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Peur au ventre (La)
Film américain allemand de Wayne Kramer (2006)
1er mars


Genre : Polar
Durée : 2h00

Avec Paul Walker (Joey Gazelle), Cameron Bright (Oleg Yugorsky), Vera Farmiga (Teresa Gazelle), Chazz Palminteri (Inspecteur Rydell), Johnny Messner (Tommy « Tombs » Perello), Michael Cudlitz (Sal « Gummy Bear » Franzone), Alex Neuberger (Nicky Gazelle), Ivana Milicevic (Mila Yugorsky), John Noble (Ivan Yugorsky), David Warshofsky (Pimp Lester)

Sale temps pour Joey Gazelle. À peine sorti d’une fusillade qui a failli lui coûter la vie, il manque de se faire tuer par une balle perdue qui traverse son salon. Oleg, son petit voisin et meilleur ami de son jeune fils, vient de faire feu sur son beau-père. Ce serait resté une simple et dramatique histoire de voisinage si le gamin n’avait dérobé le revolver dans une cache d’armes compromettantes et si le flingue en question n’était pas justement celui avec lequel Sal Franzone avait buté un flic quelques heures plus tôt. Gazelle, qui était parvenu jusque-là à mener de front une vie de famille épanouie et une carrière de truand à la solde de la mafia italienne, se retrouve dans une merde noire. Il doit impérativement retrouver le gamin et le pistolet avant que la police ne leur mette la main dessus. La nuit qui commence s’annonce comme la pire épreuve qu’il ait jamais vécue.

Après une comédie romantique remarquée, Wayne « Lady Chance » Kramer s’attaque au film noir avec un thriller halluciné qui fusionne sans concession l’énergie et la violence du cinéma de Sam Peckinpah ou de Don Siegle, à la narration « néo-polar » héritée des frères Cohen ou de Bryan Singer. Flashbacks, multiples points de vue, le récit démarre tambour battant avec l’arrivée d’un gang encagoulé au beau milieu d’un gros deal de dope. Les protagonistes ne sont pas des plaisantins et la petite chambre d’hôtel où se déroulait la transaction est un champ de bataille. Si le moment d’accalmie qui suit la tuerie permet de faire connaissance avec les personnages, l’action reprend rapidement le dessus pour une course contre la montre effrénée, du crépuscule à l’aube.

Tout en jouant la carte de l’unité de lieu (la ville) et de temps (la nuit), le script de Wayne Kramer accumule les rebondissements à la façon d’un épisode de « 24 heures chrono » de près de deux heures. De son côté, le jeune Oleg multiplie les mauvaises rencontres, tandis que Joey se retrouve coincé entre le marteau, ses patrons, et l’enclume, l’inspecteur Rydell, interprété par l’excellent Chazz Palminteri.

Surprenant, Paul Walker se glisse avec justesse dans la peau du voyou sympathique. Prêt à tout pour sauver sa vie et celle des siens, Oleg compris, il affronte tous les dangers quand il comprend que le flingue tant convoité, passe déjà de mains en mains dans les bas fonds de la cité.

Dealers, macs, pédophiles, flics corrompus et autres petites frappes, l’auteur réalisateur sud-africain ne fait pas dans la dentelle et livre un film coup de poing aux directs ravageurs et aux uppercuts particulièrement efficaces. Dommage qu’à trop vouloir nous en mettre plein la vue, la mise en scène s’égare en crochets tape à l’œil et le scénario en retournements de situation superflus. Pêché d’orgueil ou pression de la production, « La peur au ventre » nous aurait probablement laissé K.O. allégé de quelques « rounds » et exempt de ses ralentis indigestes.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Wayne Kramer
Scénario : Wayne Kramer

Producteurs : Sammy Lee, Michael A. Pierce, Brett Ratner
Coproducteur : Kevan Van Thompson
Producteurs exécutifs : Andreas Grosch, Stewart Hall, Matt Luber, Andrew Pfeffer

Musique originale : Mark Isham
Image : Jim Whitaker
Montage : Arthur Coburn
Distribution des rôles : Anne McCarthy, Jay Scully
Création des décors : Toby Corbett
Direction artistique : Martin Kurel
Décorateur de plateau : Susan Kaufman
Création des costumes : Kristin M. Burke
Maquillage : Nicki Ledermann, Sian Richards
Son : Derek Vanderhorst
Effets spéciaux : Roman Tudzaroff

Production : Media 8 Entertainment, International Production Company, MDP Filmproduktion, True Grit Productions, VIP 1 Medienfonds, VIP 2 Medienfonds
Distribution : Metropolitan Filmexport

Relation presse : François Guerrar

INTERNET

www.metrofilms.com


Bruno Paul
1er mars 2006



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