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Inazuma Eleven Go (T2)
Tenya Yabuno
Kurokawa

Grâce à Victor Blade, le collège Raimon est parvenu à battre l’équipe T du cinquième secteur. Malheureusement, le chef suprême Gyan Cinqueda vient personnellement mettre en œuvre la destruction du club de football renégat. On ne défie pas impunément les nouveaux maîtres de la ville. Déjà, une boule de démolition commence le travail mais l’abnégation de l’équipe et surtout de Arion est sans égale. Toutefois, comment arrêter des engins de chantier avec seulement des chaussures à crampons ? Certes, nos jeunes héros sont plein de bonne volonté mais ils ne font pas le poids. C’est dans ses moments que les miracles arrivent. Et alors que la boule s’apprête à écraser Arion qu’une main stoppe dans son élan l’arme destruction. La main céleste du mythique joueur des Inazuma Eleven : Mark Evans.



Mais il n’est pas seul, l’équipe et les entraineurs de l’époque accompagnent Mark. Ils sont bien décidés à combattre le 5e secteur et ses matchs truqués. Mais c’est mal connaitre Cinqueda que de penser qu’il n’a plus d’atout dans ses manches. Il possède une véritable équipe de football, en fait un groupe comprenant les plus grands espoirs du football : l’équipe S alias le collège du Mont Olympe, menée par sa star Quentin Cinqueda. Ce dernier possède non seulement un tir capable de faire trembler Mark Evans mais surtout, il n’est pas joueur de champ, il est le gardien de l’équipe. Cinqueda donne un mois au collège Raimon pour se préparer à affronter son équipe S. Et ce match scellera la fin du perdant.

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Pas de temps à perdre avec ce nouvel arc de « Inazuma Eleven ». Deux tomes auront donc suffit à mettre fin aux agissements du 5e secteur. Attention, ce n’est pas un spoiler car les shonen pour jeune public sont très moraux et il était inimaginable qu’une organisation comme le 5e secteur puisse vaincre le collège Raimon. Les règles d’élaboration d’un shonen sont très strictes, surtout pour le jeune public. Le bien doit être le vainqueur final. Avec un groupe tyrannique, il n’est pas possible que les héros perdent car cela montrerait que le mal peut vaincre le bien et tout raser sur son passage. Évidemment, je déconseille à tout jeune lecteur de tenter de stopper une boule de démolition avec ses mains et encore moins de se mettre devant un engin de chantier pour l’arrêter. L’acte de bravoure des coéquipiers de Arion est certes beau dans un manga, mais complètement irresponsable dans la vie réelle.

Heureusement, la grande partie du manga est dédiée au match, ce qui est d’ailleurs assez rare pour être noté. De plus, ce match est particulièrement serré, il n’y aura pas une grosse remontée au score mais plutôt un chassé-croisé créant un suspense réellement intéressant. Le but non caché est de faire naitre l’amour du football chez les adversaires de nos héros mais surtout de les pousser à prendre plaisir à jouer. Au-delà de la victoire, le message de ce tome est surtout celui du plaisir dans le jeu. Le sport doit d’abord être pratiqué pour s’amuser et l’esprit de compétition ne doit pas faire oublier cette notion cruciale. Évidemment, les sports professionnels font peu à peu disparaitre le plaisir pour le besoin du résultat, la beauté du geste pour l’intérêt du score. Cet arc d’« Inazuma Eleven » met en avant la joie primaire de l’amusement, du plaisir d’être sur le terrain et donner le meilleur de soi-même.

Tout en restant classique, cet arc s’avère finalement parmi les plus intéressants de la série.


Inazuma Eleven Go (T2)
- Auteur : Tenya Yabuno
- Traducteur  : Olivier Sart
- Éditeur français : Kurokawa
- Format : 115 x 177, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages
- Date de parution : 15 mai 2014
- Numéro IBSN : 9782351429761
- Prix : 6,60 €


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Frédéric Leray
10 août 2014




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