Des cierges : un drôle d’héritage
Hériter d’un vieil oncle qu’on connaissait à peine, c’est plutôt sympa. Hériter d’un stock impressionnant de cierges, c’est déconcertant. Que peut-on bien faire avec des cierges ?

Manu et Sam ne se laissent pas démonter... Après tout, à part passer son temps à être cool, faire l’amour et fumer de l’herbe, ça va peut-être mettre un peu de piment dans leur couple.

Ils embarquent Jordan, le frère de Sam et partent à la découverte de cette fameuse fabrique de cierges dont les stocks sont impressionnants. Un curé débarque pour chercher sa commande et là... ça fait tilt, ils comprennent qu’il faut aller les vendre dans les lieux spirituels. Le vieux Combi fait l’affaire, en route vers Lourdes avec les cartons de cierges.
L’Eglise : la découverte d’un monde inconnu
Ils vont partout et découvrent des monastères, des couvents, des églises. Ce voyage devient passionnant, ils découvrent quelque chose d’inattendu qui va les changer. Mais chut, il faut le découvrir en lisant ce magnifique album.

Un road trip hilarant
“La Cire Moderne” est le premier scénario de BD de Vincent Cuvellier et sans doute pas le dernier. Ecrivain de livres jeunesse, il a déjà publié une cinquantaine d’ouvrages. L’humour est omniprésent tout au long de cette lecture où on s’attache très vite aux différents personnages. Sous un trait faussement simple, les dessins en noir et blanc de Max de Radiguès collent parfaitement à l’histoire. Le duo Vincent Cuvellier et Max de Radiguès fait des étincelles, le feu d’artifices est magnifique.
Parler de fesses et de religion, le pari était risqué mais Vincent Cuvellier l’a fait.
Les voies de Dieu sont impénétrables ...
Amen, je vous le dit : “La Cire Moderne” est un incontournable en ce début d’année.
La Cire Moderne
Scénario : Vincent Cuvellier
Dessin et couleurs : Max de Radiguès
Éditeur : Casterman
Dépôt légal : 18 janvier 2017
Format : 172 x 240 mm
Pagination : 160 pages noir et blanc
ISBN : 9782203100589
Prix Public : 16,95 €
Illustrations © Max de Radiguès et Éditions Casterman (2017)