Pourquoi lire « Sprats », pourquoi offrir « Sprats » ?
Parce que « Sprats », écrit il y a quelques années, se déroule en 2014, et que les fêtes de Noël 2013 sont une bonne date avant que ce livre, tout comme la préparation culinaire dont il parle, n’ait passé sa date de péremption.
Parce qu’un auteur qui débute son récit avec un exergue de Thomas de Quincey est forcément quelqu’un d’estimable.
Parce qu’un auteur capable de phrases telles que « Tous les indices se recoupent : je suis un monstre » ne peut pas être fondamentalement mauvais.
Parce que « Sprats » est une histoire à la Franz Kafka, un auteur que l’on a hélas tendance à oublier.
Parce que « Sprats » est un élégant petit livre, mince et violet-noir, à la couverture à la fois esthétique et discrète.
Parce que « Sprats » trouve son fondement dans l’art culinaire, et qu’en le lisant en période de fin d’année on fera – peut-être – attention à ce que l’on mange au réveillon.
Parce que « Sprats » est décalé, affreux, humoristique, pessimiste, désabusé, original.
Parce que « Sprats », terriblement ancré dans le réel, est aussi une histoire de monstre et le journal d’un monstre. Parce que « Sprats » est plein de tentacules et que les lecteurs de littérature de genre ne sauraient passer à côté d’une chose pareille.
Et tout ça pour la somme dérisoire de 6,20 euros.
Titre : Sprats
Auteur : David Bessis
Couverture : non créditée
Éditeur : Allia
Site Internet : page roman (site éditeur)
Pages : 105
Format (en cm) : 10,2 x 17
Dépôt légal : mai 2005
ISBN : 978-2-844851826
Prix : 6,20 €
Noël à moins de dix euros sur la Yozone :
Robert Darvel : « La Mort aux tentacules de poussière »
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