Riki est défié par un joueur de B-Daman ayant volé ceux de ses adversaires, et qui menace de tous les détruire si Riki refuse de l’affronter. Un défi que notre jeune héros ne peut refuser. Seulement Basara ne cherche qu’à détruire ses adversaires et il va parvenir à briser le membre et gâchette droite de Dracyan. Comment Riki peut-il continuer son duel de Break Bomber avec une seule gâchette ? La puissance de Dracyan s’en retrouve fortement diminuée. Mais c’est sans compter sur l’aide de Samuru qui n’hésite pas à lui prêter la gâchette droite de son propre B-Daman. Galvanisé par la confiance de son ami, Riki parvient à prendre le dessus sur son adversaire. Toutefois, un danger bien plus grand menace le monde. Un terrible B-Daman ayant une conscience propre est parvenu à briser les sceaux qui l’emprisonnaient grâce à un jeune garçon n’ayant pas conscience de ses actes. Maintenant, les meilleurs joueurs doivent impérativement stopper Smash Dragold. Mais en sont-ils capables, ces jeunes garçons possédant les Dragons pouvant faire face à la puissance dévastatrice de Dragold ?
“B-Daman” est une série dans la lignée des “Beyblade” et autres mangas où de jeunes garçons s’affrontent avec des jouets aux performances stupéfiantes. Et quoi de plus classique et efficace que de petits robots ? Makoto Mizobuchi décide de réaliser une forme de mélange entre les “Beyblade” et les “Tenkai Knights” côté design des robots. Mais si Makoto Mizobuchi semble si à l’aise dans une histoire de jeunes garçons s’affrontant dans des duels, c’est aussi par son expérience avec la franchise Pokemon, en particulier par l’adaptation du film 9 de ces énervantes créatures que je persiste pourtant à chroniquer (oui, je dois avoir un côté masochiste). Le mangaka va garder l’idée de règles assez simples pour les duels, et des combats extrêmement rapides. Si le premier tome attend un peu pour lancer la logique des duels, c’est aussi pour mieux nous présenter Riki. Rien ne le destinait à devenir un roi du B-Daman car notre jeune héros est surtout un aventurier. C’est en réalité relever les défis qu’il prend comme des aventures qui motive le garçon, et ce sera la source de chacune de ses victoires. Il n’a aucune ambition, tout ce qu’il recherche c’est le plaisir de jouer et tant pis s’il perd, ce qui ne sera quasiment jamais le cas.
Qui dit règles simples dit également des combat simplistes qui montrent rapidement leurs limites. Car les possibilités offertes par les B-Daman sont très réduites, les robots n’étant en quelque que sorte que des canons à billes au design amélioré. Les premiers duels sont intéressants car le lecteur ne sait trop comment se comportent les B-Daman, mais après trois-quatre affrontements, il n’y a plus de surprises ou si peu : puissance et rapidité, rien de plus. On en vient aux mêmes problème qu’avec les Beyblades, le seul véritable intérêt se situant finalement sur le design du robot plus que sur le duel en lui-même. D’un autre côté, cette série ne comporte que trois tomes et ne donnera pas le temps de se lasser. Un choix intelligent car c’est un format suffisant pour décliner au maximum les possibilités des B-Daman et aussi offrir quelques designs sympas. Et vu la taille de ces robots, le mangaka n’allait pas non plus pouvoir innover fortement. L’histoire aurait d’ailleurs pu s’arrêter après l’épisode de Dragold, celle de Kamon semble fortement tirée par les cheveux. Mais Makoto Mizobuchi n’est pas à une incohérence près dans sa série, après le mystère de la renaissance de la gâchette droite de Dracyan.
Allez, si “B-Daman Crossfire” se lit facilement, ce n’est pas une série qui restera dans les annales.
B-Daman Crossfire (T1 et 2)
Auteur : Makoto Mizobuchi
Traducteur : Claire Olivier
Éditeur français : Pika
Format : 115 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 18 novembre et 2 décembre 2015
Numéro IBSN : 9782811625719 ; 9782811626655
Prix : 6,95 €
© 2012 Makoto MIZOBUCHI
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