Kazuto n’est pas au bout de ses surprises. Ses anciens compagnons d’armes d’Aincrad ont une étrange photo à lui montrer : Asuna prisonnière au sommet d’un gigantesque arbre. En fait, la jeune femme serait devenue la quête finale d’un nouveau VRMMORPG : Alfheim Online. C’est la vengeance de Sugo pour son infidélité à son amour. Puisqu’il ne peut l’avoir dans le monde réel, il la gardera pour l’éternité dans le monde virtuel, lui le dieu de Alfheim sous les traits du roi Obéron. Mais Asuna se refuse toujours à lui même dans le monde virtuel, étant certaine que Kirito viendra la délivrer. Et Kirito reprend en effet du service. Mais le monde de Alfheim est différent de Aincrad et Kazuto doit apprendre les règles de ce nouveau VRMMORPG, en particulier la capacité de voler, car il incarne un Spriggan, une des races d’Alfheim. Toutefois, ses capacités de bretteur lui demeurent très utiles et il sauve ainsi une joueuse incarnant une Sylphe : Lyfa. Ce qu’il ignore, c’est que celle qui va lui servir de guide dans le monde d’Alfheim n’est autre que sa sœur...
« Fairy Dance - Alfheim Online » est le deuxième arc et la suite direct d’« Aincrad ». Mais cette fois, la surprise du concept de la série n’opère plus et même si cette suite était préparée par le final d’« Aincrad », l’histoire prend son temps pour se mettre en place. Car deux aspects font s’entrechoquer. Dans le premier arc, toute l’aventure se déroulait dans le monde virtuel, nos héros étant prisonniers du jeu. Maintenant, le réel et le virtuel doivent se partager le premier plan, ce qui crée certaines longueurs mais surtout, ce qui détruit le suspens qui faisait tout l’intérêt du premier arc. L’histoire en devient plus classique, notre héros apprenant les nouvelles règles du jeu et devant parvenir au dernier niveau pour sauver sa belle. Le monde de Alfheim est aussi plus petit et moins varié que celui d’Aincrad. La moitié des épisodes se passant dans la réalité, il n’est donc pas possible de développer de la même façon les deux mondes, surtout en moins d’épisodes.
Ce deuxième arc va donc surtout se pencher sur la relation entre Kazuto et sa sœur, un amour fraternel qui s’est transformé en amour pur et dur pour la demoiselle. Pour sauver la morale, les deux personnages n’ont pas de lien du sang mais ont été élevés comme frère et sœur. L’ambiguïté de leur relation s’accentue par leurs avatars dans Alfheim, les deux jeunes se fréquentant sans savoir qui il sont dans la réalité. Mais comme dans cette réalité, Kirito ne pense qu’à retrouver la belle Asuna. Kirito/Kazuko est l’incarnation de la fidélité, aidé par sa fille virtuelle, Yui, qui est parvenue à s’incarner dans ce nouveau monde... qui n’est en fait qu’une déclinaison de Aincrad et en a gardé les bases informatiques, ce qui aura évidemment une conséquence dans sa conclusion. Ce deuxième arc est celui de l’amour éternel mais aussi des amours contrariées car si Sugaha vit un amour à sens unique, Sugo a un amour dévorant pour Asuna, au point d’en perdre la raison et vouloir la garder pour son plaisir personnel. Toutefois, le fameux diction « l’ennemi de mon ennemi est mon allié » ne marchera pas ici, car la raison et la morale seront sauves.
Pour se rattacher au premier arc, Sugo sera aussi à l’origine d’une expérience sur les cerveaux humains, mettant en danger les joueurs de Alfheim, toutefois on est loin du danger de mort du premier arc, et d’ailleurs, le spectateur oublie régulièrement cet aspect qui ne sera réellement rappelé qu’à la fin. Ce sera surtout la folie de Sugo qui prendra le dessus, plus que ses activités. A la différence d’Aincrad, les avatars sont différents des vrais personnages, ce qui permet de personnaliser leur caractère. Le cas d’école sera Obéron, caricature de l’esprit tortueux de Sugo. Le fait que les avatars soient en première ligne baissent aussi l’empathie que l’on peut avoir avec les personnages, ceux-ci pouvant revivre comme dans n’importe quel jeu vidéo. Leurs designs demeurent plutôt intéressants, mais ils reprennent parfois trop l’organisation des guildes de Aincrad. C’est d’ailleurs le problème des MMORPG qui peuvent souvent trop se ressembler par l’architecture de leur organisation.
Le final pourra paraître ambigu, surtout entre Kazuto et Asuna. On se demande même si cet amour éternel peut survivre au monde réel....
Sword Art Online, intégrale arc 2 : Fairy Dance - Alfheim Online
Réalisation : Tomohiko Ito
Scénario : Reki Kawahara
Musique : Yuki Kajiura
Studio d’animation : A-1 Pictures
Producteur : Aniplex, ASCII Media Works, Namco Bandai Games, Genco
Coffret 3 DVD
Épisodes 15 à 25
DVD 9- Zone 2- pal
Format image : 16/9
Audio : Stéréo 2.0
Langue : Japonais, Français
Sous-titres : Français
Navigation : lecture des épisodes en bloc ou au choix
Éditeur : Wakanim
Sortie : 21 mai 2014
Prix public conseillé : 16,95 €
A lire sur la Yozone :
Sword Art Online, intégrale arc 1 : Aincrad
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