Les élimininatoires
Le temps de la véritable compétition est arrivé et les premiers matchs des éliminatoires s’annoncent. Pour Kagami, il n’y a qu’une équipe à vaincre, celle comprenant un du cinq de génie de Teiko : Midorima. Mais si l’équipe qu’ils doivent affronter au premier tour ne paie pas de mine sur le papier, ils ont dans leur rang un véritable géant venu du Sénégal. Et sa taille est un atout colossal, même face à un Kagami non seulement ne pouvant le contrer mais se faisant lui-même contrer. Toutefois, l’arrogance de leur adversaire va avoir le don d’énerver Kuroko qui va trouver la faille dans la technique du sénégalais et en parvenant à bloquer le seul véritable marqueur de l’équipe adversaire, tout devient possible.
Les seigneurs de Tokyo
Un peu à la surprise de tout le monde, Seirin parvient à se qualifier pour les demi-finales des éliminatoires. Mais les choses se corsent fortement. Non seulement les demi-finales et la finale se déroulent le même jour mais sur le chemin des Seirin se dressent deux des trois meilleurs équipes de Tokyo, surnommées les seigneurs de Tokyo. Evidemment, il y a celle de Midorima, mais avant les rencontrer, il y a ceux surnommés les seigneurs du Nord, à la technique de jeu totalement atypique et leur défense d’acier. Ce sont eux qui avaient humilié les vétérans de l’équipe de Seirin l’année passée et ce match a une odeur de revanche. Et si l’équipe veut pouvoir tenir les deux matchs, Aida sait qu’elle va devoir préserver ces deux petits génies et s’appuyer sur les anciens. Et contrairement à ce que peut penser leurs adversaires, l’équipe ne s’appuie pas seulement sur leurs deux rookies.
Classique mais efficace
Les séries de sport, les vraies, celles qui se veulent les plus réalistes, sont évidemment les plus difficiles à chroniquer. Tout d’abord, souvent nous autres, pauvres chroniqueurs, devons résumer des matchs sans toutefois trop en dire sur le résultat. Certes, souvent l’équipe avec les héros gagnent mais une série comme « Angel Voice » nous a prouvé que certains mangakas osent sortir du carcan classique. « Kuroko’s Basket » n’entre pas dans cette catégorie, se voulant plus proche d’une série comme « Captain Tsubasa » ou encore « Slam Dunk ».
Me voila donc avec que des matchs à chroniquer. Vous vous doutez donc que la surprise du résultat n’est pas ce que l’on peut attendre. En fait, pour ce genre de série, c’est en réalité les techniques utilisées et les parades que l’équipe chouchoute va utiliser pour parer l’adversaire qui va faire toute la différence entre une série lambda et une bonne série. Et soyons honnêtes, Tadatoshi Fujimaki a trouvé le petit plus qui rend son histoire attachante et ses matchs prenants, avec un bon timing dans les retournements de situations, les changements de momentum et les fameux paniers de dernières minutes, toujours aussi efficaces quand ils sont bien amenés.
Le mangaka va aussi jouer sur la variété des personnages. Et pas seulement chez les adversaires, point que l’on attend normalement de ce genre de mangas. S’il met bien en avant ses deux héros phares que sont Kagami et Kuroko, contrairement à des séries où les coéquipiers sont plus des faire-valoir, un peu comme les « Inazuma Eleven », ici, Tadatoshi Fujimaki fait passer un message très clair : les deux rookies sont des perles rares mais le reste de l’équipe est formé d’experts capables de tout quand ils associent leurs talents. C’est là une petite originalité qui va rendre les futurs matchs particulièrement intéressants car les options à la disposition du mangaka deviennent nombreuses et surtout avec des combinaisons qui peuvent d’avérer innovantes.
Le tome 4 de « Kuroko’Basket » va avoir l’avantage de s’ouvrir sur le début d’un nouveau match et ne demandera pas d’efforts au lecteur pour se souvenir du résultat du tome précédent. Alors préparez-vous pour le coup d’envoi de la finale !
Kuroko’s Basket (T2 et 3)
Auteur : Tadatoshi Fujimaki
Traducteur : Sébastien Bigini
Éditeur français : Kaze Manga
Collection : Shonen
Format : 112 x 176, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 28 mars et 2 mai 2012
Numéro ISBN : 978-2-82030-322-6 ; 978-2-82030-367-7
Prix : 6,69 €
A lire sur la Yozone :
Kuroko’s Basket (T1)
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