LE SUJET
Au début du 20ème siècle, une maison de redressement située sur l’île de Bastoy accueille de jeunes délinquants. Tenus par un directeur impitoyable et un surveillant pervers, les pensionnaires subissent mauvais traitements, sadisme et abus sexuels. Mais un nouveau venu fraîchement débarqué n’a qu’une idée en tête : s’évader ! Une violente révolte finira par éclater.
CE QUE L’ON EN A PENSE
Si la révolte des enfants de Bastoy n’est en rien un film de science fiction, fantastique ou d’horreur, mais un drame inspiré d’un fait réel, le film de Marius Holst n’en explore pas moins des thématiques chères au cinéma de genre, comme l’enfermement, l’autorité sadique, les mauvais traitements, les abus de pouvoir, car bien évidement les pensionnaires et le personnel de Bastoy vivent en quasi autarcie sur leur île.
Mais revenons à cet excellent film plutôt que tenter de justifier sa présence sur nos pages électroniques.
Marius Holst n’ayant pas fait les choses à moitié, il a fait appel à des jeunes non comédiens à problèmes pour incarner les pensionnaires de Bastoy et renforcer le réalisme de son long-métrage. En effet, exception faite de Stellan Skarsgård (le directeur), Kristoffer Joner (le surveillant), les membres du personnel de l’établissement et les deux jeunes héros du film à savoir Benjamin Helstad dans le rôle de C19 et Trond Nilssen dans celui de C1.
Car en arrivant à Bastoy, les pensionnaires perdent leurs patronymes et se voient affublés d’un numéro de matricule. Ils sont également débarrassés de tous objets personnels pour ne plus être que des individus anonymes exempts de tous repères affectifs et familiaux. Une maison de redressement dont les pratiques sont celles d’un centre de rééducation pour ne pas dire de reconditionnement. Surtout que leur retour à la maison est conditionné par le bon vouloir de leurs geôliers. Certains, d’ailleurs, n’ont jamais eu droit à repartir chez eux.
Alors forcément, sur cet îlot où la seule présence féminine est la femme du directeur, la pédophilie rode. Et forcément, C19, le nouveau venu, qui n’a ni les yeux ni sa langue dans sa poche, va découvrir le pot aux roses et provoquer la révolte des détenus de Bastoy. Je ne vous en dirais guère plus à propos de cette révolte pour ne pas vous gâcher le film. Sachez simplement qu’après avoir visionné le film, on veut en savoir plus sur les événements réels dont s’inspire le film. Et ça tombe bien puisqu’il est accompagné sur la galette DVD d’un bonus exclusif, le documentaire « Bastoy Boys » (48 minutes) qui relate la véritable histoire la maison de correction de Bastoy.
L’EDITION DVD
Le film d’une durée de 1h55 est proposé au format 2.35 en version originale norvégienne et en version française Dolby Digital 5.1. Et comme je le disais précédemment, il est complété par le documentaire « Bastoy Boys » qui revient sur les événements réels dont est inspiré le film de Marius Holst.
LES REVOLTES DE L’ILE DU DIABLE
EDITON SIMPLE DVD
Les révoltés de l’île du Diable / Kongen av Bastøy
Film norvégien suédois français polonais de Marius Holst (2011)
Scénario : Dennis Magnusson et Eric Schmid d’après une histoire de Mette M. Bølstad et Lars Saabye Christensen
Producteur : Karin Julsrud
Coproducteurs : Antoine de Clermont-Tonnerre, Mathilde Dedye, Fredrik Heinig, Ewa Puszczynska, Johannes Åhlund
Producteurs exécutifs : Edward A. Dreyer, Sanne Glæsel, Lars Andreas Hellebust, Lars Mathias Semb, Stellan Skarsgård, Aagot Skjeldal, Pål Sletaune, Vibeke Windeløv, Turid Øversveen, Håkon Øverås
Musique originale : Johan Söderqvist
Image : John Andreas Andersen
Montage : Michal Leszczylowski
Création des décors : Janusz Sosnowski
Direction artistique : Kristine Wilhelmsen
Création des costumes : Katja Watkins
DVD
Couleur, PAL
Langue : Français, Norvégien
Sous-titres : Français
Région : Région 2
Rapport de forme : 2.35:1
Nombre de disques : 1
Studio : FILMEDIA - MEP
Date de sortie : 24 octobre 2012
Durée : 115 minutes
Prix conseillé : 14,99€
Image FILMEDIA - MEP - Tous droits réservés