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Amityville
Film américain de Andrew Douglas (2005)
22 juin 2005


Genre : Maison hantée
Durée : 1h29

Avec Ryan Reynolds (George Lutz), Melissa George (Kathy Lutz), Jesse James (Billy Lutz), Jimmy Bennett (Michael Lutz), Chloe Moretz (Chelsea Lutz), Rachel Nichols (Lisa), Philip Baker Hall (Father Callaway), Isabel Conner (Jodie Defeo), Brendan Donaldson (Ronald Defeo), Annabel Armour, Rich Komenich, David Gee, Danny McCarthy, Nancy Lollar, José Taitano

Les Lutz viennent d’emménager dans la maison de leurs rêves. Une vaste demeure acquise pour une poignée de cerises. Ils ne savent pas qu’un an plus tôt, l’endroit a été le théâtre d’un abominable fait-divers. L’assassinat par le maître des lieux des 6 membres de sa famille. Mais leur ignorance du drame sanglant ne va pas les protéger de l’influence néfaste de la demeure. George, le père, est tout d’abord victime d’hallucinations cauchemardesques, tandis que Chelsea, la fille, communique avec une amie imaginaire. Jour après jour, la tension se fait de plus en plus pesante. Les conflits se multiplient et Kathy commence à se poser de sérieuses questions quant à l’attitude de son mari. Devenu totalement intransigeant, ce dernier passe son temps à couper frénétiquement du bois dans le jardin quand il n’erre dans le sous-sol de la bâtisse......

Remake du film de Stuart Rosenberg, ou plus exactement, relecture du roman de Jay Anson, cette seconde production Platinum Dunes/Radar Pictures reprend la recette de « Massacre à la tronçonneuse2003 », à savoir remettre au goût du jour un classique de l’horreur (même si « Amityville, la maison du Diable » n’était pas une grande réussite). Fidèle à la vocation de sa société de production, Michael Bay (« Armageddon ») a fait appel à Andrew Douglas pour mettre en boite son projet. Un pari qui, une nouvelle fois, s’avère payant puisque le réalisateur, venu, comme Marcus Nispel, de la publicité, accouche d’un premier long-métrage maîtrisé alliant suspens, angoisse et efficacité.

Certes, on peut rester dubitatif quand au choix de Ryan Reynolds (« Blade III : Trinity ») pour incarner un George Lutz, tout juste grimaçant, ou sur le maniérisme d’une mise en scène marquée d’un style publicitaire achevé. Il n’empêche que le reste de la distribution (Melissa George, « Alias », en tête) est suffisamment à son affaire et la narration assez soutenue pour se laisser happer par la montée en puissance de la bande et oublier interprétation outrancière et effets superflus (caméra tremblotante, lumières syncopées et accélérations des prises de vues), d’autant plus qu’Andrew Douglas n’hésite aucunement à placer haut son métrage sur l’échelle de l’horreur. Car si cette nouvelle version évite les bondieuseries entendues de La Maison du Diable, elle enchaîne savamment ambiances cardio-perturbantes (les visions du père, le sauvetage de la fillette en équilibre sur la toiture) et tableaux résolument gores pour précipiter l’audience dans un final terrifiant. Jouant volontairement sur le registre de l’histoire vécue, point de départ du roman original, « Amityville 2005 », possède, contrairement à son illustre prédécesseur, tous les ingrédients pour satisfaire les amateurs en mal de sensations fortes. Frissons garantis.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : The Amityville Horror

Réalisation : Andrew Douglas
Scénario : Scott Kosar d’après un scénario de Sandor Stern inspiré du roman de Jay Anson

Producteurs : Michael Bay, Andrew Form, Bradley Fuller
Producteur associé : Matthew Cohan
Producteurs exécutifs : David Crockett, Ted Field
Coproducteurs exécutifs : Randall Emmett, George Furla, Paul Mason, Steve Whitney

Musique originale : Steve Jablonsky
Image : Peter Lyons Collister
Montage : Roger Barton, Christian Wagner
Distribution des rôles : Lisa Fields
Conception des décors : Jennifer Williams
Direction artistique : Marco Rubeo
Décors : Daniel B. Clancy
Costumes : David C. Robinson
Maquillages : Suzi Ostos
Son : Kelly Oxford, Alan Rankin
Effets spéciaux : John D. Milinac
Effets visuels : Nathan McGuinness, Sean Andrew Faden, Emma McGuinness
Cascades : Mark Harper

Production : Metro-Goldwyn-Mayer (MGM), Dimension Films, Radar Pictures Inc., Platinum Dun
Distribution : Twentieth Century Fox

Relation presse : Pascal Launay

INTERNET

http://www.foxfrance.com/presse/amityville/


Bruno Paul
20 juin 2005



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