Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




The Lapins Crétins partent en LIVE
Le test de la version Xbox 360 du jeu d’UBISOFT
3 novembre 2011

Voila près de 5 ans que le premier volet des lapins crétins a fait son apparition sur Wii contre le malheureux Rayman. Cette réussite vidéoludique nous emmène encore aujourd’hui à découvrir avec enthousiasme les nouvelles crétineries de ces bestioles déjantées. Ubisoft a-t’il réussi à renouveler ce party game ? L’utilisation du capteur Kinect est-elle une aubaine ? Les lapins sont-ils assez crétins cette année pour nous faire encore mourir de rire comme à leurs débuts ? Nous avons voulu le savoir et tant pis pour notre santé mentale.



Les lapins crétins ont su s’imposer comme une référence dans le petit monde des party-games, et c’est toujours avec enthousiasme et curiosité que nous découvrons les nouvelles versions qu’Ubisoft propose chaque année.

Recette : Un « Lapins crétins » qui se respecte est composé de différents ingrédients.

Il s’agit, dans un premier temps, du scénario ou de la petite histoire qui nous met en jambe et nous fait doucement entrer dans l’univers crétin. Ensuite, les modes de jeux, qui sont les fondements d’un bon party-game puisqu’ils donnent le cadre dans lequel on découvrira les mini-jeux, posent les règles qui nous permettront de déterminer qui gagne à la fin.
Il faut également que la liste des mini-jeux soit assez importante et inspirée, avec une progression bien pensée pour garantir une durée de vie correcte, c’est-à-dire ni trop courte et ni trop longue. Mais les points incontournables restent la réalisation technique et la bonne dose de lapinus-crétinerie que nous sommes en droit d’attendre des lapins crétins. (Ndcr : non mais oh, c’est qui le patron ? )


JPEG - 77.4 ko

Le scénario

Même si la petite histoire qui est en général illustrée par une vidéo d’introduction n’a pas d’impact réel sur le déroulement du jeu, elle a le mérite de nous faire adhérer plus rapidement aux mini-jeux. Dans ce domaine le fait de rendre la vie de Rayman impossible, là où la volonté des lapins crétins d’envahir les programmes de télévision ont su faire leur effet dans les précédents opus.

Cette année les lapins crétins partent en « LIVE », autant dire qu’Ubisoft ne va pas justifier le débarquement des lapins dans notre salon. La vidéo d’introduction nous montre un lapin savant fou qui découvre le moyen de multiplier à l’infinie ses camarades ce qui provoque le chaos dans la ville.

On pourrait regretter ici un manque de mise en scène, mais à y regarder de plus près, on constate derrière le menu qu’une ville est littéralement assiégée par une armée de lapins dotés de robots géants. L’immersion est tout de même au rendez-vous grâce au capteur Kinect et au lancement d’un bon nombre de jeu, nous avons droit à un zoom sur un bâtiment de la ville, pour découvrir que la pièce derrière la fenêtre est en réalité notre propre salon avec les joueurs innocents que nous sommes. (Ndcr : pauvres de nous)

Les modes de jeu

Habituellement les modes de jeu suivent le scénario retenu, comme par exemple dans « Lapins Crétins Show » où les joueurs zappaient dans le programme TV des lapins entrecoupés de pubs plus crétines les unes que les autres.

Ici les modes de jeux sont accessibles dans le menu sans réelles connexions avec les événements qui ont lieu dans la ville. Il s’agit simplement de s’amuser suivant trois principes qui nous ferons découvrir les mini-jeux. Ces modes sont prévus pour des groupes de 3 à 16 joueurs.

Les gages

Ce premier mode consiste à s’affronter sur les mini-jeux, le perdant se voyant imposer un gage. Les autres joueurs votent pour déterminer si le gage est correctement réalisé en se positionnant à gauche ou droite de la pièce. Les joueurs dont la jauge tombe à zéro sont éliminés.

La cagnotte

Ce deuxième mode est un simple décompte des point accumulés pendant les mini-jeux. Pour renforcer l’aspect crétin, il faut crier pour récolter les points que nous avons durement gagné pendant la partie. Ici les mini-jeux portent vraiment bien leur nom. En effet, une partie peut se résumer à quelques secondes : par exemple, lever le bras lorsque le lapin lance un disque comme au ball-trap. On a souvent l’impression d’attendre son tour pour pas grand chose.

Jus de carotte

Il s’agit de tourner une roue pour sélectionner son jeu chacun son tour. Chaque joueur dispose d’un nombre limité de verre de jus de carotte et doit en boire un chaque fois qu’il perd. Les joueurs sont éliminés dès que leur lapin n’a plus de verre.

A l’exception de « La cagnotte », les deux autres modes fonctionnent sur le principe d’élimination des joueurs. Même si regarder les autres jouer à Lapins Crétins est toujours sympa, ce principe casse un peu la dynamique de groupe, surtout lorsqu’il y a plus de monde en dehors du jeu que devant l’écran. (Ndcr : mais on s’amuse bien à les regarder, surtout quand on les filme.)

Troisième point, la liste des jeux : Ils sont au nombre de 40 et sont répartis en deux catégories : les événements en surface qui se déroulent dans les rues de la ville et dans votre appartement, et ceux qui ont lieu en sous-sol. Les mini-jeux du sous-sol sont en général très courts aux graphismes « Cartoon ». Les jeux en surface sont plus travaillés et font la part belle aux capacités du capteur Kinect.

Mon lapin

Ce mode consiste à taper à volonté un lapin qui se balade dans votre salon. Il n’y a pas de but précis, il est possible de jouer à plusieurs.
On peut entretenir son lapin en lui donnant des ustensiles comme un casque de footballeur américain par exemple.

Partie rapide

Les mini-jeux sont également directement accessible pour 1 à 4 joueurs en choisissant de faire une partie rapide.


Les mini-jeux

On pouvait s’y attendre, les jeux ne sont pas tous égaux en terme de jouabilité ou d’intérêt. La palme revient au jeu consistant à éviter les lampes, lumière des envahisseurs lapins qui éclairent votre pièce plongée dans la pénombre. Il s’agit alors pour tous les joueurs de se mettre à plat ventre, ou en file indienne. Afin d’éviter les spots de lumière, tous les moyens sont bons. On adore également mettre des coups de pieds aux lapins qui sortent des trous qui apparaissent sur le sol.

JPEG - 155.2 ko

Malheureusement, la réalisation de certains jeux est hasardeuse, comme celui consistant à mettre des baffes aux lapins qui arrivent en train à la gare. Malgré plusieurs tentatives, l’exercice reste difficile à maitriser. Globalement, les jeux sont relativement sages et ne paraissent pas particulièrement déjantés. Peut-être un léger manque d’inspiration comme pour le scénario ?

A noter également que le jeu prend régulièrement des photos qu’il est possible de partager avec un compte Uplay.

La progression pour débloquer les mini-jeux n’est pas vraiment présente puisqu’il s’agit essentiellement d’accéder au niveau de difficulté suivant des jeux accessibles dès le lancement. La durée de vie du jeu est réduite puisque le joueur n’a rapidement plus aucun but dans la partie. Disons que ce jeu est dédié aux party-gamers qui ne souhaitent pas s’encombrer de blocages. Pourtant il y avait un réel plaisir à débloquer un nouveau mini-jeu lors de parties entre amis.

Réalisation technique

Terminons ce test en évoquant le point le plus important : La réalisation technique. Sous ses airs de jeu pour casual gamer, la technique prend une place très importante dans la réalisation d’un titre comme lapin crétin. L’utilisation de Kinect est un défi qu’Ubisoft s’est lancé. Disons le tout de suite c’est plutôt sympa voire impressionnant dans certains jeux, mais aussi franchement décevant dans d’autres.

JPEG - 80.7 ko

La réalité augmentée annoncée est effectivement largement au rendez-vous et s’avère très efficace. On oublie très vite la technique lorsqu’il s’agit de taper par tous les moyens le lapin qui se balade dans le salon en nous narguant de son rire délirant. Le mini-jeux où l’on doit jouer de la guitare est très bien réalisé. A l’inverse le lancé de lapin accroché à un fil de ... qui pendouille de votre nez ne s’avère pas très intéressant. Concernant la surface de jeu nécessaire, rien de choquant à deux mais à partir de trois joueurs il faudra disposer d’au moins trois mètres de recul tout en ayant encore la possibilité de se tenir librement les uns à coté des autres. On peut dire que lorsque les lapins crétins partent en live ils commencent par déplacer les meubles dans votre salon !

Conclusion

En conclusion, The lapins crétins partent en LIVE est une bonne façon de rentabiliser son capteur Kinect si on a de la place dans son salon et que l’objectif est de faire des party-game à plusieurs bien évidement. On s’amuse très vite mais force est de constater que le manque d’immersion et de progression ne dote par le titre d’une durée de vie très longue. Sans être le meilleur de la série le cru de cette année a le mérite de nous faire découvrir de nouvelles expériences vidéo ludique avec l’utilisation de Kinect. (Ndcr : Peut-être un test des capacités Kinect ?)


FICHE TECHNIQUE

Éditeur  : Ubisoft
Genre  : Party-Game (Mini-jeux)
Sortie  : 03/11/2011
Développeur  : Toys for Bob
Supports  : Exclusif Xbox 360
Classification PEGI : Déconseillé aux - de 7 ans
Prix  : 49.99 euros

A noter :

Grâce à la reconnaissance vocale du capteur Kinect, les joueurs peuvent interagir directement avec les Lapins Crétins et leur parler en Bwaaah, leur langue officielle ! C’est rigolo.

Ubisoft et Microsoft se sont associés pour proposer un pack Xbox 360 « Les Lapins Crétins partent en live » qui comprend :

  • 1 console Xbox 360 4Go couleur noir mat
  • 1 capteur Kinect
  • Le jeu « The Lapins Crétins Partent en LIVE »
  • 1 manette sans fil noire
  • 1 câble d’alimentation et câble audio/vidéo composite
  • 1 mois d’abonnement gratuit au Xbox LIVE Gold

Prix  : 299 €

INTERNET

Le site officiel : http://rabbids-thegame.ubi.com/aliv...


© Images : Ubisoft - Tous droits réservés



Ludovic Michel
25 novembre 2011



JPEG - 25.2 ko



JPEG - 72.6 ko



JPEG - 40.7 ko



JPEG - 45.5 ko



JPEG - 118.1 ko



JPEG - 113.3 ko



JPEG - 126.3 ko



JPEG - 124 ko



JPEG - 122.8 ko



JPEG - 122.4 ko



JPEG - 48.4 ko



JPEG - 44.8 ko



JPEG - 47.8 ko



JPEG - 96.1 ko



JPEG - 95.6 ko



JPEG - 97.4 ko



Chargement...
WebAnalytics