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Fate/Zero (T8)
Gen Urobuchi, Type-Moon, Shinjirô
Ototo

Caster s’est transformé en une créature cauchemardesque. Pour les témoins de la scène, c’est l’enfer qui vient d’ouvrir ses portes répandant ses démons et autres monstres pour anéantir l’humanité. Et malheureusement, avec sa blessure au bras gauche, Saber est diminuée et incapable de prendre l’avantage sur Caster. Et même l’aide de Rider et de Lancer ne semble pas influencer le moins du monde le combat. De son côté, Tohsaka Tokiomi tente de convaincre Gilgamesh d’intervenir dans ce combat. Seulement le héros estime n’avoir aucun intérêt à prendre part dans cet affrontement, estimant Caster indigne de lui. Mais il ne va pourtant pas pouvoir éviter un duel car le Berseker a décidé de le prendre pour cible. Piratant un avion de chasse, le Berseker s’attaque à l’avion futuriste d’Archer. Mais si les servants commencent une course poursuite, leurs maîtres vont rapidement se faire face, car entre les deux hommes persistent une haine viscérale et il semble que leur confrontation ne puisse s’achever que par la mort d’un des deux.



Uryu Ryunosuke est totalement euphorique. Voir les corps éviscérés par Caster lui ouvre des possibilités innombrables, mais surtout, il peut enfin achever son oeuvre avec les entrailles de toutes sortes d’hommes et de femmes, adultes comme enfants. Le monde idéal ! Dont il ne pourra jamais profiter car dans son extase, il s’est laissé repérer par Emiya Kiritsugu qui n’a pas manqué l’occasion d’abattre le maître de Caster. Toutefois, cela ne suffit pas pour faire disparaître le servant. Le temps que l’impact de la mort de son maître renvoie le servant dans le néant, ce dernier pourra détruire une bonne partie de la ville. Il faut donc gagner du temps. Et Rider offre une occasion en or en utilisant son noble fantasme et en entraînant le monstre sur le champ de bataille où se trouve son armée. Mais pour achever Caster, il faudrait que Saber puisse utiliser son noble fantasme, Excalibur. Mais sans son bras gauche, Arturia est gravement diminuée. Emiya va alors tenter le tout pour le tout en révélant à Lancer la cause de son inefficacité. Et le servant qui met son honneur de chevalier avant toute chose ne peut accepter d’être la cause de leur défaite, et pour redonner à Saber l’usage de son bras, il brise la lance avec laquelle il l’avait blessée.

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Depuis quelque temps, j’avoue avoir été assez critique sur le manque d’action et d’avancée dans le scénario de “Fate/Zero”. Et le moins que l’on puisse dire est que Gen Urobuchi s’est rattrapé en un seul tome. Cette fois, pas le temps de souffler une seconde et les règlements de compte entre maîtres vont s’enchaîner. La série originale nous avait décrit Emiya comme un tueur de maîtres et pourtant, on ne pouvait pas vraiment dire qu’il était très efficace jusqu’à présent. Hormis Kayneth Archibald El-Melloi, Emiya rentrait plutôt bredouille. Mais cela ne pouvait durer et il va nous offrir sa première victme avec le petit psychopathe. Il faut bien avouer que le maître de Caster ne nous manquera pas et ce dernier ne méritait pas d’aller plus loin dans la quête du Graal. La mort de ce dernier restera dans le mode gore qui fut sa marque dans les tomes précédents. On pourrait croire que je suis en train de spoiler méchamment ce tome 8 et pourtant, Gen Urobuchi ne laissait aucune ambiguïté sur le destin de son personnage, les premières pages nous montrant explicitement que cette fois, Emiya n’allait pas faire dans la dentelle. Certes, certains lecteurs dont votre serviteur auraient aimé le voir souffrir un peu plus, mais d’un autre côté, il fallait pouvoir stopper Caster le plus rapidement possible.

Et alors que le combat contre Caster semblait être le point central de la première partie du tome, Gen Urobuchi nous introduit à notre plus grande surprise, non seulement un duel entre Archer et Berseker mais de plus un combat aérien. Maître contre maître, servant contre servant. Magie contre magie et au milieu de tout cela, de bonnes vieilles armes à feu. La palette de style de combat sera très large et les morts ne seront pas toujours ceux auxquels on pouvait s’attendre. Cette fois, Gen Urobuchi a enclenché la vitesse supérieure et rien ne semble vouloir stopper sa course. Les temps morts seront particulièrement rares et les dialogues réduits au minimum vital. Mais évidemment, ce qui marquera le lecteur, c’est de pouvoir enfin admirer Excalibur. Shinjiro a choisi un visuel plutôt simple de l’épée mystique, sans exagération sur le pommeau de l’arme. Mais elle est aussi à l’image de Saber qui ne porte pas d’armure trop flamboyante. Les pions commencent à se faire manger et les pièces maîtresses se mettent en place pour la mise en échec de l’adversaire. Le temps de l’observation est passé et il se pourrait bien que les prochains tomes voient le nombre de participants diminuer comme peau de chagrin.

Ce tome 8 de “Fate/Zero” marque le retour aux choses sérieuses et l’élimination des premiers participants à la quête du Graal. Et on ne va certainement pas s’en plaindre.


Fate/Zero (T8)
- d’après l’oeuvre originale de : Type-Moon
- Scénario : Gen Urobuchi
- Dessin : Shinjirô
- Traducteur  : Nicolas Pujol
- Éditeur français : Ototo
- Format : 125 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 170 pages
- Date de parution : 23 juillet 2015
- Numéro IBSN : 9782351809273
- Prix : 7,99 €


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Fate/zero © Shinjiro © Nitroplus / TYPE-MOON Edited by KADOKAWA SHOTEN First published in Japan in by KADOKAWA CORPORATION, Toky
© Edition Ototo - Tous droits réservés



Frédéric Leray
28 août 2015




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