Pour Ganta, la route vers Azami sera plus courte qu’il ne le pensait puisque la jeune femme a été envoyée pour s’occuper de l’intru ayant pénétré dans l’enceinte du laboratoire. Elle a sur le visage le terrible masque des Ninbens, ce catalyseur provoquant chez ceux qui le portent une soif de sang et leur transmettant le pouvoir des deadmen. Les drogues qui circulent dans son organisme semblent plus puissantes que sa volonté. Et pourtant, Azami est une battante, toute sa vie elle a lutté pour survivre et a même accepté d’être trahie par ses amies et faire de la prison à leur place. Mais aujourd’hui, elle est devenue un assassin pervers et elle voudrait tant que la douleur s’arrête. Pour Ganta, la solution est simple, il doit détruire le masque qui domine la raison de son amie et s’il doit subir la morsure fatale de ces serpents de sang, il y est prêt.

Petit tour dans le passé pour comprendre et influencer le présent de « Deadman Wonderland ». D’abord dans le passé d’Azami où nous découvrons les causes de son incarcération dans la prison, mais aussi le lien qui la lie à Makina. La jeune femme va devoir passer par l’enfer des junkies pour sortir de l’influence des drogues qui font d’elle un Ninben. Le duo de mangakas va plus la torturer psychologiquement que physiquement, exception fait du passage à tabac par les autres deadmen qui ne voient en elle que la psychopathe masquée. Toutefois, elle va pouvoir payer sa dette envers Ganta grâce à Shiro dont le rôle est toujours assez batard dans la série.
Pour Makina, c’est son passé qui vient à elle à travers les trois anciens membres de son bataillon à l’armée. Certes, nous n’en saurons pas beaucoup plus sur la gardienne en chef de la prison, mais on est moins surpris par son côté extrêmement violent, voire sado-maso. Et les nouveaux venus sont tout aussi déjantés que la demoiselle, de véritables psychopathes haut en couleurs qui amènent une nouvelle dose d’humour très second degré et annoncent des bastons encore bien sanglantes.
On en saura beaucoup plus sur le passé de Ganta grâce à son petit tête à tête avec le directeur de la prison. Celui-ci va devoir révéler l’origine de l’homme en rouge et le lien qui le lie à Ganta. Toutefois, il se tiendra bien de lui révéler la véritable identité de ce monstre. Les deux mangakas continuent d’entretenir ce suspense sur la réaction de Ganta quand il saura qui est vraiment celui qui a massacré ses amis. Ces révélations, au final, renseignent le lecteur mais ne vont pas tellement influencer le déroulement du récit qui a pris un rythme de folie depuis quelques tomes, ne laissant pas vraiment le temps de souffler, hormis entre la parution de deux tomes.
« Deadman Wonderland » réussit à maintenir son intensité dans le récit, l’intérêt de son histoire et surtout la grande qualité des dessins, qui sont pour beaucoup dans l’atmosphère bien particulière créée par les deux mangakas.
Pour public averti !
Deadman Wonderland (T7)
Auteur : Jinsei Kataoka et Kazuma Kondou
Traducteur : Guillaume Abadie
Éditeur français : Kana
Collection : Dark
Format : 127 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 212 pages
Date de parution : 26 août 2011
Numéro ISBN : 9782505012078
Prix : 6,75 €
A lire sur la Yozone :
Deadman Wonderland (T1 et 2)
Deadman Wonderland (T3)
Deadman Wonderland (T4 et 5)
Deadman Wonderland (T6)
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