Protection Stellaire
Afin d’être armé pour affronter ces ennemis venus de l’espace, chaque prince doit ramener un objet qui lui est cher et permettre à Carmina de le transformer en protection stellaire. Chaque objet sera pourvu d’un pouvoir de base mais surtout d’un ultime coup, nommé Nova. Pour Ichimatsu, ce sont cinq petites marionnettes pour les doigts qui subiront la transformation. Et la première va se révéler méga puissante. En tout cas, assez pour mettre en déroute ses trois adversaires dont le leader a un point commun avec eux : c’est un des postulants pour devenir le véritable héritier de Polaris. Et s’il souhaite la mort des autres princes, il ne veut aucun mal aux douze jeunes filles du zodiaque...
Big Bang O
... ce qui n’est pas le cas des membres du groupe BBO. Leur chef, Big Bang O, a juré d’anéantir Polaris en tuant tous les héritiers et les douze épouses potentielles. Il envoie sur Terre ces quatre soldats les plus gradés, à commencer par Arachné. La jeune femme va utiliser un parasite pour diriger un camarade classe de Mao, la fille du Verseau, et la tuer. Mais Arachné a un énorme défaut, un gigantesque complexe de supériorité, et quand on affronte deux princes sans rien connaitre de leur puissance, cela reste très présomptueux, surtout que toucher à leurs précieuses fiancées a de quoi mettre Ichimatsu dans une rage folle.
Le déclic
Dans ma chronique du tome 1, je reprochais à la série de ne pas avoir de véritable fil conducteur. En fait, il lui manquait tout simplement de vrais « méchants ». Nous sommes dans un bon vieux shonen, même si des histoires d’amour sont aussi au coeur de l’aventure. Mais Nobuyuki Anzai est loin d’être un débutant dans le métier de mangaka et il sait parfaitement que sa série n’aurait pas tenu avec seulement des rencontres amoureuses avec les douze fiancées. Toutefois, il ne va pas totalement entrer dans le vif du sujet dès le deuxième tome. En fait, il lui manquait dans sa panoplie de personnages, le vrai-faux méchant, celui qui s’oppose au héros mais est tout de même du bon côté, un grand classique du shonen, dont le cas d’école est Ikki, le chevalier du Phoenix, dans « Saint Seiya ».
Non, c’est dans le tome 3 que le mangaka va vraiment présenter ceux qui sont là pour tuer, un point c’est tout. Et la transition avec le début, plutôt bon enfant, est violente. Tout d’abord, les origines de ces méchants ne les rendent pas totalement antipathiques, car issus d’un monde à l’agonie, écrasé par la suprématie de Polaris. On en vient même à comprendre la rage qui peut attiser la haine d’Arachné. Bon, ses méthodes vont vite nous ramener dans la triste réalité de son objectif : tuer les princes et leurs fiancées. Et le mangaka va commencer un virage vers le dramatique et un brin d’horreur avec la créature parasite, mais aussi l’assassin envoyé pour tester notre héros. Le véritable tournant est, pour moi, la mort de deux des fiancées du zodiaque. Je vous laisse les découvrir, mais cela montre réellement que Nobuyuki Anzai en a fini avec ses petites bastons amicales. Il passe aux choses sérieuses et ce sera violent.
A noter que les designs des quatres généraux de BBO sont très réussis, complètement déjantés et inquiétants à la fois. Ils font de ce tome 3 une grande réussite qui nous met l’eau à la bouche pour les tomes suivants.
Après un début en douceur, « Mixim 11 » devient véritablement passionnant à partir de son tome 3, un album qui marque une rupture importante avec l’atmosphère douce-heureuse du premier volume et qui annonce les suivants comme plus sombres.
Mixim 11 (T2 et 3)
Auteur : Nobuyuki Anzai
Traducteur : Anne-Sophie Thévenon
Éditeur français : Glénat
Format : 115 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 176(T2) et 192(T3) pages
Date de parution : 2 mars et 4 mai 2011
Numéro ISBN : 978-2-7234-8097-0 ; 978-2-7234-8098-7
Prix : 6,90 €
A lire sur la Yozone :
Mixim 11 (T1)
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