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Kure-nai (T3 et 4)
Katayama, Yamamoto, Koyasu et Furuya
Kaze Manga

La petite Murasaki s’est véritablement attachée à Shinkuro et elle commence à se comporter comme une vraie petite femme prenant soin de son homme. Mais son nouveau bonheur est rompu brutalement par l’arrivée de son frère, qui l’arrache violemment des bras protecteurs du médiateur, surtout grâce à l’intervention d’Iron Fist, son garde du corps. Mais le jeune homme ne peut en rester là et compte bien avoir des explications de Benika. Mais il ne s’attendait pas à découvrir la sinistre destinée des femmes du clan Kuhoin, enfermée dans le Gynécée et dont le seul but est de donner des enfants à... leur frère... Pourtant, Benika a tenté de rompre cette destinée en permettant à Murasaki de découvrir l’amour, le vrai. Peu importe la force de ce clan, Shinkuro ne laissera jamais la jeune fille subir la violence de ce frère qui ne voit en elle qu’un objet sexuel.



La vie a repris un cours normal maintenant que le doyen du clan Kuhoin a accepté que Murasaki vive la vie qu’elle souhaite. Certes, le petit bout de femme ne se déplace jamais sans ses gardes du corps, dont la terrible samouraï Lin Chengshin. Mais surtout, par le plus grand des hasards, Shinkuro et sa petite fiancée par obligation vont prendre en pitié la jeune Kirihiko. Mais ce qu’ignore notre héros, c’est que derrière sa fragilité apparente se cache un des plus dangereux tueurs à gages du clan Akuu, surnommée Guillotine, capable de tout avec une arme blanche. Et plus Kirihiro se rapproche de Shinkuro (agrandissant son « harem malgré lui »), plus les méfaits de cette organisation se rapprochent du garçon. Mais Kirihiro en goutant aux joies de l’amitié se met peu à peu en porte-à-faux avec son organisation, allant jusqu’à aider ses amis à éviter un terrible attentat dans un des hôtels Kuhoin...

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Le tome 3 de « Kure-nai » achève le flash-back sur la rencontre entre Shinkuro et Murasaki. Mais surtout, ce tome tranche littéralement avec la version animée. En effet, l’animé laissait croire que Murasaki s’était résignée à son rôle et notre héros se retrouvait obligér de prendre d’assaut la Gynécée, la prison dorée des femmes du clan Kuhoin, pour la délivrer d’elle-même. Dans le manga, la jeune fille ne renie en fait à aucun moment ses sentiments pour Shinkuro et, quand celui-ci lui demande ouvertement si être l’esclave de son frère lui plait, elle répond franchement non. Hideaki Koyasu raccourcit donc fortement le conflit entre Shinkuro et le clan et surtout, le doyen du clan joue quasiment le rôle d’un roi Richard Coeur de Lion à la fin de « Robin des bois » : grand seigneur, il punit les méchants et donne sa bénédiction à sa fille... Bon j’embellis intentionnellement le tableau car l’aval du chef du clan est bien moins optimiste que cela.

C’est donc un retour au présent que nous entamons avec le tome 4. Ce dernier se compose de plusieurs petites histoires qui ont comme fil rouge l’organisation Akuu. Celle-ci avait été légèrement mentionnée par Iron Fist, mais ici, elle devient une organisation criminelle composée de tueurs aux capacités surhumaines. Et ce sera par la jeune Hirihiro que nous allons réellement être présentés à celle-ci. Hirihiro fait un peu penser à un enfant sauvage, entraîné à tuer, une Nikita adolescente qui va découvrir les sentiments comme l’amitié grâce à Murasaki et Shinkuro. Hideaki Koyasu s’attaque ici à un grand classique du shonen avec un méchant passant du côté du gentil en prenant conscience de la force de l’amitié. Le cas d’école est évidemment Ikki, le Saint du Phénix de Saint Seiya.

Ce personnage de Hirihiro est très bien mis en scène et son évolution est réellement intéressante même si assez prévisible. Le seul point d’interrogation est bien sûr jusqu’où son conditionnement à tuer peut reprendre le pas sur la demoiselle. Mais ça, nous en saurons plus dans les prochains tomes avec l’entrée en scène d’éminents membres d’Akuu... éminents par leur force destrucrice.

La série « Kure-nai » entre donc dans un nouveau cycle où cette fois, Shinkuro aura vraiment fort à faire avec ses adversaires.


Kure-nai (T3 et 4)
- d’après l’oeuvre de  : Kentaro Katayama
- Dessin : Yamato Yamamoto
- Scénario : Hideaki Koyasu
- Storyboard : Daisuke Furuya
- Traducteur  : Sylvain Chollet
- Éditeur français : Kaze Manga
- Collection : Shonen up !
- Format : 112 x 176, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages
- Date de parution  : 17 février et 12 mai 2011
- Numéro ISBN : 978-2-82030-002-7 ; 978-2-82030-078-2
- Prix : 6,95 €


A lire sur la Yozone :
Kure-nai (T1)
Kure-nai (T2)
Kurenai, l’intégrale


KURE-NAI © 2007 by Kentaro Katayama, Yamato Yamamoto, Hideaki Koyasu, Daisuke Furuya / SHUEISHA Inc.
© Edition Kaze Manga - Tous droits réservés



Frédéric Leray
27 décembre 2011




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