Genre : Action, Thriller
Durée : 1h38
Avec Liam Neeson (Bryan Mills), Maggie Grace (Kim), Famke Janssen (Lenore), Leland Orser (Sam), Jon Gries (Casey), D.B. Sweeney (Bernie), Luke Grimes (Jamie), Rade Serbedzija (Murad Krasniqi), …
Ce second volet de la saga filmique de Bryan Mills (Liam Neeson) débute deux ans après les événements narrés dans « Taken ». Le père de l’un des membres du clan maffieux, qui avait organisé l’enlèvement de la fille de Bryan Mills, réclame vengeance. Son fils a en effet été tué au cours de l’opération d’extraction musclée menée par l’ex-agent de la CIA en mode papa très en colère.
Le séjour à Istanbul de ce dernier est donc l’occasion rêvée pour le clan Albanais de lui mettre la main dessus. Mais au moment où les hommes de Murad Krasniqi (Rade Serbedzija) s’apprêtent à passer à l’action, Leonore (Famke Jansen) et Kim (Maggie Grace) débarquent à l’improviste dans le luxueux palace où réside, respectivement, ex-mari et papa.
Tout est en place pour une heure 30 de suspens et d’action tambours battants orchestrée par un Olivier Mégaton (« Colombiana », « Le transporteur 3 ») très efficace. Bagarres, fusillades, séances de torture, poursuites sur les toits ou en voitures dans les rues d’Istanbul, ce « Taken 2 » ne manque pas de rythme.
Le scénario, dans la lignée du précédent, ne fait certes pas dans la dentelle, mais Liam Neeson a le charisme nécessaire et suffisant pour que l’on est envie de porter crédit à ses exploits de surper-ex-agent de la CIA et oublier, par exemple, que l’ambassade des Etats-Unis en Turquie ne se situe pas à Istanbul, mais Ankara.
Ce n’est d’ailleurs pas la seule incohérence du film. La séquence, par exemple, où Bryan demande à sa fille de faire péter des grenades sur les toits d’Istanbul pour localiser sa position tient du grand n’importe nawak. Mais qu’importe, on savait en entrant dans la salle venir voir une film d’action décérébré made-in-bessonland, et on en a effectivement pour notre pognon.
Kim, qui était passive dans le premier opus, a pris au contact de son père beaucoup d’assurance. Quant au personnage de Leonore, l’ex-femme de Bryan et maman de Kim, qui était cantonnée au rôle de peste dans le premier opus, prend ici en épaisseur. Sur le point de quitter son nouveau mari, elle se rapproche de Bryan, et du coup se retrouve au cœur de la tourmente quand le gang albanais passe à l’attaque. Enlevée et torturée, elle est quelque par la caution émotionnelle du film, sa fille luttant aux côtés de son père pour la retrouver.
Bref, comme je le disais précédemment, du bon gros cinéma bourrin dans la lignée des dernières productions EuropaCorp, bourrés de clichés, de personnages stéréotypaux et autres lieux communs, mais qui contrairement à « Lock out » (le dernier film Europacorp de Maggie Grace) évite le relégage en zone nanaresque par le biais des performances de ses acteurs.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Olivier Megaton
Scénario : Luc Besson & Robert Mark Kamen
Producteur : Luc Besson
Producteur exécutif : Michael Mandaville
Musique originale : Nathaniel Méchaly
Image : Romain Lacourbas
Montage : Camille Delamarre & Vincent Tabaillon
Création des décors : Sébastien Inizan
Direction artistique : Nanci Roberts
Création des costumes : Pamela Lee Incardona
Maquillage : Myke Michaels
Effets spéciaux : Philippe Hubin
Cascades : Alain Figlarz
Production : Europa Corp., Grive Productions, Canal+, M6 Films, Ciné+
Distribution : EuropaCorp. Distribution (2012)
LIEN(S) YOZONE
=> La bande annonce (vost)
=> Making of Instanbul
=> La critique de Taken
INTERNET
Le site officiel : [http://www.taken2.fr]
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