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Maison de cire (La)
Film américano-australien de Jaume Collet-Serra (2005)
25 mai 2005

**



Genre : slasher-movie
Durée : 1h53

Avec Elisha Cuthbert (Carly Jones), Chad Michael Murray (Nick Jones), Brian Van Holt (Bo/Vincent), Paris Hilton (Paige Edwards), Jared Padalecki (Wade), Jon Abrahams (Dalton Chapman), Robert Ri’chard (Blake), Dragicia Debert (Trudy Sinclair), Murray Smith (Dr. Sinclair), Sam Harkess (le jeune Vincent), Thomas Adamson (le jeune Bo), Damon Herriman (le convoyeur de carcasses) et Andy Anderson (le shérif)

Faire un bon film d’horreur pour teen-agers est devenu une chose très ardue ces dernières années ! D’une part à cause de la déferlante incessante de ce genre de long-métrages dans les salles obscures, ce qui place le réalisateur dans une optique ultra-commerciale où il doit
se faire une place dans la concurrence, et d’autre part parce que les succès de la saga « Scream », du « Projet Blair Witch » et de « Jeepers Creepers » donnent le vertige et mettent la barre assez haut. Aussi quand l’ibérique Jaume Collet-Serra décide pour son premier long-métrage de se lancer dans cet exercice périlleux, sous la houlette bienveillante des producteurs chevronnés Joel Silver et Robert Zemeckis, c’est tout naturellement qu’il opte pour un remake, gage de tranquillité quant au succès à prévoir. Et c’est « l’Homme au Masque de Cire », avec l’incomparable Vincent Price, qui se voit donner un lifting par la production à gros budget de Warner.

Un groupe d’amis part en week-end pour assister à l’un des plus grands matchs de football américain de l’année. Et comme ils ont des rapports plutôt compliqués (un frère ex-détenu et une sœur genre coincée qui s’engueulent perpétuellement, un petit caïd qui ne jure que par sa caisse tout droit sortie de « Fast Furious » au détriment de sa petite amie bimbo qui n’ose pas lui avouer sa grossesse, un amateur de fumette passant sa vie à filmer tout ce qui bouge, etc...) ils décident d’en profiter pour camper un peu, histoire de resserrer les liens... mais une route barrée va les mener bien loin de leur itinéraire initial, et après une mystérieuse rupture de courroie d’entraînement , ils vont devoir se rendre à la ville la plus proche, la lugubre bourgade d’Ambrose, où la principale attraction est une maison de cire qui a fait les beaux jours de la région quelques années auparavant...

Bon, le postulat de départ est simpliste, on est vraiment en plein slasher-movie. On sait tous que seuls 1 ou 2 personnages vont réussir à survivre aux assauts meurtriers des « vilains pas beaux » bouseux dégénérés et que tous les autres vont courir en hurlant avant de finir lamentablement empalé, décapité, brûlé, éventré et autre trucs marrants se terminant en « é »... Le problème est que cela devient rapidement caricatural, à la limite de la parodie involontaire durant toute la 1ère demi-heure. Les rapports entre les « héros » sont assez pathétiques, le jeu de certains et surtout certaines est vraiment du foutage de gueule (qui a dit « Paris Hilton » ? ) et les rebondissements scénaristiques sont aussi palpitants que le programme essorage de ma machine à laver. Dès lors, quels sont les atouts de ce film, me direz-vous ? Eh bien si vous résistez au néant des 3 premiers quarts d’heure, vous allez alors découvrir un autre film, débarrassé des sempiternels gimmicks du genre, enfin assumé dans son coté gore, stressant et spectaculaire. Les survivants se dépatouillent comme ils le peuvent de leurs poursuivants psychopathes, et la scène finale (sans vouloir déflorer le final, imaginez ce que peut donner une maison en cire soumise à une très grosse chaleur...) est réellement une réussite tant au niveau visuel que mise en scène.

Un résultat mi-figue mi-raisin donc, mais qui augure du bonne maîtrise du jeune réalisateur, qui sera sans doute plus performant sur un projet plus personnel ! Et saluons le clin d’œil appuyé aux déboires vidéos de la délurée Paris Hilton, avec une scène filmé en nightshot verdâtre où la blonde la plus incapable mais la plus médiatisée d’Hollywood mime une gâterie à son fiancé...Charmant, non ?

FICHE TECHNIQUE

Titre original : House of Wax

Réalisation : Jaume Collet-Serra
Réalisateur 2nde unité : William H. Burton
Scénario : Chad Hayes et Carey Hayes, d’après l’histoire de Charles Belden

Producteurs : Joel Silver, Robert Zemeckis, L. Levin et Susan Levin
Coproducteur : Richard Mirisch
Producteur associé : Erik Olsen P
Producteurs exécutifs : Steve Richards, Kristin Lowe, Bruce Berman, Polly Cohen et Herb Gains

Musique originale : John Ottman
Photographie : Stephen F. Windon
Montage : Joel Negron
Assistants réalisateur : Miranda Colman, Jamie Crooks et Paul Sullivan
Distribution des rôles : Mary Gail Artz et Barbara Cohen
Directeurs artistiques : Brian Edmonds et Nicholas McCallum
Décors : Beverley Dunn
Costumes : Graham Purcell
Maquillages : Anita Morgan et Howard Berger
Effets spéciaux : Bruce Bright et John Breslin

Production : Warner Bros.
Distribution : Warner Bros. France

INTERNET

http://wwws.warnerbros.fr/houseofwax/



Nicolas Sumien
25 mai 2005



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