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Once Upon a Time, les contes de fées revisités par ABC
Il était une fois... La réalité ! Adieu aux happy endings !
Tous les dimanches sur ABC

« Once Upon a Time » (littéralement « Il était une fois » dans la langue de Molière) ou quand les contes de notre enfance deviennent réalité.
Imaginez : la belle mère de Blanche Neige, aigrie de sa défaite, rumine sa vengeance contre sa belle-fille. C’est lors de la célébration du mariage de cette dernière avec le Prince Charmant que la Reine, créature maléfique, proclame sa malédiction à tout le royaume réuni : tous les « happy endings », les fins heureuses de contes, vont disparaître, et aucun de ces personnages féeriques ne se souviendra du bonheur finalement acquis.
Car c’est là le « happy ending » de la Reine : Blanche Neige doit être punie. Si elle, la Reine, ne peut pas être heureuse, alors personne ne le sera.



La revisite des contes de fées est à la mode pour la rentrée.
On a en effet droit à deux nouvelles séries sur ce thème : « Grimm » sur NBC et « Once Upon a Time » sur ABC.
Concentrons-nous ici sur le second, dont le quatrième épisode était diffusé dimanche dernier (le 13 novembre 2011) sur la chaîne américaine ABC.

Côté casting, on retrouve entre autres Ginnifer Goodwin dans le rôle de Blanche Neige, Jennifer Morrison dans celui d’Emma Swan, la fille de Blanche Neige et du Prince Charmant, et Lana Parrilla en méchante belle-mère.
Chez ces messieurs, le jeune Jared Gilmore donne la réplique à Robert Darlyle en vil Rumpelstiltskin, Jamie Dornan en sheriff, Raphael Sbarge en Gemini Crockett, ou encore Josh Dallas, qui endosse lui le costume du Prince Charmant.

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Niveau pitch : toutes les créatures féeriques de nos contes d’enfant se retrouvent piégées dans le monde réel, transformées en humains, et amnésiques qui plus est. Cette amnésie est bien pratique pour la vilaine Belle-Mère : comment les « gentils » pourraient rompre le sort s’ils ne s’en souviennent pas ?
C’était sans compter sur la fille de Blanche Neige et du Prince Charmant, mise à l’abri du sortilège alors qu’elle n’était qu’un nouveau né. Elle seule pourra briser le sort et rendre tous leurs « happy endings » aux habitants pas comme les autres de la petite ville de Storybrooke.

Seulement, Emma Swan, l’élue en question, n’a aucune idée de ses origines. C’est son fils, qu’elle a abandonné à l’adoption après sa naissance, qui va la faire venir à StoryBrooke et va tenter de lui faire gober toute l’histoire, qu’il sort lui-même d’un livre.
Et comme les choses ne sont jamais simple, la mère adoptive du jeune Harry, le maire de la ville, n’être autre que la Reine à l’origine du malheur de tous...

Pour le moment, l’intrigue s’articule donc autour de la découverte des personnages, que ce soit dans leur rôle du monde « réel » ou celui du monde des contes.
On a en effet fréquemment droit à des scènes « flashback » dans le royaume des fées, où les contes sont revisités à la sauce AMC, sans pour autant que cela soit déplaisant.

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Contrairement à « Grimm », qui se veut d’après le pilote une sorte de série policière à la sauce surnaturelle, « Once Upon a Time » s’oriente plus vers un show familial, une aventure dans le monde des fées dévoré par la réalité.
On attend de voir quels acteurs incarneront les héros (et les méchants) des contes de notre enfance. Et vu la quantité de rôles qui restent à incarner, on peut s’attendre à de nombreux guest stars !

Reste juste à savoir si l’histoire tiendra la longueur, et combien de temps les protagonistes mettront à rompre le maléfice...

A suivre donc...


Liens Internet :
- La série sur ABC


© Images : ABC - Tous droits réservés


Charline Voinot
16 novembre 2011



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