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Kongoh Bancho (T5 et 6)
Nakaba Suzuki
Kana

Akira et ses Banchos affrontent les cinq assassins de l’ombre sur une île volcanique, dans les sous-sols d’une ancienne base militaire. Les alliés de Kongoh Bancho sont parvenus à battre chacun de leur adversaire, permettant au groupe de progresser dans ce labyrinthe mortel. Mais Kabuki Bancho, loin d’être sûr de la victoire de son dernier partenaire contre Kongoh, préfère provoquer l’autodestruction de l’île. Ajoutez des tirs de missiles de l’armée, convaincue d’être dans une zone d’entrainement, et la vie de nos héros est vraiment en jeu. Mais Akira semble invincible et même un missile ne lui fait pas peur. Peut-on réellement vaincre ce colosse ?



La mort de Kongoh Bancho

Un nouveau Bancho sème la terreur dans les districts. Aux ordres du frère d’Akira, la rumeur le dit même aussi fort que ce dernier. Toutefois, devant Tsukimi et un chaton, cet homme semble d’une grande bonté. Mais quand il se retrouve face à Akira, il redevient une machine de guerre et son nom de Machine Bancho n’est pas un hasard car il s’agit en réalité d’un cyborg, la création du professeur Kagimiya. Il a été spécialement programmé pour tuer tous les Banchos qui ne seraient pas aux ordres de l’organisation et Akira est évidemment sa cible principale. Machine Bancho possède les données de tous les coups de son adversaire et sa force de frappe est d’une rare violence. L’affrontement est à sens unique et l’inimaginable arrive : Machine Bancho perfore la poitrine de Kongoh. Peu de temps après, notre héros est déclaré décédé par les médecins.

Vengeance !

Comment est-ce possible ? Les anciens Banchos qui avaient rejoint Akira ne peuvent cacher leur peine mais surtout leur colère. Mais derrière son cynisme et sa pseudo indifférence, Hikyo est certainement celui qui est le plus touché par la mort du colosse. En tout cas, ils sont tous d’accord : Machine Bancho doit payer son crime, mais ils ne vont pas attendre le retour de leur bourreau, comme tout le monde le sait, la meilleure défense est l’attaque et leur cible sera le laboratoire de Kagimiya. Bien sûr, Hikyo se la joue solo. Il n’a qu’une cible : Machine Bancho et il ne veut le laisser à aucun de ses camarades de vendetta. Malheureusement, leur niveau est loin d’être au niveau de celui du cyborg, surtout que celui-ci possède la capacité de les électrocuter sans la moindre difficulté. Pourtant, un souvenir hante la machine, la silhouette d’une femme qu’il admirait et qu’il a retrouvé dans la petite Tsukimi.

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La mort du héros

Allez, nous n’allons pas jouer les hypocrites, l’événement central de ces deux tomes de « Kongoh Bancho » est purement et simplement la mort du héros ! Il faut avouer que le choc est de taille. En fait, comme certainement beaucoup de lecteurs, je pensais que Nakaba Suzuki nous inventerait une résurrection dès le tome 5, mais quelle n’a pas été ma surprise en voyant ce tome s’achever avec le corps inerte de notre héros. On pourrait se dire que le mangaka s’est mis en danger en laissant penser que son héros pourrait ne pas se relever de cette confrontation. Mais bon, d’un autre côté, nous sommes dans un shonen aux règles bien précises et il est plutôt rare de voir le personnage d’une série disparaître au tome 5. Et puis, avec le shonen mélangeant humour et baston, le réalisme n’a pas du tout sa place, il suffit de voir la taille des membres de la famille Kongoh pour comprendre que nous ne sommes pas près de les voir mourir. D’ailleurs, Nakaba Suzuki avoue que la carrure de son héros s’est développé avec les planches.

La couverture du tome 6 a détruit le suspens même si le début de ce volume est dédié à la vengeance du groupe de Kongoh Bancho. Comment croire que notre héros est mort alors qu’il est en première de couverture ? Evidemment, cela annonce tout simplement sa résurrection. Mais comment Nakaba Suzuki va-t-il s’arranger pour faire revenir son héros sur le devant de la scène ? On sent que le déclic qu’attendait le mangaka pour faire revenir son héros était tout simplement une situation critique et l’attaque du lycée d’Akira sera le déclic attendu, mais aussi très prévisible. Bon, soyons franc, le fait que le lecteur attend sagement le retour prévu de son héros en tournant les pages où les élèves se prennent une volée n’a rien d’aberrant, car le shonen de baston n’est pas vraiment réputé pour être extrêmement étonnant mais plutôt impressionnant par le niveau des combat et il fallait aussi que notre héros se dépasse réellement à un moment et celui-ci est venu.

Allez, ces deux tomes de « Kongoh Bancho » nous auront réservé de bons moments et des surprises. Quoi demander de plus ?


Kongoh Bancho (T5 et 6)
- Auteur : Nakaba Suzuki
- Traducteur : Guillaume Abadie
- Éditeur français : Kana
- Format : 115 x 175, noir et blanc - sens de lecture original
- Nombre de pages : 192 pages
- Date de parution : 3 février et 4 mai 2012
- ISBN : 9782505014119 ; 9782505014553
- Prix : 6,85 €


A lire sur la Yozone :
Kongoh Bancho (T1 et 2)
Kongoh Bancho (T3 et 4)


© Edition Kana - Tous droits réservés



Frédéric Leray
27 octobre 2012




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