Hades Inc. est une compagnie spécialisée dans l’armement et dont les clients vont des armées régulières aux terrorristes. Son directeur a utilisé Ryuga pour créer l’arme ultime : Hades Kerbecs. Et pour montrer la toute puissance de sa toupie, Damian, un humain créé pour manipuler Kerbecs, va affronter tous les participants au Big Bang Blader et leur voler leurs âmes. Pour ramener ses amis à la vie, Gingka n’a d’autres solutions que de détruire la toupie de Damian. C’est l’avenir de l’humanité qui se joue dans ce duel de Beyblade. Mais Gingka n’est malheureusement pas prêt à affronter un tel combattant et rapidement, Pegasus est vaincu et détruit. Le mal aurait donc gagné ? Pendant ce temps, Ryuga a choisi de se venger personnellement de Faust, le directeur d’Hades. Mais ce dernier n’est pas démuni, il possède aussi une toupie ultime, encore plus puissante de Kerbecs : Twisted tempo.
Ces deux tomes sont dédiés à la fin du tournoi international de Beyblade : le Big Bang Blader. L’ultime adversaire du Japon sera... les Etats-Unis et ces derniers sont représentés par la plus méprisable des équipes, mise en place par une société d’armement cherchant l’arme ultime permettant de dominer le monde. Difficile de croire que le choix de ce pays et la caricature dont il est fait d’elle soit du pur hasard. Cela devient récurrent que le méchant de l’histoire soit américain, mais en plus, ce sont les traits les plus abjects qui lui sont associés : mercantilisme, absence totale d’humanité, avec un représentant tout droit sorti d’un laboratoire pour commander à une toupie diabolique. Et tous les symboles seront présents pour que cette équipe soit montrée comme démoniaque : le nom de la compagnie, Hadès dieu de la mort, son directeur, Faust, celui qui pactisa avec le diable pour obtenir la jeunesse éternelle, le jeune joueur se nomme Damian, rappelant « Damien, la malédiction », l’antéchrist, et enfin le symbole de la toupie n’est autre que Cerbère, le gardien des Enfers.
Tout est là pour transformer ce match en combat du bien contre le mal et de façon réellement surprenante, le tome 8 va s’ouvrir sur la défaite de Gingka. Certes, ce n’est pas la première, mais elle est synonyme de mort ! L’astuce utilisée par Takafumi Adachi pour ramener son héros à la vie n’a strictement rien d’orginale puisque qu’il va reprendre le constituant premier de tout bon shonen : la force de l’amitié. Ce sera donc l’amitié et l’amour des amis de Gingka qui vont lui donner une seconde chance d’affronter Damian. En parallèle, Ryuga, le méchant du tournoi précédent, revient et va se refaire une image respectable non seulement en aidant l’équipe japonaise mais en affrontant Faust. Son duel sera moins dramatique que celui de Gingka, mais son aura n’est pas non plus la même et le lecteur n’attend en fait pas grand chose de lui.
Dans la continuité des tomes précédents, ces tomes 7 et 8 de « Beyblade Metal Masters » n’ont vraiment rien d’originaux mais vont ravir le jeune public, amateur de toupies, qui découvre en plus nombre de nouveautés. Bien évidemment, le tome 8 va introduire le prochain tournoi qui s’annonce galactique !
Beyblade Metal Masters (T7 et 8)
Auteur : Takafumi Adachi
Traducteur : Julien Pouly
Éditeur français : Kaze Manga
Collection : Kids
Format : 112x 176, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 18 janvier et 11 avril 2012
Numéro ISBN : 978-2-82030-306-6 ; 978-2-82030-363-9
Prix : 6,29 €
A lire sur la Yozone :
Beyblade Metal Fusion (T1)
Beyblade Metal Fusion (T2 et 3)
Beyblade Metal Fusion (T4 et 5)
Beyblade Metal Fusion (T6)
METAL FIGHT BEYBLADE © 2009 Takafumi ADACHI / Shogakukan Inc.
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