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Hayate, the Combat Butler (T7 et 8)
Kenjiro Hata
Kana

Ah, la Saint Valentin ! Le jour des amoureux, le jour où les jeunes japonaises offrent des chocolats à l’élu de leur coeur. Le problème pour Nagi, c’est qu’elle ne sait pas faire de chocolat ! Et demander à Maria de l’aider à faire des confiseries pour Hayate alors que cette dernière ressent aussi quelque chose pour le jeune majordome, ce n’est pas non plus la meilleure des idées. Et que dire de la pauvre Nishizawa qui voudrait tant faire sa déclaration à Hayate. Notre jeune endetté jusqu’aux yeux va sans le savoir provoquer des situations qui n’auront de cesse d’empirer...



Jusqu’à se retrouver à la rue ! Juste pour trois jours, rassurez-vous ! Et avec un million de yens pour tenir, largement suffisant ! Mais avec son grand coeur et sa déveine habituelle, Hayate se retrouve en fait sans un sou en poche, dans le froid. Il va attirer la pitié de Hinagiku et celle de sa mère aux penchants plutôt étranges. Bon, quand on voit la soeur de la demoiselle, on sait de quels gènes il s’agit. Toutefois, vivre même pour deux nuits avec la jeune fille va rapprocher les deux jeunes gens bien plus qu’il ne l’aurait pensé. Evidemment, Maria va s’inquiéter pour Hayate et jouer les espionnes. Evidemment, Nishizawa ne va pas vraiment lâcher l’affaire et même se faire inviter par Hina... Bon, la vie amoureuse d’Hayate est définitivement bien compliquée.

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Le tome 7 de « Hayate, the Combat Butler » est loin d’être le meilleur. Nous allons avoir droit à la sempiternelle fête de la Saint Valentin et ses chocolats. Bon, au moins les nippons ont eu une idée originale, mais elle nous a été tellement vendue dans tous les shojos qu’on n’en peut plus ! Et il faut l’avouer, il n’y a pas tellement d’originalité ni même de petits plus amusants dans ce tome. Les gags sur les chocolats sont éculés pour ne pas dire périmés. Les petites saynètes qui alimentent ce tome sont très hétérogènes, mais globalement peu intéressantes, marquant vraiment une baisse dans l’intérêt de la série, tombant dans les affres de la série humoristique sans but. Car faire du gag pour du gag, cela peut aller un temps, mais rapidement lasser le lecteur.

Le tome 8 tente de rectifier le tir avec le petit vagabondage d’Hayate. Cela va permettre de nous attarder plus longuement sur des personnages secondaires, qui méritaient plus d’attention. Le dîner en pseudo amoureux entre notre héros et Hina est assez intéressant et redonne un peu de peps à l’histoire qui commençait à ronronner dangereusement. En parlant de cela, l’arrivée d’un chaton limite démoniaque peut aider à relancer la machine, en particulier avec le tigre de la maison. Mais il faut tout de même avouer que la série manque sincèrement de ligne directrice et tourne peu à peu en rond. On arrive toujours à s’amuser mais on aimerait que l’histoire est un objectif, même provisoire, ce qui n’est pas le cas.

Coup de mou ou perte d’imagination, Kenjiro Hata a du mal à franchir le cap des dix albums. Espérons que ce n’est qu’une impression.


Hayate, the Combat Butler (T7 et 8)
- Auteur : Kenjiro Hata
- Traducteur  : Guillaume Abadie
- Éditeur français : Kana
- Format : 115 x 175, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages
- Date de parution : 1er juillet et 23 septembre 2011
- Numéro ISBN : 9782505011736 ; 9782505012320
- Prix : 6,85 €


A lire sur la Yozone :
Hayate, the Combat Butler (T1 et 2)
Hayate, the Combat Butler (T3 et 4)
Hayate, the Combat Butler (T5 et 6)


© Edition Kana - Tous droits réservés



Frédéric Leray
3 mars 2012




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