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Soupirs de Ligeia (Les) n°4
Rédactrice en chef : Cécile Guillot
Fanzine, n°4, nouvelles – articles – entretiens, fantastique - gothique, octobre 2011, 44 pages, 4,90€

Dans cette quatrième livraison des « Soupirs de Ligeia », les entretiens représentent incontestablement le gros morceau (presque la moitié du fanzine !).
Le premier concerne Audrey Alwett, auteure d’une vingtaine de livres en tant que scénariste, et directrice de deux collections chez Soleil. Œuvrant dans le domaine de la BD gothique, sa présence est donc justifiée dans ses pages.
Suivent les chroniques de trois de ses ouvrages. À mon grand étonnement, « Gothic Lolita », « La Danseuse Papillon » et « My Lady Vampire » ont tous trois été publiés dans les collections qu’elle dirige. En creusant un peu plus, cette particularité ne se limite pas à ces seuls titres.
J’avoue que cette découverte m’a fait voir d’un autre œil tout ce qui précède, me laissant un sentiment mitigé.



Georgia Caldera nous présente son premier roman, « Réminiscences », le tome un de la trilogie Les Larmes Rouges qui vient de sortir aux Éditions du Chat Noir. Elle nous donne ses sources d’inspiration, ses influences…

Marie Angèle Prétot, bien connue des lecteurs des « Soupirs de Ligeia », répond également à quelques questions. On découvre une personne loin de se cantonner à la seule écriture : professeur de français à Vienne en Autriche, elle est aussi chroniqueuse, créatrice et modèle. Un entretien vraiment intéressant et quelqu’un à découvrir.

Pour la quatrième interview, c’est l’illustratrice et infographiste Alexandra V. Bach, aussi connue sous le pseudo de Ravendusk Design, qui est à l’honneur. Ses quelques œuvres accompagnant l’échange sont réellement fascinantes. La couverture est d’ailleurs signée par cette artiste. Une belle idée que de nous la présenter.

Arrivée en Europe par le biais des mangas et de la culture pop japonaise, la mode “Gothic Lolita”, associant dentelles et fanfreluches, est décryptée. Ses origines, ses principes, ses principaux courants… nous permettent de cerner cette tendance. Une vraie curiosité !

Dans ce numéro, seconde apparition de la rubrique “Do It Yourself”, justement animée par Marie Angèle Prétot, pour un spécial customisation, avec une robe adaptée à l’esthétique gothique. Réservée au lectorat féminin du fanzine, mais peut sûrement donner des idées à l’autre sexe.

Avec “N’emporte pas mes roses au loin…”, Vanessa Terral nous prouve que le changement n’est pas toujours pour le meilleur. On sait ce que l’on a avant, mais on ne sait pas ce que l’on aura après. Le personnage l’apprend à ses dépends. C’est original, l’idée de départ est bien menée.

Il était une fois…” nous fait tout de suite penser aux contes pour enfants, mais la nouvelle de Christelle Lafont est bien éloignée de cet esprit. Ça fait penser à un puzzle à construire pour appréhender un serial killer dans toute son horreur. On peut juste regretter que la forme prenne un peu le pas sur le fond.

De bonnes choses dans ce numéro 4 des « Soupirs de Ligeia » qui, toutefois, souffre d’un déséquilibre dû au nombre important d’entretiens prenant le pas sur le reste. Un article de fond comme dans les deux précédentes livraisons manque un peu.
Mais ça reste toujours agréable à lire.


Titre : Les Soupirs de Ligeia
Numéro : 4
Rédactrice en chef : Cécile Guillot
Couverture :
Type : fanzine
Genre : nouvelles –articles - entretiens
Site Internet : Les Soupirs de Ligeia
Parution : octobre 2011
Format : A5
Pages : 44
Prix : 4,90 €



François Schnebelen
21 janvier 2012


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