Genre : Action/Thriller
Durée : 1h32
Avec Jason Statham (Nick Wild), MIchael Angarano(Cyrus Kinnick), Dominik Garcia-Lorido (Holly), Milo Ventimiglia (Danny DeMarco), Hope Davis (Cassandra), Max Casella (Osgood), Stanley Tucci (Baby), Sofia Vergara (DD), Jason Alexander (Pinky), Anne Heche (Roxy), Chris Browning (Tiel)...
Nick Wild, ex-marine addict au jeu, se reconvertit dans la protection rapprochée de clients lucratifs. Il compte ainsi quitter Las Vegas pour mener une vie meilleure.
Lorsque son ancienne compagne, Holly, est retrouvée battue et laissée pour morte,
Nick accepte de l’aider à se venger. Il va rapidement découvrir que le coupable n’est
autre que Danny DeMarco, membre d’une puissante famille du milieu.
Deux choses à vous avouer avant de débuter ma critique.
En arrivant à la salle de projection, je venais juste d’apprendre que Charlie Hebdo venait de se faire attaquer. Les nouvelles étaient alors peu nombreuses, des blessés étaient annoncés.
Je tremblais de toute mon âme en rentrant dans le Club 13. J’ai hésité quelques minutes avant de rester pour accomplir mon travail de Yozoneuse. Mon esprit était loin d’être serein comme vous vous en doutez.
La seconde, est plus légère et plus futile, mais importante néanmoins sur mon positionnement sur le film. J’adoooooore les films d’arts martiaux et de combats à main nu.
Je peux regarder le plus grand navet du monde si il y a Donnie Yen qui se bat à la fin, le film est, pour moi, sauvé (Flashpoint de Wilson Yip (2007)). Les scènes de combats m’ont toujours enthousiasmée, j’ai l’impression d’être comme Neo dans la Matrice et d’apprendre tous les arts ancestraux de la lutte.
En venant voir Joker de Simon West, je m’étais peu renseignée comme la plupart du temps car j’aime être surprise et éviter les aprioris.
Le film se déroule à Vegas dans le milieu mafieux et bien sûr du jeu. Las Vegas où l’ombre du Rat Pack et de Bugsy Siegel planent toujours. Le mythe de Vegas a mis son costume trois pièces : on y retrouve des filles, des Casinos, de l’alcool, des mafieux, de l’argent et des portes flingues.
Pour rappel, la devise de Vegas est : « Tout ce qui se passe à Vegas reste à Vegas » cela serait bien dommage car Jason Statham vaut le déplacement dans le rôle de Nick Wild. En plus de deux scènes de combats de haute voltige, qui m’ont particulièrement plu, une atmosphère imprégnée des films de gangsters du Tarantino des premières heures est sensiblement présente.
La vengeance, l’honneur, le rêve et la rédemption se mêlent pour livrer une belle tranche de vie dans un Vegas entre modernité et vintage. Les personnages sont tous dessinés dans cet équilibre : le mafieux italien fils à papa : Danny DeMarco, le mafieux « rangé » : Baby, les petites pépés siliconés comme DD.
Jason Statham renoue avec les films plus, osons l’écrire, intimistes.Il n’y a pas d’explosions dans tous les sens. Il peut prendre à contrepied ses fidèles des dernières années.
Nous sommes loin des films musclés et sur vitaminés (Le Transporteur, Expendables...).
Son personnage se rapproche plus de celui de Turkish dans Snatch de Guy Ritchie(2000), l’humour décapant en moins.
Son interprétation de Nick Wild lui permet de rouvrir certaines facettes de jeu. Toujours sur la brèche entre le bon et le mauvais choix, j’ai plusieurs fois stressé pour lui, car en plus de ça le vice de Nick est le jeu ! Pas n’importe lequel le Black Jack ! Plein de mauvaises options en perspective ! Doux rêveur, grand lutteur, homme de principe et doué, ce Nick Wild rentre dans la filmographie de Statham avec les honneurs.
Joker est un film qui ne rentrera peut-être pas dans les annales et l’histoire du cinéma mais il nous fait passer un bon moment. Il mérite d’être vu, c’est un film de gangster avec un looser au gros bras comme on les aime.
FICHE TECHNIQUE
Titre original : Wild Card
Réalisation : Simon West
Scénario : William Goldman, d’après son roman Heat
Direction artistique : Barbara Fiorentini, C.S.A.
Musique : Dario Marianelli
Décors : Greg Berry
Costumes : Lizz Wolf
Photographie : Shelly Johnson
Montage : Padraic McKinley et Thomas J. Nordberg
Consultant Black Jack et Jeu : Roberto "RJ3 Cipriani
Chorégraphie scènes d’actions : Cory Yuen
Production : Steve Chasman
Producteurs délégués : Robert Earl, Cassian Elwes, Nick Meyer, Brian Pitt, Jib Polhemus, Marc Schaberg
Coproducteur : John J. McLaughlin
Producteurs associés : Samantha Brooks, David Shojai
Production : Lionsgate, SJ Heat Productions, Sierra / Affinity, Cinema Seven Productions, Current Entertainment, Quad Films, SJ Pictures et Silver State Production Services
Distribution : La Belle Compagny
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Images © Le Belle Compagny
