Genre : Science-Fiction/ Dystopie
Durée : 1h59
Avec Shailene Woodley (Béatrice Prior / Tris), Theo James(Tobias Eaton / Quatre (Four), Miles Teller (Peter), Ansel Elgort (Caleb Prior), Kate Winslet (Janine Matthews), Jai Courtney (Eric), Zoë Kravitz (Christina), Maggie Q (Tori), Ray Stevenson (Marcus Eaton), Octavia Spencer (Johanna), Mekhi Phifer (Max), Jonny Weston (Edgar), Suki Waterhouse (Marlen)...
Dans un monde post-apocalyptique où la société a été réorganisée autour de 5 factions (Audacieux, Erudits, Altruistes, Sincères et Fraternels), Tris a mis à jour un complot mené par la faction dominante, les Erudits, dirigés par Janine.
Abandonnant une ville à feu et à sang, à la recherche d’alliés, Tris et Four sont désormais traqués par les autorités. Janine décrète la loi martiale pour anéantir les Divergents, tandis que la guerre entre les factions prend de l’ampleur.
Pourquoi les Divergents sont-ils une menace pour la société ? La découverte d’un objet mystérieux, hérité du passé, pourrait bien bouleverser l’équilibre des forces…
Souvenez-vous à la fin du premier volet Tris et Quatre (Four) s’enfuyaient après avoir déjoué le coup d’état des Erudits contre les Altruistes avec la manipulation des Audacieux. Accompagné de trois complices, Tris et Quatre partaient pour un horizon nouveau. Nous les retrouvons, dès le commencement du film dans une des factions que l’on a le moins vu, celle des Fraternelles.
Le second volet nous permet de découvrir toutes les composantes de la société de ce monde post-apocalyptique : les Fraternelles et les Sincères et les sans-factions. Cet univers rappellera au plus vieux d’entre nous le monde souterrain de « Demolition Man ».
Les lacunes que je reprochais au premier film, comme les longueurs, quelques invraisemblances sont toujours d’actualités dans ce second volet. La mise en place de l’action est assez longue. Plusieurs temps mort sont à noter. La force de l’histoire ne permet pas de pallier le manque de rythme. En revanche, ce que j’ai aimé en premier lieu est toujours présent : le casting, l’organisation de la société, l’existence des divergents et les inventions scientifiques, comme les sérums. Tout cela permet de contrebalancer et de garder un équilibre dans le film.
Je trouve néanmoins dommageable que l’histoire « d’amour » entre Tris et Quatre perd en intensité. Elle devient quelque peu un boulet pour l’avancée de l’histoire et tombe dans la niaiserie. Est-ce parce que Divergente n’arrive pas à se désenchaîner de son statut de film adolescent que l’on nous sert une histoire de romance quasi prude ?
Divergente 2 est néanmoins un film intéressant qui laisse une fin ouverte. Le troisième volet risque d’être explosif et dynamique.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Robert Schwentke
Scénario : Brian Duffield et Akiva Goldsman d’après « Insurgent » de Veronica Roth
Direction artistique : Alec Hammond
Décors : Alan Hook
Photographie : Florian Ballhaus
Producteurs : Lucy Fisher, Pouya Shahbazian et Douglas Wick
Production : Red Wagon Entertainment, Summit Entertainment
Distribution : SND Films
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