Bindi a perdu la foi en mère Gracia. Et sa confrontation avec la femme vêtue de noir sera l’ultime événement qui fera passer la jeune fille dans une opposition directe avec la supérieure de l’école. Pour elle, il n’y a aucun doute, cette jeune femme était Nanan, son amie, morte il y a quelques mois. Pour Ricky, la chasse aux zombies risque de devenir une habitude, mais sa technique de combat est loin d’être aussi efficace qu’il ne pouvait le penser car quand un zombie vous fonce dessus, la logique perd pied et on en oublie d’utiliser l’arme en sa possession. Et une nouvelle fois, Ricky se fait mordre sans le moindre impact sur lui. Mais quel est donc ce virus si peu efficace qu’il ne contamine pas tous ceux qu’il touche ?
Deuxième tome de « Resident Evil, Marhawa Desire » et l’action s’accélère peu à peu. La première partie de ce tome sera du « survival horror » pur et dur, avec le groupe d’humains partant casser du zombie. Ceux-ci sont d’un genre nouveau : rapide, rusé, mais surtout ne contaminant pas systématiquement ceux qui sont mordus. On pouvait croire à la fin du premier tome que Ricky pouvait posséder des capacités hors normes, lui permettant de résister au virus. Le deuxième volume confirme plutôt l’option d’un virus moins puissant, Kapoor échappant lui aussi à la contamination. Si les planches sanglantes sont foison, il faut avouer que Naoki Serizawa maîtrise avec intelligence le design de ses zombies, ne tentant pas de montrer une décomposition trop avantagée, pas facile à rendre dans un manga au dessin réaliste.
La seconde moitié du tome prend un sérieux coup d’accélérateur, après un petit tour au Japon afin de rejoindre Chris Redfield et son équipe. Cela permet de mettre un visage et surtout un passé sur le personnage de Nanan, l’élément dramatique par excellence, mais cet intermède ne servira qu’à permettre la continuité de l’histoire quand Chris fera irruption, d’ailleurs, cela commence à s’avérer urgente vu que la fameuse Nanan va faire des siennes. Toutefois, en racontant sa mort, Gracia finit de se donner l’image d’un tyran qui finalement pense plus à la réputation de son école qu’à ses élèves. Le réalisme est poussé au même niveau que dans les jeux vidéos, afin de ne pas rendre trop prévisible le scénario. Et le cliffhanger de ce deuxième tome a de quoi rendre le lecteur dans une totale frénésie : celle d’avoir en main le tome 3 tout de suite pour connaitre la suite.
Ce « Resident Evil, Marhawa Desire » tient toutes ses promesses après un bon premier tome et un tout aussi bon deuxième.
Resident Evil, Marhawa Desire (T2)
Scénario : Capcom
Dessin : Naoki Serizawa
Traducteur : Xavière Daumarie
Éditeur français : Kurokawa
Format : 128 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 176
Numérotation ISBN : 2-351-42845-5
Date de Parution : 13 décembre 2012
Prix public : 7,65 €
A lire sur la Yozone :
Resident Evil, Marhawa Desire (T1)
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