Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Wiggins et la nuit de l’éclipse
Béatrice Nicodème
Gulf Steam, Courants Noirs, roman (France), policier, 258 pages, février 2012, 13,90€

Trois ans après la mort de Sherlock Holmes en Suisse, le directeur d’un collège anglais fait appel aux services de Wiggins.
Un de ses pensionnaires, fils d’un juge intransigeant, est menacé. Le jeune homme devra donc s’assurer de sa sécurité.
Mais si un collège de la campagne anglaise n’a rien à voir avec les bas-fonds de Londres, Wiggins ne tarde pas à y découvrir petits secrets et luttes de pouvoir, derrière la façade proprette des uniformes et des codes d’honneur aristocratiques...



Le jeune Lowell Summerfield a été menacé mais, à la grande surprise de tous, c’est son camarade de chambre qui est enlevé ! Une simple erreur, ou un indice déterminant ?
Les pistes s’emmêlent pour Wiggins, qui enrage d’avoir manqué de peu empêcher le crime. Il faut dire que les mystères sont nombreux au Midhurst College : entre un jeune Indien qui fréquente de nuit la bibliothèque et un fils de banquier somnambule, beaucoup ont leurs petits secrets.

Wiggins va devoir faire la lumière sur chaque chose pour démêler l’écheveau. Qu’en est-il notamment de ce professeur de français qui prétend que la victime a peut-être fugué, avant de se mettre à enquêter de son côté ?

Appliquant au mieux les leçons de son mentor disparu (à quelques entorses près : faire confiance à son intuition, ses sentiments et aux jolies jeunes filles), Wiggins mène son enquête, certain d’une chose : le coupable, ou son complice, est dans le collège.

Nouvel opus des aventures de Wiggins précédemment publiées chez Syros, « Wiggins et la nuit de l’éclipse » trouve parfaitement sa place en Courants noirs, où l’auteure sévit depuis quelques temps.
Toujours très bien documenté sur le fond historique, ce roman fait la part belle à l’histoire coloniale de l’Empire Britannique, rappelant par là « Le Signe des Quatre ».
Enfin, les amateurs de l’œuvre de Conan Doyle pourront apprécier la concomitance des faits avec la résurrection du grand détective, et savourer à juste titre le dernier tiers du roman.

Wiggins, successeur de Sherlock Holmes ?
Béatrice Nicodème s’y emploie avec brio, et ses mystères comme leur résolution n’ont rien à envier à ceux de Conan Doyle : la vérité est parfois très simple, les mobiles toujours les mêmes. Il suffit juste de savoir interpréter correctement les indices !

Chapeau (ou plutôt deerstalker) à Aurélien Police, qui signe, encore une fois, une magnifique couverture.


Titre : Wiggins et la nuit de l’éclipse
Auteur : Béatrice Nicodème
Couverture : Aurélien Police
Éditeur : Gulf Stream
Collection : Courants Noirs
Site Internet : page roman (site éditeur)
Pages : 258
Format (en cm) : 14,2 x 22 x 2,8
Dépôt légal : février 2012
ISBN : 9782354881559
Prix : 13,90 €


Notons 2 vilaines coquilles : des pomme de terre (p.44) et tordre le coup (p.155) qui n’auront pas échappé aux détectives en herbe !


Nicolas Soffray
13 mai 2013


JPEG - 20.9 ko



Chargement...
WebAnalytics