Kllk ! Kllk ! Kllk ! Kllk ! Kllk ! Kllk !
Elle s’essaie assidument mais sans aucune réussite au claquement de doigts qui enflamme ou fait exploser une tête comme une pastèque trop mûre.
C’est qu’elle espère la petite fan, qu’elle aspire à prendre cette douzième place vacante parmi les dieux.
Pendant qu’Ananké choisira, c’est Inanna, le Dieu de l’Amour qui viendra vers elle, car il veut trouver qui a tué Luci.
Des fans sans doute. Mais comme il n’a aucune confiance envers les étranges autres membres du Panthéon, il cherche une aide extérieure et qui mieux que Laura, si proche de Luci jusque dans le drame !
Alors, entre quête et enquête, Laura avance, au sein de ces désespérants dieux qui ne pensent qu’à leur ego et à leur gloire et au court laps de temps de folie et d’hyper-médiatisation qui ne tient qu’en deux mots : deux ans ! Oui, le temps qui les sépare de leur mort !
Dans la première partie de ce tome 2, Laura frôle la lumière comme l’ombre effrayante de Baphomet et de Morrigan, maîtres du monde sous-terrain, elle connaîtra aussi la folie de la fête, de la joie...
Mais elle ne voit pas se concrétiser le danger. Qui a tué Luci ? Des fans ? Un dieu ? Elle ne connaît pas le Gambit de Prométhée : un Dieu de la Mort qui supprimerait un des siens pourrait arracher quelques années de plus pour prolonger sa vie ! Baphomet le sait, mais Ananké l’a mis en garde.
De nouveaux dieux
La folle roue de la mort va encore tourner et Ananké va devoir choisir un nouveau douzième dieu. Et ce sera selon ses propres intérêts, pour faire avancer une enquête dans le sens qu’elle a choisi !
« Tu fais partie du Panthéon. Tu seras adulée. Tu seras haïe. Exceptionnelle, brillante. Dans deux ans tu seras morte. »
Ce ne sera pas Laura, toujours plus désespérée, mais la roue ne finit pas de tourner et les dieux de devenir fous !
Si la première partie de ce second tome tarde un peu à décoller, c’est que Kieron Gillen tient à nous présenter les mauvais et les bons côtés des dieux. L’histoire avance peu, si ce n’est qu’on découvre l’envie toujours plus forte de Laura de passer de l’autre côté. La fan absolue est terriblement obsédée par le fait d’entrer au Panthéon, d’où ce titre de “Fandemonium”. Le dessin et la mise en scène se concentrent alors sur les personnages et il y a beaucoup moins de scènes spectaculaires que dans le premier tome, même si Jamie McKelvie et Matthew Wilson se montrent toujours inventifs. Et puis tout s’accélère, le scénariste et le dessinateur nous assènent alors de multiples surprises, dramatiques, terrifiantes et spectaculaires. Ils nous abandonneront sur un final qui épousera les sentiments d’un bonheur intense, d’une trahison infamante et de meurtres des plus malfaisants, nous laissant sans voix et en recherche de compréhension.
Après un début tranquille, les auteurs cognent comme sur des sparring-partners auxquels on aurait oublié de donner des protège-tête. On frôle le K.O. dans ce final intense et étourdissant.
Pourquoi ? La question viendra, vous verrez, et il faudra une fois de plus vite songer à nous balancer la suite, sans prendre de gants sans aucun doute, mais nous serons préparés.
Kieron et McKelvie, on vous attend au virage, pour une nuit de flammes et de sang à l’image de cette dynamique et énigmatique série aux couleurs de la Pop Culture la plus enragée.
(T2) Fandemonium
Série : The Wicked + The Divine
Scénario : Kieron Gillen
Dessin : Jamie McKelvie
Couleurs : Matthew Wilson
Éditeur : Glénat Comics
Pagination : 182 pages couleurs
Format : 18,5 x 28,3 cm
Dépôt légal : 15 février 2017
Numéro ISBN : 9782344018071
Prix public : 17,50 €
À lire sur la Yozone :
The Wicked + The Divine - Bande-annonce de Fandemonium
The Wicked + The Divine (T1) Faust Départ
Kieron Gillen, l’interview The Wicked + The Divine
Liens uitiles :
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Illustrations © Jamie McKelvie et Éditions Glénat Comics (2017)