Le destin de Cecily est d’être sacrifiée comme fourreau de l’épée sacrée. La famille Cambell a accepté de pallier l’absence d’épée enchantée en concluant un pacte démoniaque, sous l’influence d’un des Housman, un homme considéré comme un héros mais qui fut à l’origine d’expériences inhumaines. Le père de Cecily voulut devenir, comme son propre père, un fourreau, mais il échoua et mourut dans la grotte de Valbanyl. Maintenant, l’avenir de Cecily est entre les mains de Luke car si il échoue à forger une épée sacrée, elle devra devenir un fourreau. Cela ne fait que confirmer à Luke la nécessité de descendre dans le gouffre où est enchaîné Valbanyl, mais accompagné d’un expert venu leur prêter main forte. Pendant ce temps, Aria est kidnappée par d’étranges hommes drapés de noir...
Le moins que l’on puisse dire est que Kotaro Yamada prend son temps pour nous conter l’histoire de Cecily et Luke. Et ce tome 7 du « Sacred Blacksmith » n’échappe pas à la règle. Toutefois, les premiers chapitres vont nous révéler le terrible secret que doit assumer la famille Cambell et surtout Cecily. Le rôle de la jeune fille est alors éclairé d’une tout autre manière. Elle n’est plus seulement la jeune femme cherchant à devenir un chevalier pouvant défier n’importe lequel de ses pairs, elle est surtout l’ultime chance de vaincre Valbanyl en cas de réveil du monstre. Le rôle de la jeune femme devient tragique mais avec toujours ce côté optimiste inhérent à Cecily, ce qui rend se personnage autant sympathique qu’exaspérant. Mais c’est aussi le propre des héros de shonen, cette forme de naïveté qui vous énerve mais qui fait aussi toute leur force. Elle va d’ailleurs le mettre en pratique en partant sauver Aria sans se soucier qui elle va devoir affronter.
Luke devient lui aussi un personnage de plus en plus dramatique. Quasiment aveugle, se sachant à l’article de la mort, il ne vit plus que pour réaliser son épée sacrée et sauver Cecily. Il incarne aussi l’amour impossible ou plutôt considéré comme impossible par le premier concerné. Lui aussi a le don de taper sur les nerfs par son côté beau ténébreux qui refuse d’exprimer ses sentiments. Ce sera Ewin, l’historien, qui le poussera dans ses derniers retranchements au cœur du volcan.
Ce tome 7 s’achève sur la présentation d’une nouvelle troupe de l’union impériale, composée de bretteurs hors normes et d’épées enchantées, dont certaines têtes connues. On sent que leur rôle peut devenir crucial mais surtout, on voit mal comment notre jeune Cecily va pouvoir se sortir de ce pétrin. Surtout qu’Aria ne peut plus se transformer en épée, étant arrivée au bout de son existence.
Ce tome 7 du « Sacred Blacksmith » est donc sous le signe du tragique et du sacrifice et nous laisse vraiment sur l’expectative pour la suite du scénario. Mais vu le rythme très lent que s’impose Kotaro Yamada, le prochain tome ne sera pas le dernier.
The Sacred Blacksmith (T7)
Auteur : Kotaro Yamada
D’après l’œuvre de : Isao Miura
Traducteur : Jean-Benoit Silvestre
Éditeur français : Doki-Doki
Format : 115 x 175, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages par tome
Date de parution : 10 mai 2013
Numéro ISBN : 978-2-81892-224-8
Prix : 7,50 €
A lire sur la Yozone :
The Sacred Blacksmith (T1)
The Sacred Blacksmith (T2)
The Sacred Blacksmith (T3)
The Sacred Blacksmith (T4)
The Sacred Blacksmith (T5)
The Sacred Blacksmith (T6)
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