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Nuits de terreur
Film australo-américain de Jonathan Liebesman (2003)
11 juin 2003


Genre : fantastique horreur
Durée : 1h26

Avec Chaney Kley (Kyle Walsh), Emma Caulfield (Caitlin ’Cat’ Greene), Lee Cormie (Michael Greene), Grant Piro (Larry Fleishman), Sullivan Stapleton (Officier de police Matt Henry), Steve Mouzakis (Dr. Peter Murphy), Peter Curtin (Dr. Travis), Antony Burrows (La fée des dents)

Il y a un siècle et demi, dans la petite ville côtière de Darkness Falls, Matilda Dixon était adorée des enfants. Quand l’un deux perdait sa dernière dent de lait, elle la lui troquait contre une pièce d’or. Mais un jour, la demeure de celle que l’on surnommait « The Tooth Fairy » (littéralement la fée des dents) s’embrasa dans les flammes et Matilda Dixon ne s’en sortit qu’atrocement brûlée, totalement défigurée. Sa peau ne pouvant désormais supporter la lumière, la vieille dame ne sortait plus que la nuit, le visage affublé d’un masque de cire, à moins que ce ne soit de porcelaine. Lorsqu’un soir, deux enfants ne rentrèrent pas à la maison, Matilda fut immédiatement accusée du pire, et termina au bout d’une corde au beau milieu de la place publique. Mais, le lendemain, les deux garnements réapparurent, et, depuis, à Darkness Falls, la légende prétend que c’est le fantôme de Matilda Dixon qui visite les enfants la nuit suivant la perte de leur dernière dent, et qu’elle se venge sur les téméraires qui osent porter le regard sur elle.

Pour son premier long métrage, le réalisateur sud-africain Jonathan Liebesman, revisite l’un des mythes de notre enfance, à savoir la petite souris dans sa version anglo-saxonne. Déjà auteur du court métrage remarqué « Genesis catastrophe », le réalisateur sud-africain a tout d’abord la bonne idée d’ambiancer ce sujet, inspiré du « Tooth Fairy » de Joseph Harris (un petit film décapant de 5 minutes), sur le registre du film fantastique façon Shyamalan (« 6ème sens »), Amenabar (« Les autres ») ou Del Toro (« L’échine du Diable ») avant de prendre un virage à 180° et se confondre dans un revival au look sixties du slasher surnaturel façon « Freddy ». Si, au contraire du récent et navrant « Peuple des ténèbres », la mise en scène de Liebesman parvient à mettre en place un climat oppressant, faisant de l’obscurité un protagoniste à part entière - Dan Lausten (« Le pacte des loups », « Mimic ») à la photo n’étant certainement pas étranger à l’affaire -, l’utilisation quasi-systématique de la créature animatronique de Stan Wiston en lieu et place d’Anthony Burrows, l’acteur incarnant la sorcière, alliée à la pauvreté d’un script truffé d’incohérences finissent de ranger « Darkness Falls » au rayon des séries B horrifiques de seconde zone à ne réserver qu’aux seuls amateurs du genre. En consolation, les nombreux fans de « Buffy contre les vampires » pourront retrouver Emma Caufield, Anya dans la série, en grande sœur protectrice.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Darkness Falls

Réalisation : Jonathan Liebesman
Scénario : John Fasano,James Vanderbilt, Joseph Harris d’après une histoire et un court métrage de Joseph Harris

Producteurs : John Fasano, John Hegeman, William Sherak, Jason Shuman
Producteur associé : Lauren Kisilevsky
Producteurs exécutifs:Lou Arkoff, Derek Dauchy

Musique originale : Brian Tyler
Image : Dan Laustsen
Montage : Timothy Alverson, Steve Mirkovich
Distribution des rôles : Maura Fay, Lynn Ruthven
Création des décors : George Liddle
Direction artistique : Tom Nursey
Décorateur de plateau : Rebecca Cohen
Création des costumes : Anna Borghesi, Judy Bunn, Judy Nixon, Shane Phillips, Roberta Shaw, Jane Summer-Eve
Maquillage : Vivien Mepham
Effets spéciaux : Stan Winston (design de la Fée des dents)

Production : Blue Star Productions, Distant Corners Entertainment Group Inc., Revolution Studios, Village Roadshow Productions
Distribution : Columbia TriStar Films
Effets spéciaux : Animal Logic, Blue Star Productions, Sony Pictures Imageworks , Stan Winston Studio


Bruno Paul
11 juin 2003



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