convaincu par la brillante et érudite chronique de Stephane Pons, de la Yozone, je me suis acheté Le Monde de Narnia, de C. S. Lewis, Gallimard (878 p, 22 euros) un énorme pavé très beau, pas cher et illustré (j’aime les livres illustrés).
Mauvaise pioche ! Lewis était un collègue de Tolkien mais visiblement ils ne boxaient pas dans la même catégorie.
C’est de la littérature pour gamins peu éveillés de moins de douze ans, bêtifiante et moraliste. Écrits au milieu du 20è siècle, on dirait de mauvais contes de fées, en moins bien. Comment peut-on comparer cette daube avec Lewis Caroll ou Tolkien ? Je précise que je n’ai pas vu le film mais je ne risque pas d’y aller, ni aux suivants. J’ai lu péniblement 20 pages de la première histoire et 10 de la seconde. Je vais de ce pas revendre ce truc chez un bouquiniste. Si vous êtes ado ou adulte, évitez de perdre votre temps en lisant ce livre. Il y a beaucoup de choses que l’on peut envier aux Anglais, mais ça non !

Dans un autre genre, j’ai essayé Le chemin de Sarance, de Guy Gavriel Kay, (J’ai Lu, 600 p)... Je laisse tomber ce« grand maître canadien » de la fantasy à la page 80. Bel effort. Je commence à en avoir marre d’acheter des bouquins hautement recommandés par tous les spécialistes du genre et de me faire suer en essayant de les lire. Je n’arrive pas du tout à accrocher. Il y a déjà une bonne douzaine de personnages (non reliés entre eux, bien sûr) avec des noms impossibles, qui évoluent dans une antiquité qui serait byzantine - c’est ce que raconte, très fier, l’auteur dans sa préface - où les appellations de régions et de villes sont, là encore, impossibles à mémoriser. Sarance c’est Byzance, ah bon ? Pourquoi pas Byzance alors ? Ce serait plus facile à retenir.
C’est donc un roman historique, très bien documenté sur la façon de boire la bière ou d’égorger les gens, et comme je n’aime pas ça, je m’ennuie ferme.
Où est la fantasy ? Il paraît qu’après c’est l’histoire d’un génie de la mosaïque qui voyage avec un oiseau qui parle. Comme, à part perroquets et mainates, ce n’est pas normal, ça doit être de la magie ? Et donc de la fantasy ? Eh ben d’accord. Pourquoi pas si on aime ?
Mais ce sera sans moi, Monsieur-au-drôle-de-deuxième-prénom.
Ah oui, j’oubliais : comme d’hab’ c’est le premier tome d’une saga. Un auteur de « fantasy » se doit d’écrire sur au moins mille pages, sinon son éditeur (et ses lecteurs ?) n’y trouveraient pas leur compte.


Henri Bademoude
9 mai 2006


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