New York, la ville qui ne dort jamais. Pour des hommes et femmes oiseaux, un drôle de lieu pour nicher. Surtout que Max souffre d’atroces migraines et entend une voix dans sa tête lui donnant des consignes pour réussir ce test organisé par l’école. Et à chaque fois que le groupe pense avoir fait un pas en avant vers la vérité et leur liberté, les Erasers se rappellent à leurs bons souvenirs pour qu’ils n’oublient pas qu’à tout moment, l’école peut leur couper les ailes. Toutefois, ce ne sont que des attaques pour qu’ils restent tous vigilants et apprennent à ne jamais baisser leur garde. Le cas d’Angel inquiète de plus en plus Max. La fillette utilise ses pouvoirs télépathiques pour influencer les actions de personnes. Bon, ce n’était que pour acheter une peluche, mais Max sent bien que la petite fille pourrait perdre le contrôle à tout moment.
Deuxième tome de « Maximum Ride » et nous passons de la nature, plus ou moins hostile, à la grande cité new yorkaise. On sent aussi peu à peu la structure des tomes se mettre en place. Certains peuvent trouver cela rassurant, de ne pas être trop déboussolé par un scénario trop complexe. Ici, on est dans le jeu très classique du chat et de la souris. Et les gros matous d’Erasers taquinent les oisillons, leur donnant des petits coups de pattes, puis les laissant un peu s’éloigner pour mieux leur couper la route. De mon côté, j’avoue trouver ce genre de cadence un peu monotome. C’est entre autre ce que je reprochais aux « Harry Potter » : bien trop prévisibles. Et je retrouve ce sentiment de vieux briscars qui a du mal avec les romans pour ados souvent trop formatés.
Toutefois, acceptant cet état de fait, « Maximum Ride » se laisse bien lire. Le récit possède assez de révélations et de rebondissements, évidemment pour la majeure partie provenant de l’apparition des Erasers et de Ari. Le rythme est assez soutenu afin de garder le lecteur concentré sur l’histoire. Le personnage de Max, même s’il est central, est celui qui évolue le moins vite, l’auteur gardant le suspense sur ses véritables pouvoirs jusqu’au bout. Sur ce tome 2, il va surtout se focaliser sur Angel, qui perd peu à peu pieds et ne semble pas capable d’assumer tout ce dont elle est capable. Les personnalités très différentes des personnages et leurs caractères qui se font jour enrichissent considérablement le récit, qui possède assez d’épaisseur pour pouvoir intéresser un assez large public.
Même si « Maximum Ride » possède les défauts classiques de la littérture pour ados, ce manga n’en reste pas moins bien ficelé et assez captivant.
Maximum Ride (T2)
Scénario : James Patterson
Dessin : Narae Lee
Éditeur : Le Lombard
Dépôt légal : 7 octobre 2011
Format : 148 x 210 mm
Pagination : 256 pages
Numéro ISBN : 9782803629671
Prix public : 14,95 €
A lire sur la Yozone :
Maximum Ride (T1)
© Patterson, Lee - Le Lombard