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Planète Rouge
Film américain de Antony Hoffman (2000)
29 novembre 2000


Genre :aventure spatiale
Durée
:1h47

Avec Val Kilmer (Gallagher), Carrie-Anne Moss (Commandant Kate Bowman), Benjamin Bratt (Ted Santen), Tom Sizemore (Dr. Quinn Burchenal), Simon Baker (Chip Pettengill), Terence Stamp (Chantilas),Jessica Norton (Website Fan), Caroline Bossi (Website Fan), Bob Neill (La voix de la NASA)

Suite aux traitements infligés à notre planète (pollution, empoisonnements diverses et variés, radiations, trous dans la couche d’ozone et autres crimes écologiques que nous perpétrons chaque jour), l’humanité ne peut, dorénavant, imaginer son avenir que sur le sol d’une planète d’accueil. La plano-formation de Mars est mise en chantier. Diverses sondes robotisées sont envoyées sur place pour implanter une espèce d’algue, capable de générer de l’oxygène à partir de l’atmosphère raréfiée de Mars. Une station, le « HAB », est également mise en place, en surface, pour accueillir les futurs voyageurs. Bien entendu, les instances terriennes suivent de près les progrès de cet ensemencement extra-planétaire.
Mais, en 2050, les observateurs s’aperçoivent avec stupeur de la disparition des champs de la précieuse algue, perdant ainsi leurs moyens de contrôle de l’atmosphère naissante. « Mars One », premier vol habité à destination de Mars, est donc envoyé sur place avec pour mission de tirer tout cela au clair.

A partir d’une telle trame narrative, on était en droit d’espérer un film de science-fiction apte à nous faire oublier la très moyenne « Mission to Mars » de Brian De Palma. Mais, apparemment, c’était sans compter sur la malédiction qui semble peser sur les mises en scènes de la planète rouge.

En effet, Antony Hoffman, issu du monde de la publicité, ne capitalise aucunement sur la richesse de son scénario, mais tente, à l’inverse de Mission to Mars", de s’investir dans le rythme, l’action et les effets spéciaux.
Suite à une présentation superficielle des protagonistes et des conditions de voyage, il enchaîne sur l’arrivée chaotique des membres de l’équipage, exception faite du commandant Bowman - tiens, ce nom me rappelle quelque chose - resté à bord, sur le sol rugueux et rougeoyant de Mars.
Il faut dire qu’en surface les surprises ne manquent pas.
Alors qu’un des astronautes, au détour d’une corniche, se découvre l’âme d’un assassin, AMEE, le robot au multiples usages, pète un transistor et se positionne en mode commando (ce qui n’est pas peu dire lorsqu’on connaît l’aspect de la chose, son extrême mobilité et sa panoplie de gadgets).

Les rescapés réussissent, tout de même, à rejoindre le site du « HAB » et découvrent la base totalement détruite. A court d’oxygène, sans aucun moyen de communication, isolés sur le sol de la planète hostile, ils s’aperçoivent que l’atmosphère martienne est devenue respirable (Ah, ben oui, mais comment ce fait-se alors ?).
Pressés de faire part de leurs découvertes, et de signaler qu’ils sont toujours en vie, les astronautes se lancent sur les traces de Rocky, le petit robot Sojourner, et parviennent, grâce à ses entrailles, à bricoler une radio de fortune.
Au cours de leur transhumance, ils iront même jusqu’à retrouver la précieuse algue verte et découvrir l’impensable : l’émergence d’une nouvelle forme de vie.
Bien entendu, la romance n’est pas exempte de ce récit insipide, puisque, par l’intermédiaire d’un malencontreux flash-back, nous découvrirons l’attachement qui lie le commandant Bowman (Carrie-Anne Moss) - toujours solitaire, en orbite à bord de « Mars One » - et le beau mécanicien, coincé sur le sol de la planète, Gallagher (Val Kilmer).

Bon, vous l’aurez compris, « Planète rouge » est un essai totalement raté, qui emprunte à droite et à gauche mais n’apporte strictement rien au genre : un avatar cinématographique, peuplé de quelques belles images, qu’il vaut mieux oublier au plus vite.

Bruno Paul - ASFC 2000)

FICHE TECHNIQUE

Titre original :Red planet

Réalisation :Antony Hoffman
Scénario
 : Chuck Pfarrer Jonathan Lemkin d’après une histoire de Chuck Pfarrer
Producteurs :Bruce Berman, Mark Canton, Jorge Saralegui
Coproducteurs
 :
Producteur associé
:Stephen Jones
Producteurs exécutifs :
Andrew Mason, Chuck Pfarrer, Charles J.D. Schlissel
Musique originale
:Graeme Revell
Photographie :Peter Suschitzky
Montage :Robert K. Lambert, Dallas Puett
Casting :Lora Kennedy
Décors
:Owen Paterson
Direction artistique
 : Hugh Bateup, Catherine Mansill
Costumes :Kym Barrett
Son  : Dane A. Davis
Effets spéciaux : Tuck John Porter

Production
 : Mars Production Pty. Ltd., NPV Entertainment, Village Roadshow Productions
Distribution
 : Warner Bros. INTERNET http://redplanetmovie.warnerbros.com/


Bruno Paul
29 novembre 2000



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