À ce titre, on peut noter que la publication du roman « La fille d’Hollywood » reprend, mais que c’est Martine Blond qui se charge à présent de la traduction. Il s’agit d’une bonne nouvelle que la poursuite de cet inédit d’Edgar Rice Burroughs.
Autre texte de l’écrivain : “Le fardeau de l’homme noir”, un poème qu’il a écrit en 1899 en réponse à “Le fardeau de l’homme blanc” de Rudyard Kipling. Les deux poèmes figurent au sommaire et traitent de la colonisation avec un Kipling parlant des devoirs assumés par les Européens qui apportent la civilisation. De l’autre côté, Burroughs dénonce cette mainmise, ces valeurs imposées au détriment des cultures locales et des traditions. Il est intéressant de les mettre en miroir pour mieux en déceler les divergences.

Pour ce numéro 100, la parole a été donnée aux abonnés pour partager leur première rencontre avec Edgar Rice Burroughs. Les participants s’étalent plus ou moins, mais évoquent tous la même passion autour de son œuvre.
Dans “Comment j’ai écrit les livres Tarzan” datant de 1929, Burroughs revient sur son parcours. Même si les lecteurs du fanzine le savent, il est toujours surprenant de voir le nombre de boulots qu’il a pu faire, la manière dont il a à peu près tout raté, avant de rencontrer le succès en tant qu’écrivain.

« Tarzan Trilogy » (2016) de Thomas Zachek offre trois aventures de Tarzan qui semblent de bonne tenue, agréables à lire, ce dont Michel Vannereux convient, mais il regrette le cadre trop réaliste dans lequel elles se déroulent et tranchant de trop avec l’Afrique fantasmagorique des récits originaux.
Plus étonnant : « The Greatest Adventure », une mini-série en 9 épisodes. Ces comics dessinés par Cesar Razek et scénarisés par Bill Willingham ressemblent à un vaste fourre-tout servant à réunir une grande partie des personnages d’ERB. L’idée de départ est bonne, mais le traitement ne suit pas du tout : la sélection ne tient pas forcément la route, des personnages quittent soudain l’histoire...

Michel Vannereux analyse le troisième et dernier tome des chroniques de Caspak. Attention, il résume tout le livre. Alors si vous voulez lire ce dernier, mieux vaut le faire avant la lecture de cet article.

Et si Edgar Rice Burroughs avait plagié Albert Robida ? Si Tarzan était inspiré des aventures de Saturnin Farandoul ? C’est le quotidien allemand « Der Mittag » qui a soulevé la question et, en septembre 1926, le bulletin de la Ligue d’Amérique des Auteurs s’en est fait l’écho. Article très intéressant, d’autant qu’il est prolongé par le premier chapitre des « Aventures de Saturnin Farandoul » d’Albert Robida.
Le diptyque « John Arthur Livingston Le Roi des Singes » (deux BD de Philippe Bonifay et Fabrice Meddour) s’inspire justement de cette œuvre, du moins au début avant de s’en éloigner et de se rapprocher de Tarzan.

Pour cet anniversaire, « La Tribune des Amis d’Edgar Rice Burroughs » a été augmentée de 20 pages. Fidèle à ses devancières, cette centième livraison poursuit l’exploration des créations d’Edgar Rice Burroughs et de tout ce qui s’y rattache.
Un très bon numéro !

Titre : La Tribune des Amis d’Edgar Rice Burroughs
Numéro : 100
Rédacteur en chef : Michel Vannereux
Type : fanzine
Genre : articles, critiques, extrait roman
Site Internet : La Tribune des Amis d’Edgar Rice Burroughs ; le numéro 100
Parution : novembre 2018
Périodicité : quadrimestrielle
ISSN : 1767-8609
Format : A5
Pages : 80
Prix : 9,30 € par chèque et 9,70 € par paypal (frais de port compris)

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