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Chant des Souliers Rouges (Le) (T2)
Mizu Sahara
Kaze

Dans les premières pages de ce deuxième tome, on retrouve Madame Morino, grande danseuse de flamenco en son temps. A force de voir tous les jours Kimitaka devant la porte de son ancien tablao (restaurant où on peut assister à des spectacles de flamenco), elle prend son courage à deux mains et se rend dans l’agence immobilière qui lui louait « Al Alba ». Elle veut rouvrir son établissement après un long arrêt suite à des problèmes de genou. Malgré son âge avancé, elle veut prouver aux agents immobiliers qu’elle est toujours capable de gérer son affaire. Elle se met en tenue et danse. Elle est belle et gracieuse, mais se blesse en forçant sur son genou et atterrit à l’hôpital. Immobilisée pour quelques mois, son petit-fils Takashi est désigné pour apprendre le flamenco à Kimitaka. Autant dire que ce ne sera pas de tout repos pour notre écorché vif...



Kimitaka réussi à convaincre Madame Morino de rouvrir son école de danse. Cette vieille dame lui a bien dit que l’école était fermée depuis de nombreuses années, mais rien à faire, il y retourne tous les jours après l’école, par tous les temps, pour essayer de trouver les bons arguments pour que l’école rouvre pour lui... et ça marche ! Elle lui dit de revenir la semaine suivante pour commencer l’apprentissage du flamenco.

Suite à sa chute, Madame Morino ne peut pas assurer les cours à Kimitaka. Son petit-fils, féru de flamenco, est mit à contribution. Kimitaki commence ses cours en apprenant la théorie qui est très compliquée : dans quoi s’est-il embarqué ? Il s’accroche et veut prouver à Takara, la fille qui fait du basket (avec qui il a échangé ses chaussures), que lui aussi peut réussir à aller au bout de sa passion. Après s’être fait expulser de leurs activités, ses deux copains, Kibuchi et Tsubura (décidément les noms sont bien compliqués dans ce manga) s’inscrivent aussi aux cours de flamenco.

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Dans ce deuxième tome, on entre enfin dans le vif du sujet : Kimitaka apprend le flamenco après avoir réussi à faire rouvrir un club fermé depuis de longues années. Pour un jeune manquant de confiance en soi, il s’est plutôt bien débrouillé et prouve que rien n’est impossible quand on a de la volonté. Il danse avec les chaussures de flamenco de Takara, donc des chaussures de femme à talons ! Takashi, son jeune professeur de danse, n’en revient pas de le voir avec ce type de chaussures ... Sous ses airs sévères, il se laisse rapidement prendre au jeu.

Avec “Le Chant des Souliers Rouges”, Mizu Sahara continue à mettre la confiance en soi en avant et c’est plutôt réussi. L’histoire est prenante, on suit l’évolution de Kimitaka qui semble être moins fragile avec le temps. Grâce à la danse, il apprend à être mieux dans son corps et dans sa tête, il progresse lentement mais sûrement. Le graphisme est dynamique, les dessins sont fluides, les scènes de flamenco sont très belles.

La quête de Kimitaka est en marche, j’ai hâte de le voir évoluer dans la danse et surtout, j’ai hâte d’assister aux retrouvailles de nos écorchés vifs qui se sont échangés, un jour, leur paire de chaussures, sans savoir que ce geste symbolique allait changer le cours de leur vie.


Le Chant des Souliers Rouges (T2)
- Auteur : Mizu Sahara
- Traducteur  : Géraldine Oudin & Raphaëlle Lavielle
- Éditeur : Kaze
- Collection : Seinen
- Format : 112x176 mm
- Pagination : 192 pages, sens de lecture original
- Dépôt légal : 5 juillet 2017
- Numéro ISBN : 978-2-82032-879-3
- Prix public : 8,29 €


A lire sur la Yozone :
Le Chant des Souliers Rouges (T1)


TETSUGAKU LETRA © 2011 Mizu SAHARA/SHOGAKUKAN
© Kazé - Tous droits réservés



Anne Schnebelen
13 novembre 2017




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