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Dragon Ball Perfect Edition (T16)
Akira Toriyama
Glénat

Son Goku a prouvé à tous l’importance de la ponctualité. Son retard ayant causé la mort de : Yamcha, Chaozu, Ten Shin Han et Piccolo. L’ennemi est plus redoutable que jamais, heureusement le Kaioken est là, ce multiplicateur de puissance permet de doubler, tripler voire quadrupler la puissance d’une personne, avec de possibles graves conséquences sur son corps.

C’est Nappa, si impitoyable face à la petite équipe terrienne, qui va faire le premier les frais de cette technique. Rapidement défait, la joie et l’espoir renaissent. Mais c’est compter sans Vegeta, le prince des Saiyans.



« Dragon Ball », c’est un peu comme un devoir de philosophie dont le sujet serait de déterminer l’importance de l’inné et de l’acquis dans l’évolution d’une personne. Pour cela, nous avons deux philosophes que nous pouvons étudier : Emmanuel Kant et Akira Toriyama.
Pour aujourd’hui, nous nous attarderons sur la vision de ce dernier.

Toriyama, sur ce sujet, est, comme beaucoup de mangaka, partial. La vertu de l’entrainement n’est plus à démontrer. Le combat entre Son Goku et Vegeta est le plus significatif sur ce sujet car il oppose deux combattants dont la caste a été déterminée dès la naissance en fonction de leur puissance respective à ce moment-là.

On peut donc déja déduire que les Saiyans étaient une société pour qui l’inné prévalait sur l’acquis. Vegeta et Nappa, en dignes héritiers de cette culture, défendent les mêmes valeurs dans leurs discours.
On peut par exemple cité nappa :
« Je suis un guerrier d’élite de noble lignée !! Je ne supporterais pas de me faire ridiculiser par un guerrier inférieur comme toi !! » (Tome 16 page 18)

Mais l’essentiel de l’opposition entre les deux philosophies, celles de Goku et celle de Vegeta, est donnée page 48 de ce tome :

Vegeta : « Hé hé hé... Réjouis-toi ! L’élite des élites va te faire l’honneur de s’amuser avec toi, un guerrier inférieur... Dès sa naissance chaque Saiyan est testé pour connaitre ses aptitudes au combat. A ce moment-là, les larves au faible potentiel, comme toi, sont envoyées sur des planètes pas très hostiles... En gros tu es un raté... »

Goku : « C’est grâce à ça que j’ai pu venir sur terre. Je suis bien content. En plus... il arrive que même un raté surpasse l’élite, à force d’efforts. »

Vegeta : « Hé Hé Hé... très drôle ta blague... Mais je vais te montrer le mur qu’aucun effort ne pourra jamais franchir. »

C’est dans cette dernière phrase que repose toute la pensée de Toriyama ou du shônen en général. Au moment où il prononce cette phrase, on sait déjà que Vegeta est condamné à la défaite. Un peu comme le type qui dit « je reviens » dans un film d’horreur.

Car, dans la vision du shônen, le goût de l’effort est placé devant toutes les autres qualités. Pensez à Ippo ou à Naruto. Tous sont, d’une certaine manière, des génies de l’effort, prêt à sacrifier leur santé, leur vie sociale ou leur travail pour s’entraîner. Et ces efforts payent toujours.

Ce 16ème tome est celui de la fin de l’arc des Saiyans et du début de l’arc Super-Saiyan / Freezer.


Dragon Ball, Perfect Edition (T16) 

 

- Auteur : Akira Toriyama 

- Traduction : Fédoua Thalal 
 

- Editeur Français : Glénat
- Format :145 x 210 mm 

- Pagination : 232 pages en Noir et blanc et couleurs 

- Date de parution : 21 septembre 2011 
 

- ISBN : 978-2723482677
- Prix public : 10,55 € 
 



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Gianni Zablot
19 octobre 2013




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