D’une manière assez originale, ce troisième et dernier tome, commence par un résumé des deux premiers opus, « Never Sky » et « Ever Dark ». Dans lce second tome, Perry et Aria perdent Cinder, le jeune garçon qui maîtrise l’Éther ; Liv, la sœur de Perry meurt assassinée ; et nos deux jeunes héros se portent au secours d’une des capsules des Sédentaires en train de s’effondrer, Rêverie, où Talon est retenu. Au cours de cette expédition, Aria et Perry parviendront à sauver le garçon et quelques Sédentaires, mais la jeune femme sera blessée par balle.

« Always Blue » démarre avec le réveil de la jeune femme dans la caverne abritant tout la tribu. L’atmosphère y est lourde, non seulement les Littorans supportent mal l’enferment et les tempêtes d’Éther à répétition, mais de plus les Sédentaires, inadaptés à l’extérieur, tombent malades les uns après les autres, traitent les Littorans comme des barbares et éprouvent quelques difficultés à s’occuper d’eux-mêmes, alors ne parlons pas de travail pour la communauté.
De plus, il va falloir que les deux leaders s’éloignent à nouveau pour tenter de récupérer suffisamment de vaisseaux pour la traversée vers le Calme Bleu, zone mythique supposée exempte de tempête. Devant l’évolution catastrophique de cette mission, et après avoir observé l’effet désastreux de la méfiance entre les Sédentaires et les Étrangers, Peter et Aria sont bien décidés à améliorer l’ambiance dans leur petit groupe pour le bien de tous.
La confrontation finale entre Sable et Perry tarde un peu et est mainte fois évitée de façon plus ou moins subtile, elle aura finalement lieu mais d’une façon qui pourrait peut-être en étonner certains.

La différence entre les deux premiers tomes était flagrante tant dans la maturité du script que dans l’écriture. Cette trilogie étant la première tentative de Veronica Rossi, il n’y a rien d’étonnant à observer une modification de l’approche du roman, dans son fond comme dans sa forme. Une telle évolution avait déjà été remarquée, malheureusement plus dans le sens inverse avec la quadrilogie d’ « Eragon » par exemple. « Always Blue » est, quant à lui, un véritable page-turner.

Les rebondissements, nombreux, tiendront les lecteurs en haleine. Un lecteur qui n’aura d’ailleurs de cesse de découvrir comment tout ce petit monde va bien pouvoir réussir à s’en sortir.
Sans grande surprise cependant, cette trilogie tout à fait pertinente, se termine bien, ou presque. Et cette jeune auteure nous réserve probablement d’autres surprises.

Titre : Always Blue (Into The Still Blue, 2014)
Série : Never Sky (Under The Never Sky), tome 3/3
Auteur : Veronica Rossi
Traduction de l’anglais (États-Unis) : Alexandra Maillard
Couverture : Mélanie Delon / Photo © Shutterstock
Éditeur : Nathan
Site Internet : page roman (site éditeur)
Pages : 358
Format (en cm) : 14 x 21 x 2,4
Dépôt légal : septembre 2014
ISBN : 9782092537152
Prix : 16,90 €

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