Solo, a Star Wars story
Film américain de Ron Howard (2018) Le 23 mai 2018
***
Genre : Science-Fiction Durée : 2h15
Avec Alden Ehrenreich (Han Solo), Donald Glover (Lando Calrissian), Emilia Clarke (Qi’Ra), Woody Harrelson (Tobias Beckett), Joonas Suotamo (Chewbacca), Thandie Newton (Val), Phoebe Waller-Bridge (L3-37), Paul Bettany (Dryden Voss), Ian Kenny (Rebolt), Clint Howard (Ralakili), Warwick Davis (Weazel)
L’histoire
Solo : a Star Wars Story propulse les spectateurs à vitesse lumière dans une série de péripéties les entraînant dans les bas-fonds d’un dangereux monde criminel, là où se forgent de nouvelles amitiés indéfectibles et où se révèlent les secrets du passé caché d’un des héros les plus marquants de la saga Star Wars™.Han Solo y fera la connaissance de son fidèle copilote Chewbacca et de l’escroc notoire Lando Calrissian. Ensemble et contre toute attente, ils se lanceront dans une mission désespérée qui façonnera à jamais la personnalité du charismatique contrebandier qui a conquis depuis le cœur du public.
Han Solo quand on évoque ce nom, une attitude, un humour, un visage apparaît celui d’Harrison Ford. Il n’est pas aisé de relever le défi de porter l’habit du contrebandier le plus connu de la galaxie. Ce défi a été dévolu à Alden Ehrenreich. Acteur fétiche des Coppola, il a pris le pari risqué de devenir un autre visage d’Han Solo.
Ce n’était vraiment pas évident d’endosser ce rôle, mais il faut l’avouer ça fonctionne ! Au fur et à mesure des minutes, Han devient le Han Solo. Ce préquel permet de découvrir d’où vient le nom de famille de Han, la rencontre avec son éternel ami Chewbacca et sa découverte du Faucon Millenium.
Au-delà de ces moments très attendus, le scénario se tient. La guerre est proche, la galaxie est sous le joug de forces obscures. L’énergie est le Graal. C’est un enjeu qui cristallise l’intérêt des bandits et des pirates.
Malgré tous les rebondissements qu’à connu le film lors de sa conception : changement de réalisateur, de comédien, tournage de nouvelles scènes. Ron Howard livre une œuvre solide. Celui qui tire sa carte du jeu est le personnage interprété par l’excellent Donald Glover, Lando Calrissian.
Léger, charismatique, il impulse un humour au sein du film.
J’attendais également avec attention l’interprétation de Qi’ra par Emilia Clarke. Depuis le succès de Game Of Thrones, je la trouve transparente au cinéma. (ne revenons pas sur la catastrophe de Terminator Genisys). Son rôle lui permet d’exister, mais pas d’illuminer l’écran. Woody Harrelson, en Tobias Beckett, est égal à lui-même, il est le personnage ; il est le bandit de haut vol lié à l’Aube Écarlate.
La question est finalement est-ce que cela nous intéresse de dépiauter, de rechercher dans chaque coin de la galaxie, sous chaque petite poussière d’étoiles la genèse du premier (IV) épisode de Star Wars, renommé le Nouvel Espoir. Au vu du résultat, je peux écrire que oui ! Solo, a Star Wars Story est agréable. Ce film révèle comment est né l’amitié fraternel entre Han et Chewie, mais surtout comment la résistance a démarré.
Réalisation : Ron Howard Scénario : Lawrence Kasdan et Jonathan Kasdan,
D’après des personnages créés par George Lucas Direction artistique : Alex Baily, Oliver Carroll, Peter Dorme et Ashley Lamont Décors : Neil Lamont Costumes : David Crossman et Glyn Dillon Photographie : Bradford Young8 et Hans Bjerno (prises de vue aériennes) Montage : Pietro Scalia, Chris Dickens Musique : John Powell9 et John Williams10 Production : Kathleen Kennedy, Simon Emanuel et Allison Shearmur Sociétés de production : Lucasfilm et Walt Disney Pictures
