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Malpertuis IV
Thomas Bauduret (anthologiste)
Malpertuis, Brouillards, n°25, fantastique, 220 pages, mai 2013, 16€

Depuis quelques années, Christophe Thil et Thomas Bauduret, œuvrant de concert au sein des éditions Malpertuis, publient à la fois des classiques (« Le Roi de jaune vêtu » de Robert Chambers), des pastiches et des reviviscences (les « Harry Dickson » ressuscités par Brice Tarvel) et bien d’autres mets exquis pour les friands de fantastique.



Mais ils sont également responsables d’anthologies francophones et des épouvantes subséquentes, et parfois fatales, infligées à leurs lecteurs. C’est ainsi qu’après les anthologies « Malpertuis I », « Malpertuis II » et Malpertuis III » un nouveau volume, en toute logique baptisé « Malpertuis IV », vient compléter ce qui commence à ressembler à une encyclopédie contemporaine, obstinée, récurrente, de la malédiction et du cauchemar.

Chefs d’orchestre d’une nouvelle symphonie littéraire de la terreur, prosélytes du frisson glacial et du cri étranglé, mais aussi chantres de l’effroi merveilleux et de l’émoi féerique, Christophe Thil et Thomas Bauduret, auraient, selon les premières rumeurs, une fois encore réussi leur coup. C’est tout du moins ce qu’auraient murmuré leurs premiers lecteurs, vacillants et blêmes, à la sortie des Imaginales ou des Sixièmes Rencontres de l’Imaginaire du mois dernier. En oscillant, nous a-t-il été rapporté, entre le ravissement et l’apoplexie, en hésitant entre le rire sépulcral et l’ultime soupir.

Certains de ces récits sont paraît-il si épouvantables que l’ouvrage n’a pas été mis en vente dans les librairies, de peur que des lecteurs non-avertis ne succombent. D’autres nouvelles seraient moins brutales mais généreraient des cauchemars persistants, des troubles de l’humeur, des décompensations psychiatriques. D’autres textes de ce volume auraient des effets à long terme que seuls les éditeurs, les ayant testés il y a plus d’un an sur des lecteurs trop confiants ou des âmes trop sensibles pourraient, s’ils le souhaitaient, détailler. Mais ils ne le souhaitent manifestement pas, et, même si, dans les murmures chuchotés par les ombres, des oreilles attentives peuvent distinguer des mots tels que « métamorphoses hideuses » ou « épaves humaines caquetantes », nul ne peut prétendre en avoir à ce jour la confirmation. Certains, en tout cas, affirment que la discrétion avec laquelle est sorti cet ouvrage est la preuve de son caractère délétère, effrayant, maudit.

Mais ce ne sont là que rumeurs. Ceux qui souhaitent en savoir plus pourront, à leurs risques et périls, en apprendre plus au sujet de ce volume en cliquant sur le lien ci-dessous.

- Le site des éditions Malpertuis

Les éditions Malpertuis sur la yozone :

- Une brève consacrée à l’anthologie « Malpertuis III »
- Une brève consacrée à l’anthologie « Muséums »
- La chronique des « Dossiers secrets de Harry Dickson I » de Brice Tarvel
- La chronique du « Chérisseur de têtes » de Jerôme Sorre et Stéphane Mouret


Titre : Malpertuis IV
Anthologiste : Thomas Bauduret
Couverture : Nemo Sandman, d’après une photographie de Thomas Bauduret
Éditeur : Malpertuis
Collection : Brouillards
Numéro : 25
Pages : 220
Format (en cm) : 15,6 x 23,4
Dépôt légal : mai 2013
ISBN : 978-2-917035-29-0
Prix : 16 €



Hilaire Alrune
10 juillet 2013


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