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Lignée (La) (T3) Maxime 1974
Berlion et Wozniak
Grand Angle

1974, Maxime passe plus de temps à se saouler avec ses amis qu’à s’occuper de sa famille. Mais cette fois, sa femme lui a laissé une dernière chance qu’il n’a pas prise. Alors quand il rentre chez lui le soir, l’appartement est vide, Alexandra et ses deux enfants sont partis, lassés de ce père éternellement absent, sans travail et surtout sans volonté d’en trouver. Comme cadeau d’adieu, Alex lui a remis sur son lit le carnet familial racontant cette malédiction qui est sensée toucher tous les aînés. Mais Maxime n’a en fait jamais connu ce père rentré dans les ordres et mort bêtement à Brest. Maxime a surtout connu la violence de son beau-père qui lui a toujours bien montré qu’il n’était pas son fils ni vraiment un membre de sa famille. Encore une fois, Maxime se retrouve seul...



Ou plutôt libre de faire ce que bon lui semble avec ses amis comme partir à New York découvrir un groupe underground qui sort de l’ordinaire : les Ramones. Mais pour partir aux Etats-Unis, il faut de l’argent. Qu’à cela ne tienne, la tante de Claude est bourrée de fric et comme Claude sait où et comment trouver la cagnotte de la vieille, le financement de leur voyage et de leur séjour semble bien sans trop de problème. Mais New York n’est pas une ville comme les autres, et nos trois français en vadrouille découvrent la vie dans la ville qui ne dort jamais. Bon, leur première nuit sera dans un parc, mais avec leur tchatche, ils n’ont pas trop de difficulté pour se lier d’amitié avec les fameux Ramones. Dans leur oisiveté, Maxime en profite pour un petit tour culturel au Metropolitan Museum et au détour d’une vitrine, il reconnait la fameuse statuette qui engendra la malédiction des Brossard.

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Nouvelle génération pour ce troisième tome de « La lignée » et nouveau duo d’auteurs pour la mettre en images. Cette fois, Olivier Berlion nous emmène dans les années 70, celles de tous les excès et de l’explosion de nouveau groupe rock aux Etats-Unis. Et c’est en fait un groupe emblématique qui continue encore aujourd’hui d’être une référence du punk rock qui jouera le rôle de fil rouge : Les Ramones. Nous sommes au tout début de ce groupe quand Maxime arrive à New York. Olivier Berlion nous propose une vraie virée dans ce New York que ma génération a surtout découvert à travers des séries comme « Starsky et Hutch », un monde où la drogue coule à flot mais où la vie peut très vite tourner court quand on fréquente les dealeurs.

Seulement, il ne fallait surtout pas perdre le fil rouge de la série et pour la première fois, l’aîné des Brossard va tenter de rompre la malédiction en s’attaquant à sa source : la fameuse statuette. C’est là que l’histoire de Berlion souffre un peu de crédibilité. Tout d’abord, le vol de la statuette au sein du musée parait un peu tiré par les cheveux. La virée en Colombie est tout aussi rocambolesque, comme ce personnage qui pose bien des questions après avoir révélé son identité. Certes, Berlion a eu le mérite de recentrer l’histoire sur la malédiction et sur son éradication mais cela parait bien trop rapide, avec un peu trop de coïncidences pour être vraiment crédible.

Olivier Wozniak propose un graphisme façon « old school », voire un peu « kitch », qui colle très bien avec les années 70. Certes, son dessin manque parfois de détails et on peut regretter que les Ramones ne soient pas un peu plus mis en avant. Mais ce dessin a aussi le pouvoir de nous faire faire ce voyage dans le temps nécessaire pour que le lecteur s’immerge totalement dans ces années de toutes les folies.

« Maxime 1974 » rompt donc avec le scénario des premiers tomes où la malédiction était une excuse pour faire mourir rapidement le personnage principal. Toutefois, cela met aussi une certaine pression sur le dernier tome de ce premier cycle, où nous retrouverons les deux enfants de Maxime : Diane et David. A suivre donc le 24 avril.


(T3) Maxime 1974
- Série : La Lignée
- Scénario : Olivier Berlion
- Dessin : Olivier Wozniak
- Couleurs : Scarlett Smulkowski
- Éditeur : Grand Angle
- Dépôt légal : 6 février 2013
- Pagination : 48 pages couleurs
- ISBN : 978-2-81892-133-3
- Prix public : 13,90 €


A lire sur la Yozone :
La Lignée (T1) Antonin 1937
La Lignée (T2) Marius 1954


LA LIGNÉE © Grand Angle pour Bamboo Édition 2012 - Olivier BERLION, Jérôme FELIX, Laurent GALANDON, Damien MARIE , Xavier DELAPORTE



Frédéric Leray
20 mars 2013




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