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Resident Evil, Heavenly Island (T1)
Naoki Serizawa et Capcom
Kurokawa

Bienvenue pour une nouvelle saison de Idol Survival ! Nos candidates sont toutes plus belles les unes que les autres : top model, starlette, actrice, que du premier choix. Elles vont devoir se donner à fonds au cours des diverses épreuves préparées par notre équipe. Attention, celle qui finira dernière sera éliminée... Définitivement du jeu. Cette année, c’est l’île paradisiaque de Sonido de Tortuga qui accueille Idol Survival. Des plages de sable fin, une population indigène férue de vaudou, avec son sorcier typique, tout droit sorti d’un film sur des tribus cannibales ou je ne sais trop quoi... A oui, il y a aussi son tueur psychopathe, masqué, armé d’un harpon et d’une ancre au bout d’une chaîne. Nos concurrentes et leurs cameramans attitrés devront l’éviter impérativement sinon, il ne fera pas seulement les tuer, il les transformera en zombie ! Ah, oui, normalement, cette année, il ne devrait pas y avoir de gagnante... vivante !



La rumeur qui avait attiré Claire Redfield sur cette île perdue qu’est Sanaolia s’est malheureusement révélée bien réelle. Un pêcheur local a ramené au péril de sa vie un poisson mutant. Pour Claire, il ne fait aucun doute que l’animal est la victime d’un biovirus, comme celui qui a dévasté Raccoon City. Mais qui a pu répandre dans l’océan un tel produit et surtout dans quel but ? Et bien évidemment, l’homme qui ramena ce poisson est déjà mort et incinéré. Les habitants de cette île semblent bien prévoyants... Sur l’ile voisine, le tournage de Idol Survival est sur le point de commencer. Takeru Tominaga s’est fait engagé comme assistant réalisateur, en gros le larbin du dit réalisateur. Toutefois, pour le jeune japonais, c’est l’occasion de travailler pour une grosse boite américaine et surtout de pouvoir approcher Mayu Yuki, un mannequin photo japonais dont il est secrètement amoureux depuis qu’elle lui a sauvé la mise sur un autre shooting. Seulement, le village du tournage est sous la coupe d’un étrange sorcier et un membre de l’ONC Terrasave les avertit que l’île est certainement touchée par un biovirus. Takeru n’y aurait pas cru une seconde s’il n’avait croisé, peu de temps après, le mannequin Coco version morte vivante...

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Après Resident Evil, Marhawa Desire, les éditions Kurokawa poursuivent la publication des adaptations en manga de la saga culte “Resident Evil”, avec “Resident Evil, Heavenly Island”. C’est l’équipe qui nous avait très agréablement étonné sur Resident Evil, Marhawa Desire qui poursuit sa déclinaison du jeu vidéo. Cette deuxième série en manga est en lien direct avec “Resident Evil Revelation 2” sorti le 25 février dernier sur de nombreuses consoles dont celles de nouvelle génération.

L’après l’école isolée, nous voici sur l’île Tortuga pour assister un Koh-Lanta extrême pour célébrités féminines à la plastique parfaite. A noter que l’île de Tortuga existe réellement, se situant dans l’archipel des Galapagos et n’étant habitée que par des tortues, l’ile de Sanaolia est par contre une pure invention. Donc nous voici à suivre l’équipe rouge sang dans sa partie de massacre qui ne mettra pas longtemps à se déclencher. Le contexte de la télé-réalité est plus un prétexte qu’une critique de ce genre d’émission, le producteur semblant mouillé avec des bioterroristes. Le héros malgré lui de cette aventure est Takeru Tominaga, un apprenti réalisateur qui servira de caméraman lors du tournage. Attention, ce n’est pas une version manga d’un film à la première personne, le personnage de Takeru n’étant pas le narrateur de l’histoire mais bien une malencontreuse victime. Ce dernier sera en première ligne lors de l’apparition des premiers zombies, toutefois, cette fois, le méchant de l’histoire ne reste pas dans l’ombre à observer. Il est au cœur de l’action, à tuer et transmettre le virus, ce qui rend la traque d’autant plus tendue car ce ne sont plus des zombies, plus ou moins lents ou efficaces, mais bien un psychopathe, tueur redoutable et armé jusqu’aux dents.

Comme pour Resident Evil, Marhawa Desire, des personnages emblématiques de la saga feront leur apparition, à commencer par la dorénavant incontournable Claire Redfield qu’il n’est plus besoin de présenter au fan de la saga. Pour les autres, rappelons que Claire fait partie de l’aventure “Resident Evil” depuis le jeu “Resident Evil : Code Veronica”, sorti en 2000, et est incarnée au cinéma par la sublime Ali Larter. Ines Diaco est par contre un personnage inédit, membre de Terrasave et qui vient seconder Claire dans l’aventure. Bon, les premiers résultats ne sont guère convainquants et on peut craindre qu’elle ne finisse pas la série en entier. Cela ne fait pas beaucoup de personnages emblématiques, me direz-vous, mais ce n’est que le premier tome et rien que Claire met déjà une certaine ambiance. Les dessins de Naoki Serikawa sont toujours un régal pour les yeux, même si le personnage de Coco prend des positions étranges au moment de son assassinat. Le méchant est imposant et très impressionnant, remplaçant même la présence très restreinte de zombies dans ce premier tome. Toutefois, le carnage a réellement commencé et on imagine que le mangaka prendra un vrai plaisir à montrer son lot de pin-up en version mort vivant.

“Resident Evil, Heavenly Island” ne fait pas vraiment dans la dentelle côté scénario et reprend plutôt les poncifs du genre, mais avec un dessinateur de la qualité de Naoki Serizawa, on en prend plein les yeux et c’est déjà pas mal.


Resident Evil, Heavenly Island (T1)
- Scénario : Capcom
- Dessin : Naoki Serizawa
- Traducteur  : Xavière Daumarie
- Éditeur français : Kurokawa
- Format : 128 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 160
- Numérotation ISBN : 2-368-52161-5
- Date de Parution : 2 juillet 2015
- Prix public : 7,65 €


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Frédéric Leray
11 juillet 2015




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