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Welcome to Dongmakgol
Film sud coréen de Kwang-Hyun Park (2005)
4 aout 2005 (Corée du Sud)

****



Genre  : Comédie guerre
Durée  : 2h13

Avec Jeong Jae-yeong, Shin Ha-kyun, Kang Hye-jeong, Lim Ha-ryong, Seo Jae-kyeong, Ryu Deok-Hwan, Steve Taschler, ...

En 1950, durant la guerre de Corée, un pilote de l’US Navy s’écrase dans les montagnes coréennes. Il est secouru et soigné par les habitants d’un village reculé de la civilisation, appelé Dongmakgol. Pendant ce temps, des troupes sud-coréennes et nord-coréennes s’affrontent non loin de là. C’est ainsi qu’un groupe de 3 soldats nord-coréens et un autre de deux soldats sud-coréens se rencontrent dans ce village. Après un premier contact plutôt explosif, ils vont commencer à cohabiter et participer aux récoltes de ce village où les habitants ne semblent pas concernés par le conflit qui fait rage autour d’eux.

Aaaaah ! Voilà un bon film rafraichissant !
Humour gentillet, qualité d’écriture, de mise en scène et jeu d’acteur de bonne facture. Que demandez de plus ?
Très largement influencé par le travail de Miyazaki père et mis en musique par Hisaishi, dont on reconnait le style instantanément, ce film est une ode humaniste et poétique sur fond de conflit idéologique.
Quelque part, il m’a fait penser à Joyeux Noël (vous savez le film sur cette trêve footbalistique pendant la WW2 à Noël) mais en bien mieux. Alors certes, c’est un peu gnangnan parce que c’est plein de bons sentiments mais les personnages sont loin d’être aussi stéréotypés qu’on pourrait le croire. Bien que l’on ne s’attarde pas sur les personnalités de tous les militaires, ces derniers sont touchants par leur fragilité cachée et leur tentative de ne pas se laisser prendre au jeu de l’humanisation, c’est à dire rester des machines de guerre efficaces et ne pas se souvenir qu’on est un être doué de sensibilité.

Je sais bien que dis comme ça, cela vous semble sûrement très confus, mais ce film abonde de sujets divers et variés et tous sont centrés autour de l’humain, les bons côtés comme les mauvais. On tombe presque dans un manichéisme primaire mais un petit quelque chose nous en sauve, un je-ne-sais-quoi qui apporte une fraîcheur incroyable. La relation entre les personnages peut être ? Son évolution est prévisible, j’en conviens, mais cela se passe tout naturellement. Ou alors c’est le lieu, ce village qui dégage une paix et une harmonie utopique.

J’ai vraiment adoré l’idée du village perdu, dans les montagnes, donc dans l’espace mais aussi dans le temps. La vie dans ce village est totalement anachronique, on dirait qu’ils ont un siècle de retard. Mais c’est surtout le personnage de « la folle » qui est géniale. Rien que pour sa prestation et son minois je vous le conseille. Elle respire la candeur et transpire l’innocence.
D’un point de vue strictement technique, j’ai été très surpris de la qualité des différents effets spéciaux et tout particulièrement la séquence de fin. Je ne m’attendais vraiment pas à une telle qualité.

En fait il y a tellement de choses à raconter sur ce film que je sais même plus par quoi commencer.
Trouvez le, regardez le et faites vous votre idée, mais en toute honnêteté ça devrait vous plaire.

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur  : Park Kwang-hyun
Scénario  : Joong Kim & Kwang-Hyun Park d’après la pièce de Jin Jang
Producteurs  : Sang-ho Choi, Jin Jang, Sang-yong Ji, Eun-ha Lee, Euna Lee
Producteurs exécutifs : Jin Jang, Tae-sung Jeong, Woo-Taek Kim, Sang-jun Ma
Musique originale  : Joe Hisaishi
Image  : Sang-ho Choi
Montage  : Steve M. Choe
Production  : Film It Suda


©Film It Suda



OSJ \(^__^)/
22 septembre 2013



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