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Saint Seiya, The Lost Canvas Chronicles (T7)
Masami Kurumada & Shiori Teshirogi
Kurokawa

Regulus est envoyé en Irlande par le Grand Pope pour sa première mission en tant que nouveau Saint d’Or du Lion. Cette mission semble simple sur le papier : il doit protéger une certaine Conor. En arrivant, il découvre cette jeune demoiselle agressée par d’étranges druides. Sans attendre, le Saint d’Athéna intervient et se débarrasse facilement de ces gêneurs. La jeune Conor est en fait une jeune fille de son age, protégée par Failinis, une guerrière au courant de son arrivée mais qui n’approuve pas pour autant son impétuosité. Conor a quitté la sécurité de sa famille d’accueil pour rejoindre son père qu’elle sent en danger. Mais avec la présence de druides sur le chemin, c’est elle qu’elle met en danger. Seulement, la jeune fille n’est pas capable d’être raisonnable, ne sachant ce qu’il est advenu de son père, et il ne lui faut pas grand chose pour convaincre Regulus de l’emmener dans sa demeure familiale sans l’aval de Failinis.



Être le maître d’un jeune impétueux comme Regulus n’est pas chose aisée, Sisyphe du Sagittaire ne le sait que trop bien. Alors quand il apprend que le Grand Pope l’a envoyé en mission pour empêcher la réincarnation du dieu celtique Balor, l’arme ultime, le Saint d’Or est des plus inquiets. Et il y a de quoi car Regulus s’est tout simplement jeté dans la gueule du loup. Conor et lui sont arrivés trop tard, Cruach, le serviteur de Balor et le porteur de son œil maléfique, a déjà tué le père de la jeune fille. L’affronter s’avère bien plus ardu que ne pouvait l’imaginer le jeune Lion car Cruach contrôle les ténèbres de Balor et celles-ci semblent bien plus puissantes que la lumière de ses attaques et même de son armure, qui se noircit de cendres après un contact prolongé avec ces ténèbres. Ce n’est guère mieux pour Régulus qui perd également la vue...

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« Saint Seiya, The Lost Canvas Chronicles » s’intéresse cette fois au Saint d’Or du Lion : Regulus. C’est alors un gamin, qui vient juste d’obtenir son armure. Regulus est le fils du précédent Saint d’Or du Lion, un des rares cas d’hérédité dans la transmission de l’armure. Mais ce qui peut paraître étrange est le fait que son père ait été tué par un Juge d’Hadès. Une indication qui peut laisser dubitatif ou un petit détail de trop dans ce tome. Mais cela ne reste qu’un détail car l’élément important est que Regulus est considéré comme le plus puissant des Saints du Lion par le Grand Pope d’abord mais aussi par le Saint de la Vierge, un autre détail qui cette fois est important et qui justifie par là même le petit bonus de fin de tome. L’autre élément est évidement le lien qui relie de façon irrémédiable les Saints du Lion et du Sagittaire. Si Aiolos et Aiolia étaient frères, Sisyphe et Régulus sont maître et disciple, encore une fois un cas vraiment à part puisque Regulus n’a pu apprendre ses techniques du précédent Saint d’Or du Lion.

Pour ce tome, les deux auteurs nous entraînent en Irlande et nous font découvrir deux dieux celtiques : Lug et Balor. Lug est un dieu majeur de la mythologie celtique, représenté avec une lance. Dieu omnipotent, il est présenté ici comme le dieu du bien, de la lumière, en opposition avec Balor, le dieu des ténèbres. Dans la mythologie celtique, Balor est le roi de Fomoires, des monstres et des démons. Il est souvent représenté comme un cyclope ou un borgne. La légende qui est relatée dans le manga sur la mort de Balor est fidèle à la légende et permet ainsi de découvrir d’une façon plutôt sympathique une base de la mythologie celtique, sans trop entrer dans le détail. Il faut aussi avouer que les armures qui sont présentées sont assez belles. On pourrait même dire que l’armure de la Banshee est plutot sexy. Pour la petite histoire, la Banshee est représentée comme une messagère de la mort dans la mythologie celtique, comparable à la Dame Blanche de nos contrées... dans la limite de la croyance populaire évidemment. L’histoire de Conor a le mérite de montrer que Regulus n’est pas capable, seul, d’affronter un Dieu, pas même Balor et qu’il lui faudra l’assistance de Lug pour terrasser une incarnation divine.

Ce tome dédié à Regulus est de plutôt bonne facture et nous donne une image sympathique de ce Saint d’Or du Lion.


Saint Seiya, The Lost Canvas Chronicles (T7)
- Auteur : Masami Kurumada et Shiori Teshirogi
- Traducteur  : Pierre Giner
- Éditeur français : Kurokawa
- Format : 117 x 178, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages
- Date de parution : 9 octobre 2014
- Numérotation ISBN : 9782351429591
- Prix : 6,80€


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Frédéric Leray
22 février 2015




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