Blue est devenu la terreur des trafiquants de drogue mais il s’est mis aussi à dos l’agent spécial des narcotiques, Claire. Tuer des dealeurs passe encore mais détruire tout sur son passage est un peu trop extrême pour la demoiselle qui ne fait pas non plus dans la dentelle. Toutefois, même les meilleures menottes du monde ne peuvent stopper Blue. Sa nouvelle alliée a retrouvé la trace d’un des héritiers au coeur de l’église de la nouvelle religion Neo Prook. Claire découvre ainsi que la diffusion de la drogue dans les rues correspond parfaitement au développement de cette religion. Alors autant attaquer le mal en son coeur. Mais les dirigeants de la Neo prook vont prendre les devants. Et leurs méthodes sont méprisables, ses derniers n’hésitant pas à utiliser des enfants pour vaincre Blue.
Tetsuo Hara continue sa version cyberpunk d’« Hokuto no Ken » avec son héros, Blue. Ce dernier devient de plus en plus proche d’un Terminator, avec un arrière gout de « Prototype », le jeu d’Activision. Les capacités de Blue en font un cyberhumain hors normes, ces capacités remplaçant les techniques du Hokuto. Mais contrairement à un Ken dont le destin est d’être un combattant solitaire, bien qu’entouré d’amis, Blue va s’entourer de compagnons qui l’aideront dans son combat. Depuis le tome 1, il est suivi par un ancien ami, le jeune Allen. Mais avec ce deuxième tome, il s’associe avec une policière, Claire, aux formes plus que désirables... Oui, cela rappellera à certains les aventures du pirate de l’espace Cobra. D’ailleurs, les aventures de Blue deviennent de plus en plus sexy avec l’arrivée de la Gorgone d’argent.
Mais avant cela, Tetsuo Hara va nous la jouer un peu à la Buronson en s’attaquant à la religion. Mais Hara ne fait pas vraiment dans la finesse et il utilise la théorie de son ami mangaka en expliquant une grande partie des maux de Tinos comme issus d’une perversion de l’Eglise. Il va utiliser des symboles forts, comme ce vrai faux religieux se protégeant derrière un bouclier humain composé d’enfants. D’ailleurs, Tetsuo Hara va remettre le couvert en mettant une nouvelle fois la vie d’enfants en jeu à l’intérieur de l’église. Oui, Hara a une petite dent contre les religions en général. D’ailleurs, un des quatre héritiers, les grands méchants de cette histoire, sera le grand représentant du culte de la Neo Prook.
Tetsuo Hara s’inspire fortement de son travail sur « Hokuto no Ken » dans le design de son héros, en particulier quand il augmente sa force ou ses pouvoirs, certains dessins pouvant aussi bien représenter Blue que Kenshiro. Pour le fun, vous pouvez tenter de retrouver les acteurs ou personnages du show-business qui ont inspiré certains seconds rôles de « Cyber Blue ». Se mêle à cette histoire par exemple un Mike Tyson ou un Prince bodybuildé.
Allez, « Cyber Blue » n’est certes pas au même niveau qu’« Hokuto no Ken » mais permet de passer un bon moment pour les amateurs de testostérone surboostée.
Cyber Blue (T2)
Auteur : Tetsuo Hara
Traducteur : Thomas Guillemin
Éditeur français : Kaze Manga
Format : 112 x 170, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 280 pages
Date de parution : 19 septembre 2012
Numéro IBSN : 978-2-82030-482-7
Prix : 7,69 €
A lire sur la Yozone :
Cyber Blue (T1)
CYBER BLLUE © 1988 by TETSUO HARA/NSP. Approved Number ZDW-01F, All Right
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